— Publié initialement le 25 juillet
En ce moment Marvel enchaîne les superproductions. Les super-héros ont le vent dans la cape et inspirent tout un tas de spectateurs plus ou moins spécialistes des pouvoirs magiques — mais pas moins fascinés.
Pourtant, après le succès des X-Men et Avengers, les films ne sont plus centrés sur un seul personnage mais aussi sur les groupes prêts à bastonner les méchants pour sauver la planète.
Le dernier en date s’appelle Les Gardiens de la Galaxie, il est prévu pour le 13 août et est sans doute plus attendu que le retour sur terre de Michael Jackson.
Il y a quelques jours j’ai eu la chance de pouvoir le voir en avant-première et, je ne vais pas te faire trépigner plus longtemps, je n’ai pas été déçue.
Malheureusement je ne pourrais ni te parler des quinze premières minutes du film ni de la séquence post-credits. Pour l’une tu peux dire merci au métro, bloqué pour « multiples problèmes », pour l’autre il faut voir avec les distributeurs, qui ont décidé de la cacher à la presse. Zut, ça sera une occasion d’aller le revoir au ciné lors de sa sortie.
Les Gardiens de la Galaxie, c’est « ça » les sauveurs ?
Dans la bande annonce, on nous annonçait déjà qu’on allait avoir affaire à une sacrée équipe de bras cassés.
Qui aurait envie de mettre sa vie entre les mains d’un arbre mutant, d’une meurtrière à la peau couleur Tortues Ninja ou à un raton laveur qui a l’explosif facile ?
Nope.
Crois-moi, tu aurais bien tort de refuser cette offre, même si elle parait peu alléchante.
C’est ça l’ambiance des Gardiens de la Galaxie : une équipe de losers qui va travailler en équipe pour arriver à un résultat bluffant.
Tout comme Armageddon ou 1001 Pattes l’avaient fait avant, l’escouade d’anti-héros est un thème qui fait rire, beaucoup rire.
Ça tombe bien, Marvel n’a pas l’habitude de te servir de l’épique complexe et un peu trop sérieux. Ici, tout est l’occasion de brandir le second degré ou l’auto-dérision pour muscler tes zygomatiques.
Les cinq personnages ont une personnalité bien à eux qui les rend attachants.
Mention spéciale à Groot, la plus mignonne des souches vivantes et Rocket qui a réussi a rendre badass une mascotte de Tumblr.
Chris Pratt, en plus de savoir faire des tresses africaines, est parfait dans le rôle de Peter Quill, chef de ce joyeux bordel.
Parfait.
Il est bien plus charismatique qu’un Thor (le beau gosse un peu con-con) et plus accessible qu’un Iron Man.
En plus de son air de vilain garçon, nostalgique de l’existence humaine sur la planète Terre, il balade avec lui une mélancolie qui rend son personnage parfaitement imparfait — donc parfaitement cool.
Les Gardiens de la Galaxie, vers l’infini et au delà
Dans le film tu suivras tout d’abord Peter Quill (alias Star Lord), venant de dérober une précieuse orbe.
Poursuivi par les sbires de Ronan l’Accusateur (oui, ils collectionnent les pseudos nuls) et après avoir découvert quels étaient les pouvoir destructeurs de l’objet, il s’associe par la force des choses à quatre extraterrestres pour protéger la galaxie du sort qui l’attend.
Comme tu peux l’imaginer, donc, l’intrigue du film ne se déroule pas dans une vieille église à pan de bois de Champagne-Ardennes
Tout le film évolue entre les vols en vaisseaux façon Ratchet & Clank et des planètes plus ou moins accueillantes.
En plus d’être bon, le film est très beau. Les nébuleuses ont des allures de fond d’écran et les combats aériens se regardent avec les yeux écarquillés. En plus, avec ses ambiances et ses personnages colorés, l’esthétique du comics est bien là.
Mauvais fruits de mer pour Merle.
Les Gardiens de la Galaxie, un film qui donne le smile
Mais aussi (et surtout) ce qu’il faut retenir de ce nouveau Marvel, c’est qu’il est un film qui te donnera la banane pendant les trois mois post-séance environ.
Bien entendu, il n’est pas là pour verser dans le pathos, le larmoyant ou le suspense insoutenable. Tu n’es pas là pour te noyer dans ton mouchoir ni te prendre la tête sur le sens de la vie.
C’est un blockbuster avant tout, rappelle-toi en avant de pousser la porte de ton cinéma.
La bande son, l’esprit positif, l’humour omniprésent et surtout pas prise de tête des Gardiens de la Galaxie en font un feel-good movie digne d’un bon Good Morning England (dans les étoiles) (et un peu sous acide).
https://youtu.be/3OnMd47ZfWQ
En même temps avec une B.O qui compte cette reprise de B.J. Thomas par Blue Swede tu t’attendais à quoi ?
À lire aussi : James Gunn est réembauché pour Les Gardiens de la Galaxie 3
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Les Commentaires
Le scénario de base casse pas des briques, hein, les héros qui vont sauver le monde, mais d'habitude c'est pas une telle bande de bras cassés complètement azimutés, et ça c'est BON.
Je suis contente que Peter et Gamora ne se soient pas embrassés parce que les histoires d'amour ça me gave un peu, donc le fait que l'histoire d'amitié passe au premier plan, bah j'en suis très contente !
Les combats étaient très classes (voire badass), j'ai A-DO-RÉ Nebula (KAREN GILLAN JE T'AIME :coeurquibat et en plus c'est l'actrice qui joue Amy Pond dans Doctor Who donc je l'attendais avec impatience, bah elle joue le rôle de la femme sombre et méchante (enfin méchante, par la force des choses, elle me semble plus nuancée qu'une simple méchante) à la perfection.
Enfin après, moi, mon personnage préféré c'était Rocket, sans grande surprise, je rêverais de parcourir la galaxie en mode chasseuse de primes freelance avec lui, qu'est-ce qu'on se marrerait
Bref, comme d'habitude j'ai pas vraiment de points négatifs à souligner (je sais pas si je suis trop bon public, mais même si c'est le cas, je préfère être tout le temps heureuse après une séance de ciné que tout le temps grincheuse) et vu que ce film c'est que du bonheur : ALLEZ-Y FONCEZ
ET QUE LA FORCE SOIT AVEC VOUS!