Une étude de la Fédération nationale solidarité femme met en avant le besoin urgent de développer des nouvelles solutions pour venir en aide aux femmes qui subissent des violences de la part de leur conjoint. Cette étude a été dévoilée ce lundi 18 mai et tente d’offrir des solutions qui aideront ces femmes à quitter leur domicile.
Ce rapport met en avant le devoir de protéger les enfants victimes ou témoins des violences qui se déroulent au sein de leur foyer. Le rapport insiste sur le besoin de faciliter l’inscription de ces enfants dans de nouvelles écoles sans avoir besoin de l’autorisation du père, comme c’est encore le cas aujourd’hui.
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Les solutions d’accueil de ces victimes se trouvent aussi au cœur de cette étude. Les places dans les centres d’hébergements sont trop peu nombreuses et le temps d’accueil d’une semaine, renouvelable une fois seulement, est bien trop court. D’après le site Slate, en 2013, près de 1400 demandes ont été refusées à ces femmes qui se tournent alors vers l’hôtel , les centres d’hébergements destinés au SDF ou un retour à leur domicile, auprès de leur agresseur.
Cité par Slate, Aurélie Latourès, membre de l’Observatoire régional des violences faites aux femmes du centre Hubertine Auclert, tente de donner plus d’informations sur celles qui subissent des violences de la part de leur conjoint :
«Il n’y a pas de profil type des victimes de violences conjugales, ça concerne toutes les femmes, toutes les catégories sociales »
Cette étude rappelle qu’il est urgent de venir en aide à ces femmes qui ne trouvent parfois pas d’autres solutions que de rester auprès de leur agresseur et de continuer à subir des violences physiques ou/et psychologiques. Toujours d’après Slate, 8000 femmes ont fait appel à des dispositifs de soutien dans la région ile de France, en 2013.
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Les Commentaires
@Lilly Lou Je peux parfaitement imaginer qu'elle ne parvienne pas à se voir comme une héroïne. C'est quand même un énorme travail sur soi-même d'accepter de voir tout ce qu'on a fait de "bien" plutôt que de se focaliser sur tout ce qu'on aurait pu faire "mieux".