Nous vivons tous, chaque jour (ou au moins chaque semaine, pour les moins chanceux), des petits moments triomphants qui nous rappellent que nous sommes les maîtres du (de notre) monde et que rien ne peut nous atteindre. Ce moment où tu rattrapes un truc qui roule sur la table juste avant qu’il ne tombe par terre, ou celui où tu te réveilles à 5 heures du matin en étant persuadée qu’il est déjà l’heure de se lever – mais que tu peux te recoucher pépère, par exemple.
Bref, des petits instants simples, des objectifs ultra faciles à atteindre, mais qui font quand même leur petit effet – celui qui te fait entendre Eye of the Tiger à fond dans ta tête et te donne des ailes.
Fuck Yea, c’est lui :
Admirez cet air fier, ce torse bombé, ce regard confiant… aaaah, c’est beau, tant d’assurance.
Cet air qu’on prend quand une tartine tombe… du bon côté.
Ou quand on a oublié de brancher son chargeur, qu’on est déjà au lit et qu’on a absolument aucune envie de se lever…
(faites pas genre ça vous arrive jamais, j’vous croirai pas)
Ou quand on attend le métro et qu’on se retrouve pile poil face à une porte du wagon. Franchement, ça parait con comme ça (et ok, ça marche pas avec les métros de toutes les villes) mais j’connais pas grand chose de plus satisfaisant au monde.
Pour les amateurs de sensations fortes, il y a aussi ce moment extrêmement angoissant où tu te balances sur ta chaise et où tu frôles la mort en te penchant uuuun peu trop en arrière – avant de te rattraper de justesse.
Sentiment de victoire qu’on retrouve également chez les cancres qui ont trouvé le moyen idéal d’écouter de la musique en cours – je dis « les cancres » pour pas faire genre je cautionne ce type de comportement. Nous sommes un établissement correct ici, madame. NE REPRODUISEZ PAS ÇA EN COURS. Ou alors, au moins, évitez de dire que ça vient d’ici quoi.
Tiens, j’vous parlais du miracle du réveil au milieu de la nuit et de cette sensation de réconfort immense qui nous envahit quand on réalise qu’on a encore des heures de sommeil devant nous… C’est cool, mais après faut quand même se lever, et d’un coup on a l’impression d’avoir dormi 10 secondes. Réconfort = 0, donc.
Fuck Yea, c’est aussi une ode aux petits plaisirs solitaires de la vie (non, pas ceux-là, arrêtez maintenant). Quand on se prend pour Marie-Antoinette sous la douche par exemple, une simple noisette de shampoing suffit pour nous transporter à une autre époque. C’est la magie de l’i-ma-gi-na-tion.
Enfin bref, voilà, le Fuck Yea sera toujours là pour accompagner vos petits moments de bonheur, vos victoires sur le quotidien, vos rattrapages in extremis, et les instants de plenitude qui n’appartiennent qu’à vous.
C’est beau. Ça fait du bien. RÉJOUISSEZ-VOUS.
Bisous.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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