Mais… mais… avez-vous regardé votre calendrier aujourd’hui ? Vous ne remarquez rien ? C’EST VENDREDI LES MEUFS ! L’heure de découvrir une nouvelle parodie de Friday de Rebecca Black !
Bon je sais, je sais, ça commence à se faire vieux, j’essaye de ne plus trop vous embêter avec cette histoire, mais là ça va être difficile de passer à côté. Voici donc ce que nous espérons tous être la toute dernière parodie ultime de Friday : une version chrétienne intitulée Sunday (référence à dimanche, jour de la messe) et interprétée par la petite Sadie Black. Et oui, ils ont gardé la partie rap de la chanson… vous risquez d’en mourir, je préviens.
Le « partyin’, partyin' »du refrain devient donc un « worshipping, worshipping » (to worship : adorer, vénérer) et tous les jours de la semaine sont occupés par des activités religieuses telles que la prière, les réunions de groupe, et l’étude de la Bible.
Lorsque Sadie sort de chez elle, point de « I see my friends » à la Rebecca, mais un petit « God is my friend » bien plus efficace. Dieu est son ami, elle n’a pas besoin d’en voir débarquer d’autres. Et pas d’angoisse concernant la place qu’elle prendra dans la voiture, Sadie a de plus grandes préoccupations, comme savoir à quel office religieux elle va assister.
Tout ceci s’articule autour du weekend de Pâques (qui arrive tout bientôt) que Sadie mentionne dans le refrain également (« everybody’s looking forward to the Easter weekend »). Une fête religieuse que tout le monde attend avec hâte afin de célébrer l’arrivée du chocolat la résurrection de Jésus Christ.
Le rap est interprété par BP et Master E., et consiste à nous expliquer qu’ils vont à l’église un samedi soir parce que le lendemain, c’est Pâques, ouais ! On meuble un peu pour faire passer le tout « – eh regarde y a un arbre ! – et un camion de pompiers ! – et une autre voiture ! cette voiture est orange ».
…
Je vous laisse un instant pour vous en remettre.
Cette version nous vient de la Community Christian Church, une église comme on en voit dans les émissions sur les États-Unis qui nous font dire « han la la, mais ils sont fous hein quand même ». Des églises de la taille de stades de foot, des sermons qui mettent les fidèles en transe, une vie dédiée uniquement à la cause divine, bref, c’est loin de nos petites églises de campagne. Et parfois difficile à comprendre pour les petits européens modestes que nous sommes.
Un bon point cependant : on pensait avoir atteint le fond avec Friday, mais nous pouvons désormais nous réjouir, ce monde a de la ressource.
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