On le sait, les américains sont plutôt fortiches en matière de séries et les français ont du mal à offrir quelque chose qui tienne la route (Plus belle la vie ? humm).
Néanmoins, on vit assez bien notre léger handicap sur ce point, et on raffole des séries écrites, produites et jouées outre-atlantique (que la Madmoizelle qui n’a pas déjà passé une nuit à enchaîner des épisodes de Friends ou How I met your mother me jette la première pierre).
Si je suis capable d’avaler une saison entière de Six feet under dans un temps tellement court que je n’ose même pas l’écrire, j’aimerais attirer votre attention sur une série trop méconnue, mais qui devrait avoir toutes les qualités pour vous plaire : Friday Night Lights.
Cette série est réalisée par Peter Berg (à qui on doit aussi le très oubliable Hancock, mais on ne lui en veut presque pas) et raconte l’histoire d’une équipe de football (américain, obviously) dans une petite ville paumée du Texas, Dillon.
A Dillon il fait chaud, les gens s’ennuient… du coup, ils se passionnent pour la vie sportive de leur campus et attendent avec impatience les « Friday night lights » pour supporter l’équipe des Panthers.
Pourquoi faut-il absolument regarder Friday Night Lights ?
– Parce que sous ses apparences de « teen série » genre « Les frères Scott », FDL sort du simple cliché « les histoires des sportifs et des pom-pom girls sur un campus universitaire » pour nous faire découvrir le Texas profond, ses habitants aux idées conservatrices et le mal-être adolescent. Peter Berg se mouille carrément et ose aborder des sujets sensibles dans la culture américaine, voire politiques, tels que l’handicap ou l’avortement.
– Parce que cette critique de la société américaine s’accompagne également d’intrigues sentimentales absolument pas mièvres, mais au contraire très réalistes, mettant en scène des personnages à la psychologie complexe (prenez-en de la graine les frères Scott !).
– Parce que le plaisir des yeux, ça compte quand même. Et qu’en plus d’être supers beaugosses, ces mecs-là savent jouer. Mention spéciale pour Taylor Kitsch, qui, dans son rôle de gamin perturbé limite alcoolique mais au cœur tendre, en fait fantasmer plus d’une.
– Parce que je n’aurais jamais pensé pouvoir me passionner de football américain un jour. Les matchs sont superbement filmés (et en même temps c’est jamais trop long donc on ne se lasse pas) et on ressent autant de frissons que lorsque la France joue en finale de la coupe du monde (comment ça vous vous souvenez plus des frissons tellement ça fait longtemps ?). Bref, je me suis retrouvée à crier « Go Panthers ! » devant ma télé, la preuve.
Attention, FDL est une série addictive, je vous conseille fortement de commencer avec modération (sinon, quand il n’y aura plus d’épisodes, vous allez prendre un billet pour le Texas sur un coup de tête) et de garder toujours un paquet de mouchoir à proximité. Comme ils disent : Clear eyes, full heart, CAN’T LOOSE
!
Les Commentaires
je regarde toutes mes séries sur AlloShowtv (censuré par google, à cause de la gueguerre contre le streaming, mais si tu passes par un autre moteur de recherche on le trouve super facilement), c'est la bible des séries, on trouve tout, mm les séries les plus nazes comme la petite maison ds la prairie lol! (et en VF VO VOSTFR)
Sinon j'adoooooooooooooore cette série, qui rend vraiment accro. C'est d'ailleurs avec FNL que j'ai battu mon record : jme suis englouti la saison 3 et ses 13 épisodes en une journée !!
et Tim Riggins ..... mamma mia !!
cette série m'a mm fait devenir fan du foot US (et je n'aime pas le sport d'habitude !) !