Après de longues minutes/heures/semaines/mois de réflexion (pour mon cas ça se compte toujours en minutes), ça y est, tu t’es décidée : tu vas partir à l’étranger. Vacances, stage, boulot, peu importe la raison, tu te casses de ce pays de merde qu’est la France (non pas que je sois raciste envers mon propre pays, que celle qui n’a jamais prononcé ses mots me jette la première pierre/bière).
Sauf que bah c’est pas facile. À part si t’es super riche et que tu passes encore par une agence, le voyage tout organisé est révolu. Finis les croisières s’amusent et les 6 jours 7 nuits sur une plage de rêve, maintenant c’est la découverte de l’inconnu qui fait rêver. Quand tu pars avec tes 23 kilos de bagage et ton guide du routard à la découverte des gens, des lieux, de la culture, de la bouffe, de la langue, de la nature, de la vie quoi.
La paperasse, ou l’antichambre de l’enfer
Mais avant d’aller te tripoter la nouille chez les Thaïs ou te mettre à l’envers avec ta meute de loups à Las Vegas, tu es obligée de passer par la case paperasse. Déjà béni soit l’espace Schengen, qui nous donne accès à pas mal de pays rien qu’avec notre carte d’identité ou notre passeport. Pour les autres et pour les boulots/stages, il y a mastercard pour payer le visa.
Tu dois donc prendre tes billets d’avions et faire ton passeport/visa (ce qui nécessite bien souvent de faire un petit voyage à Paris). Tu crois avoir fait le tour ? Mais non, tu dois encore t’occuper de l’assurance, de la résiliation de ton forfait, de ton hébergement sur place, des papiers administratifs de ton université/boulot, de ta demande de bourse, de ta banque…. Tout ça en répondant en même temps aux assauts de ta famille et tes amis qui veulent à tout prix te voir avant que tu partes. «
Euh… tu pars quand déjà ? » Prépare-toi à répondre à cette question une bonne cinquantaine de fois avant la date fatidique.
Et c’est parti…
Enfin bref, tout ça c’est encore gérable si tu t’y prends à l’avance, mais si, comme moi, tu remets toujours tout au lendemain, ça devient un vrai parcours du combattant. Si bien que, quand tu parviens enfin à te poser dans l’avion après tes allers et retours à la mairie/poste/ambassade/banque/sécu/fac et tes adieux déchirants à ta famille, amis et enfants illégitimes, tu te sens super soulagée.
Mais même si t’as survécu à l’administration, tes péripéties sont loin d’être finies. Tu crois que t’as tout planifié et t’es contente de partir, même si certaines d’entre nous passeront sûrement par un coup de blues à la Romain Duris dans l’auberge espagnole au moment du départ. Mais tu n’as encore rien vu.
C’est là, le cul posé sur ton siège entrain de manger tes cacahuètes, que la vraie aventure commence…
À suivre !
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Bonne fin de weekend!