Que s’est-il passé vendredi 12 novembre sur le plateau de Danse avec les Stars ?
Est-ce que tout le monde s’était mis à la Juvamine pour contrer le coup de mou de l’hiver ? Les candidats avaient-ils mangé plus de mandarines qu’à l’ordinaire ? Les rumeurs vont bon train, de par chez moi.
Mais quelle que soit la raison de l’énergie électrisante du plateau, il faut admettre que le dernier prime de DALS était de loin le meilleur de l’année.
Toujours plus de danse dans DALS
Il y a ceux qui aiment les émissions très courtes, impactantes et puis il y a les gens comme moi, qui attendent Top Chef et Danse avec les Stars précisément parce que chaque émission dure 8h45.
Petit bonheur alors que celui d’être certaine d’être divertie pendant une soirée entière sans avoir à se préoccuper de quoi regarder après la première partie de soirée.
Cette semaine, comme l’étau s’est resserré et qu’il ne restait plus en lice que cinq candidats et leurs partenaires, les trois meilleurs couples ont pu effectuer non pas une, mais deux danses complètes avant de potentiellement rejoindre le rang des vilains petits canards du face à face pour une… troisième danse.
L’occasion de voir l’éventail des progrès et des talents de la plupart des candidats !
Cette semaine, donc, pas de concept abracadabrantesque dont la production raffole et que je DÉTESTE prodigieusement.
Et ça mes amis, j’ACHÈTE.
Allez, l’heure que vous attendez est venue : repassons en revue les prestations de chacun. Et sans langue de bois !
Tayc et Fauve : ouais OK c’était le feu
Chaque semaine, ça me fend le cœur de l’admettre car je suis pas fan du bonhomme : Tayc est l’un des meilleurs danseurs que l’émission ait jamais connu.
Ce vendredi encore, je n’ai même pas eu le temps de le voir à un endroit du plateau qu’il se déhanchait déjà à l’autre exrémité, tellement sa partenaire et lui se meuvent à la vitesse de la lumière.
Mélangeant des pas de plusieurs danses latines dans un cha cha cha tellement énergique que j’ai dû mettre quelques gouttes de CBD dans ma tisane pour me calmer, Tayc et Fauve ont livré l’une des danses les plus folles de la saison.
Leur seul ennemi ? Le style bien sûr. Ou plutôt son absence !
D’après moi, l’espèce de robe noir à breloques de Fauve devrait être interdite par la télévision — et que dire de la chemise moirée de Tayc dont les imprimés ressemblent à du vomi de Zinzin de l’espace ?
Sinon, ils ont effectué leur seconde prestation sur une valse, et c’était la première fois que je ne me faisais pas chier devant une danse standard.
Malheureusement, comme à son habitude, Tayc en a fait des caisses avec ses regards caméra après son interprétation et a fait le showman à des moments inappropriés, me rappelant que j’ai du mal à supporter les hommes qui pensent avoir le monde à leur pied.
Pour son sens inné de la danse, je mets néanmoins à Tayc la note de 9/10.
Aurélie Pons, crazy in love
Cette semaine, la candidate a dansé un american smooth, ce mélange de danses standards bien relou devant lequel il est difficile de ne pas bailler. Mais devant la grâce et la complicité d’Aurélie Pons et Adrien Caby, j’ai pour une fois été emportée dans l’univers vintage de cette danse si old school.
En revanche, et vu le niveau de la compétition actuelle, Aurélie n’a pas fait le poids face à Tayc et Bilal — dont je parlerai plus tard — et s’est vite retrouvée en bas du classement, à devoir danser lors du terrible et redouté face à face (auquel elle est habituée).
Son tango était, là aussi, convaincant mais quelque chose d’autre m’a tout à coup surprise (outre le fait que son partenaire est le sosie capillaire et facial du Comte Olaf dans Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire) : elle et Adrien sont à deux doigts de se pécho toutes les 14 secondes.
Il faut dire que la production a mis le paquet sur leur relation en lançant un magnéto très cucu d’eux qui expliquent combien ils sont fusionnels puisqu’ils sont exilés dans le sud de la France où Aurélie tourne Ici tout commence, et qu’ils passent du coup leur temps ensemble.
Résultat, des regards plein de cœurs, des sourires à n’en plus finir, et surtout une incapacité, d’un côté comme de l’autre, à se retenir de tripoter l’autre 100 fois par minute.
Au moment du verdict final, où les deux danseurs allaient apprendre s’ils restaient ou partaient, ils n’étaient même plus vraiment dans le programme, trop occupés à faire des roucoulades.
Pour leur danse mais aussi tout le package des jeunes tourtereaux dégoulinant de miel, je leur donne la note de 7/10.
Dita von Teese, hors jeu
La loi terrible de DALS c’est qu’on peut être au sommet pendant quelques semaines, et vivre une totale dégringolade ensuite.
Ce qui est peu ou proue le cas de la gracieuse Dita von Teese, dont les débuts ont été plus que prometteurs mais qui, depuis quelques semaines, a été abandonnée par les dieux de la danse.
Enfin toutes proportions gardées, car elle demeure une excellente technicienne !
Toutefois, cette semaine Dita a dû notamment danser un jive dans une tenue de cowgirl fuchsia absolument incroyable, coiffée d’un chapeau fuchsia et de bottes fuchsia également.
Si son look excentrique m’a emballée, il n’en a pas été de même pour sa prestation scénique. Car pour danser un jive, il convient de se lâcher, d’abandonner tout sens du ridicule et de s’éclater.
Le problème, c’est que Dita est excellente dans le registre de la sensualité mais un peu moins dans celui du spectacle populaire.
Ainsi, ce jive m’a mise mal à l’aise, tant j’ai vu que la danseuse l’était, à devoir sourire de toutes ses dents et faire semblant de donner des coups de fouet (fuchsia lui-aussi) à Christophe Licata.
J’ai vu une femme avoir du mal avec la notion de lâcher prise, et c’est sans doute ce qu’ont également vu les autres téléspectateurs puisqu’ils ont décidé… de l’éliminer.
C’est donc la fabuleuse Dita, qui nous avait pourtant éblouies avec une somptueuse et nouvelle frange courte, qui est partie vendredi. Et Aurélie Pons qui a été sauvée. Ce qui est absolument scandaleux.
S’il est vrai que Dita a vu son niveau décélérer ces derniers temps et qu’Aurélie est l’une de mes chouchoutes, il faut être fairplay et avouer que cette dernière n’a pas le niveau pour aller en demi-finale affronter les colosses de l’émission.
Alors je crie à l’injustice !
Pour l’ensemble des prestations de Dita von Teese, je lui mets un 8/10.
Michou, l’ascension du bon élève
Vous le savez si vous lisez cet article chaque semaine, Michou est l’un des mes candidats préférés. Il est pourtant loin d’être le meilleur mais telle est la réalité de DALS : souvent, on s’attache à une personnalité, pas à des capacités.
Ainsi, Michou et sa volonté de fer m’ont conquise dès le premier prime et n’ont pas cessé depuis.
Cette semaine, il a encore fait mieux que d’habitude en dansant un contemporain, que j’ai personnellement trouvé d’une fadeur rare mais qui a conquis le jury ET les spectateurs, lesquels ont décidé de le garder encore une semaine au moins.
Résultat : le jeune apprenti danseur se retrouve encore qualifié pour le prime suivant.
Je sais que j’ai chanté les louanges d’Aurélie et Michou pendant des semaines, mais j’ai beau les aimer fort, la compétition doit à ce stade là se resserrer et la vérité c’est que ni Aurélie ni Michou n’ont le niveau pour tenir la fin du concours.
Il s’agirait de partir maintenant, mes petits chouchous !
Pour sa dernière prestation un peu boring et convenue, j’adresse à Michou un 6/10.
Bilal : le retour de l’enfant prodigue
Pendant deux semaines, j’ai eu mal au cœur pour Bilal.
Parce qu’il avait du mal à se déhancher, littéralement, sur des danses latines, il a essuyé une violente baisse dans le concours, alors qu’il est sans doute l’un des meilleurs danseurs du programme — et le meilleur interprète.
Cette semaine heureusement, le petite prodige du spectacle a confié ne plus vouloir revivre de baisse de régime dans un magnéto qui révélait toute la volonté du jeune chanteur à bien faire et à être assidu.
Il est donc revenu kicker des culs avec un nouveau contemporain, sur la chanson Kid d’Eddy de Pretto, qui déconstruit les injonctions à la virilité.
Un morceau trouvant écho dans le parcours de Bilal qui a, cette semaine, livré sa performance la plus intime. Le jeune artiste a d’ailleurs décidé d’enlever sa perruque pour être dépouillé de tout artifice et n’être « que Bilal, non Bilal Hassani » pour ce dernier prime.
Pour ce coup de grâce de l’artiste — et aussi de TF1 qui met le paquet cette année pour montrer qu’elle est une chaine woke qui adhère à la différence de ses chouchous — je mets un 10/10.
Surtout parce que j’ai chialé comme pas possible en vrai.
Bref, la semaine prochaine, direction les demi-finales pour Aurélie, Bilal, Michou et Tayc, un beau quatuor dont je peux malheureusement prédire que deux n’ont aucune chance de gagner.
Et vous savez lesquels si vous avez lu cet article attentivement.
En attendant la semaine prochaine, j’attribue mon rituel 10/10 à Camille Combal, qui demeure le meilleur divertissement de mon vendredi soir.
Vous pouvez revoir le dernier prime de DALS en intégralité sur MyTF1
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Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Tayc me laisse assez indifférente. Pour Aurélie et Michou, Michou a tous ses followers qui votent, et pour Aurélie, ça me semble assez horrible de dire ça, mais je pense que le décès de son père lui a attiré la sympathie indéfectible des téléspectateurs. Et à côté, Dita ne se livrait pas du tout, donc elle ne pouvait pas être aussi touchante qu'un Michou. Comme c'est dit dans l'article, tu t'attaches plus à une personnalité qu'au danseur. C'est comme ça qu'on a vu une Elsa Esnoult (avec qui j'avais beaucoup de mal, mais c'est pas la question) ou pire, un Yoann Riou aller relativement loin par rapport à leur niveau.