Lucas Bolivard, fondateur du collectif Stop harcèlement de rue, a été agressé jeudi à 17 heures alors qu’il marchait seul dans les rues lilloises. D’après des déclarations au site 20 minutes
, une voiture s’est arrêtée à sa hauteur et ses occupants lui ont demandé s’il était bien président de Stop harcèlement de rue. Le responsable du collectif déclare avoir été roué de coups au ventre et dans les jambes après avoir confirmé son identité.
« Dès que j’ai répondu oui, ils sont sortis de la voiture et je me suis retrouvé au sol en moins d’une minute. »
Lucas Bolivard estime que son agression serait directement liée aux messages échangés avec un membre de la direction du groupe Génération Identitaire Flandres sur Twitter. Cet échange traitait de la création du premier bar anti-relous à Lille et était rapidement devenu nauséabond.
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Interrogé sur l’affaire, Le directeur de Génération Identitaire Flandres a démenti toute implication dans cette agression :
« Vous m’apprenez cette agression. Nous faisons de la politique, nous ne sommes pas un groupuscule qui agresse les gens dans la rue. »
Ce qui n’a pas empêché Lucas Bolivard, qui souffre d’une déchirure à la jambe, de déposer plainte et d’engager un service d’ordre pour les prochaines manifestations du collectif.
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