C’était en mai dernier : l’actrice Florence Pugh avait surpris ses fans, dévoilant son crâne rasé au grand public au Met Gala. Un changement capillaire très largement commenté, qui a poussé l’actrice de 27 ans à donner des explications.
Le 18 juillet, dans les colonnes du Daily Mail que celle qui est actuellement à l’affiche de Oppenheimer a révélé les raisons plus personnelles de cette décision, qui trouve ses racines dans un certain engagement :
« J’ai délibérément choisi de ressembler à ça. Je voulais que les choses superficielles ne soient plus un sujet de conversation. Hollywood est un milieu très glamour – surtout pour les femmes – et il est difficile pour le public de voir au-delà de cela.
Florence Pugh, au « Daily Mail »
Un moyen pour elle de se libérer des codes de la féminité classique imposés par Hollywood
Une manière pour elle d’affirmer que son travail d’actrice ne se résume pas à son physique. Car depuis le début de sa carrière, Florence Pugh souhaite se libérer de certains carcans d’Hollywood, qui enferment les actrices dans un rôle où elles se doivent de convenir à certains codes de la féminité classique. Comme par exemple, avoir les cheveux forcément longs, ou alors porter du maquillage lors de chaque apparition publique.
Même au début de ma carrière, je me battais toujours pour contrôler mon image (…) Chaque fois que je n’ai pas besoin d’être glamour ou d’avoir le visage recouvert de maquillage, je me bats pour rester ainsi. Cela aide le public. La superficialité a disparu. La seule chose que les gens peuvent regarder alors, c’est votre visage tel qu’il est.
Florence Pugh au « Daily Mail »
Un combat qui l’aide à se sentir mieux dans sa peau : « Cela m’aide quand je porte moins de maquillage parce que je suis moins brillante à l’écran. J’ai l’impression d’avoir le droit de faire des grimaces, comme si c’était plus acceptable. »
Ce n’est pas la première fois que Florence Pugh affirme vouloir reprendre le contrôle de son image : « Je ne montrerai jamais un aspect de moi en sachant que cela va me nuire. Mais je ne veux pas non plus que quelqu’un se fasse de l’argent en me surprenant en train d’être moi-même », expliquait en mai dernier au Time.
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