Publié initialement le 24 mai 2016
Quand j’entends « danse classique », je pense directement aux tutus, aux positions et aux chignons serrés de ces danseuses qui ne sont pas là pour plaisanter.
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Je suis tombée sur Flesh and Bone un peu par hasard, quand tout le monde avait fini de la regarder. C’était huit épisodes de cinquante-cinq minutes, alors je les ai enchaînés assez rapidement car la série se savoure sur la durée et construit une histoire.
Cette mini-série de Starz prend pour thème majeur cette discipline rigoureuse qu’est la danse classique. C’est beaucoup de répétition, de rigueur et de talent. Ça peut faire penser à Mozart in the Jungle, autour de la musique classique cette fois-ci, mais ce n’est pas une comédie !
Au contraire, Flesh and Bone est un drame intense créé par Moira Walley-Beckett, qui était productrice et scénariste sur Breaking Bad et s’affranchit de la drogue pour s’intéresser à une autre addiction.
Un véritable sentiment de malaise — digne du Black Swan de Darren Aronofsky — entoure Flesh and Bone, surtout quand les os craquent, et encore plus quand on comprend que Claire tente d’échapper à l’emprise de son frère en rejoignant l’American Ballet Company de New York…
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Des cris, du sexe, tous les ingrédients à la sauce Starz sont présents pour vous happer et vous faire suivre les péripéties de Claire, jeune provinciale qui débarque à New York et découvre avec de grands yeux la dure compétition qui sévit dans la Grosse Pomme.
Ses relations toxiques vont l’amener à prendre de bonnes et de mauvaises décisions, qui la font évoluer dans un univers pas très chaleureux…
Conclusion : révisez quand même vos partiels, mais si vous avez besoin d’une pause, direction Flesh and Bone !
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