Mise à jour du 21 mars :
Joie et félicité ! (À peu près.)
Le créateur de Flappy Bird, ce jeu démoniaque que vous avez failli oublier parce que ça fait au moins deux jours qu’on ne sort plus de parodie associée, le désormais célèbre Dong Nguyen, a annoncé… Enfin. A laissé entendre que son jeu pourrait éventuellement revenir sur le marché.
Sur Twitter, il se fait désirer.
Un choix auquel il prendrait encore le temps de réfléchir longuement, en pesant le pour et le contre — se faire du fric satisfaire les fans qui en redemandent, ou risquer de se faire harceler de ruiner la vie des gens avec une nouvelle addiction ?
C’est dur.
Mais toi, tu serais content-e ou anéanti-e, si Flappy Bird revenait ? À moins que tu aies tourné la page et que tout soit fini entre vous ? (Tu es un être humain, c’est un jeu, et tu n’as plus envie de souffrir…)
Article du 9 février :
Fans et potentiels fans de Flappy Bird, sachez que si vous devez encore télécharger l’application, il va falloir se remuer ! Son créateur, Dong Nguyen, a en effet annoncé sur Twitter qu’il n’en « pouvait plus », et que le jeu allait être retiré de l’App Store et de Google Play incessamment – probablement aujourd’hui.
« Pardon à tous ceux qui jouent à Flappy Bird, mais d’ici 22 heures je vais le supprimer. Je n’en peux plus. »
Et il a beau affirmer que sa décision n’avait rien à voir avec les problèmes légaux et les critiques qui commencent à fuser concernant un possible plagiat… on notera tout de même la coïncidence. Surtout pour une application qui lui rapportait dans les 50 000$ par jour rien qu’en publicités ! Mais Dong Nguyen ne désirait ni argent, ni cette popularité qui a ruiné sa vie…
« Je peux dire de Flappy Bird que c’est une réussite. Mais il a aussi ruiné ma vie. Alors maintenant je le déteste. »
« Les journalistes surestiment le succès de mes jeux. Je ne veux pas de ce succès. S’il vous plaît laissez-moi tranquille. »
J’avoue avoir du mal à le plaindre. En attendant, pour télécharger la Créature qui a dévoré son maître avant que celui-ci ne l’annihile à tout jamais, c’est sur l’Appstore ou sur Google Play. Vite-vite.
Article du 5 février :
Il y a à peine quelques jours, je recevais un message d’un de mes amis, vraisemblablement un poil excédé, qui me disait : « Tu feras un article sur Flappy Bird, le jeu smartphone roi des ragequits. J’ai envie de tuer quelqu’un là ».
Ne croyez pas que j’ai suivi ses directives ! En ce qui concerne les articles sur madmoiZelle, je n’écoute que mon inspiration, Mymy et le patron (oui, ben, je suis stagiaire, ça marche comme ça dans le biz, figurez-vous). Or il se trouve que c’est l’un d’eux qui a soufflé l’idée aujourd’hui.
Et c’est ainsi que moi qui ne joue presque jamais à rien parce que je suis une fille chiante, je me suis retrouvée à tapoter bêtement sur l’écran de mon téléphone en poussant çà et là de gracieux grognements d’intense frustration. Tout ça pour toi, lectorat.
Du coup, je confirme : Flappy Bird, ça peut sonner comme Angry Birds, mais il faut savoir que c’est pas le piaf qui s’énerve dans l’histoire. Si c’est jeu est addictif, c’est bien à cause de toute la frustration, toute la haine qu’il incite, puisque le but est d’aller le plus loin possible sans toucher les obstacles, tapotant à cet effet sur l’écran afin de maintenir l’oiseau au bon niveau. Comprenons-nous bien : tu frôles un tuyau, t’es mort.
Non, je sais, dit comme ça, on se demande quel est le fuck, et surtout : « pourquoi ? ». Pour autant, le jeu a fait un carton en un temps éclair, ce qui est limite trop beau pour être vrai. Voire vraiment trop beau.
Et à vrai dire, comme le fait remarquer le site Nicopik, il n’y serait pas arrivé comme ça, par magie, et le développeur de Flappy Bird, un certain Dong Nguyen, aurait triché pour mettre son jeu en avant sans publicité ni partenariat. Comment ? En s’auto-déposant des milliers de faux avis positifs à l’aide de Bots, donnant ainsi au jeu en un rien de temps une popularité qui le transporte en première page du top 10. Puis c’est l’effet boule de neige du Web…
Nul besoin, je pense, de préciser qu’Apple risque de ne pas apprécier, et que si c’est confirmé, une réprimande et un renforcement de la sécurité sont à prévoir. Une fois, mais pas deux.
Cela dit, ce petit détail ne serait pas le seul point délicat concernant Flappy Bird. Il apparaîtrait en effet que ce jeu énervant ressemble pas mal à un autre petit jeu brillamment intitulé Piou-Piou contre les cactus, développé par Kek — que vous connaissez peut-être déjà pour ses célèbres « Jeux Chiants ».
Peut-on alors parler de plagiat de Piou-Piou contre les cactus ? J’ai également testé pour vous, et, comme vous pouvez le voir sur l’image, les points communs sont plus que troublants.
Notez que Kek a lui-même posté un tweet pour demander aux internautes si c’est sa parano ou pas qui lui joue des tours — et depuis hier, il a déjà récolté plus de 700 retweets.
À noter que si Piou-Piou peut paraître au premier abord moins dangereux pour les nerfs (tu ne meurs pas direct en frôlant un cactus, par exemple), c’est trompeur : entre l’écran qui avance sans te demander ton avis si tu traînes un peu trop, et les inévitables commentaires À PEINE railleurs à chaque fois que tu perds, le risque d’envoyer valser ton téléphone sur le mur le plus proche est tout aussi élevé qu’avec Flappy Bird.
Alors, Flappy Bird, un succès mérité, ou un vilain tricheur ?
Mais surtout… Flappy Bird ou Piou-Piou contre les cactus ?
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