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Finalement les règles ne seraient pas un obstacle aux performances sportives (bien au contraire)

Selon une nouvelle étude publiée dans la revue « Neuropsychologia », les femmes athlètes auraient de meilleures performances cognitives durant leurs règles, et donc, auraient moins de risque de se blesser.

Avoir ses règles durant une compétition sportive a toujours été décrit comme une galère de la part des athlètes, notamment à cause de leurs effets. À l’image de la championne d’athlétisme Rénelle Lamote qui, en août 2023, avait témoigné des des conséquences des règles sur les sportives de haut niveau, entre le calcul de dates et douleurs durant les compétitions.

Pourtant, selon une étude repérée par le HuffPost menée par l’Institut du sport, de l’exercice et de la santé (ISEH) de l’UCL publiée dans le journal Neuropsychologia, les femmes athlètes auraient de meilleures performances cognitives durant leurs règles.

De meilleures performances cognitives même si leurs conditions physiques sont dégradées

Publiés le 17 mai dernier, cette enquête a été menée sur 241 participants, dont 96 hommes et 47 femmes sous contraception et sans règles régulières. Ils ont passé plusieurs tests cognitifs réalisés en ligne, mais aussi une grille d’évaluation de l’humeur et un questionnaire à compléter sur leurs symptômes. Le tout à compléter deux fois, à deux semaines d’écart.

À lire aussi : 3 conseils pour mieux gérer sa pratique sportive quand on a ses règles

Ainsi, les résultats démontrent que la précision, le niveau d’attention et le temps de réaction des femmes sont meilleurs durant leurs règles, ce qui aurait pour conséquence de rendre les athlètes plus efficaces sur le terrain. Ceci, même si elles se sentent en moins bonne condition physique. Ce qui pourrait, selon les chercheurs de cette étude, réduire leur risque de blessure.

Pourtant, de nombreuses précédentes recherches affirment qu’il existe bel et bien un lien entre menstruations et risques de blessure. Ce que les chercheurs justifient comme ceci : « Les théories existantes sur les causes de l’augmentation du risque de blessure chez les femmes en période de menstruation se concentrent en grande partie sur les mécanismes biomécaniques, avec peu de considération pour les déterminants cognitifs possibles du risque de blessure », ont-ils écrit dans le texte introductif de l’étude.


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