La limite d’âge nous avait laissées songeuses, comme si avant 18 ans, on ne risquait pas d’être concerné par l’idée de se protéger. Ce vendredi 9 décembre, Emmanuel Macron annonçait la gratuité des préservatifs en pharmacie pour les 18-25 ans à partir de 2023. Une nouvelle saluée par les acteurs de prévention qui ont rappelé que les jeunes adultes sont à l’heure actuelle particulièrement touchés par les IST.
« Alors je dis banco, allons-y ! » : Macron réagit aux critiques
Néanmoins, ce 18-25 ans n’a pas manqué de susciter des réactions : comment ne pas y voir une aberration, quand on sait qu’avant leur majorité, la moitié des adolescents ont déjà eu des relations sexuelles ? Pourquoi alors les exclure de l’accès gratuit à cet outil hautement utile pour se protéger soi et ses partenaires d’une IST ou d’une grossesse non désirée ? Des remarques formulées publiquement et qui sont revenues aux oreilles présidentielles :
« J’ai été pris à partie par plusieurs d’entre vous sur le fait que beaucoup de nos jeunes mineurs avaient des rapports sexuels et qu’il fallait aussi qu’ils puissent se protéger, qu’ils pouvaient avoir les mêmes contraintes financières. »
Emmanuel Macron a été convaincu et a donc pris en compte les critiques adressées à sa mesure par un « Alors je dis banco, allons-y ! » et a affirmé que le dispositif sera donc étendu aux mineurs.
Est-ce suffisant ? Comme le souligne l’organisation de lutte contre le VIH Aides, déployer et rendre accessible un ensemble de moyens de se protéger reste primordial :
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Crédit photo : Reproductive Health Supplies Coalition via Unsplash
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