C’est une histoire pour le moins surprenante que nous relate Le Point aujourd’hui : celle du fils caché d’Adolf Hitler.
Tout commence en 1914, pendant la Première Guerre Mondiale. A l’époque caporal, Adolf Hitler rencontre une jeune française dans un village de la région lilloise. Ils se cherchent, flirtent et entretiennent une longue relation sporadique, dont l’aboutissement sera la procréation d’un enfant après une soirée un peu trop arrosée. La vie de cet enfant que son père biologique ne voudra jamais reconnaître ressemblera finalement à toutes celles des « enfants de Boche » avec les critiques, la violence verbale et les jugements hâtifs que cela implique. Au bout de quelques années, sa mère, qui refuse d’en dire plus sur les circonstances de sa grossesse, préfère laisser l’éducation de son fils à un couple. Oh, et j’allais oublier : sachez, pour l’anecdote, que l’enfant en question s’appelle Jean-Marie (Jean-Marie Loret, pour être plus exacte) (si vous culpabilisez après avoir laissé s’échapper un rire mi-sarcastique, mi-triste, rassurez-vous, je crois bien que c’est normal : j’ai eu la même réaction) (par contre, je vais éviter de faire trop d’humour potache à propos de cette coïncidence. M’est avis que la mémoire de Jean-Marie Loret s’en lasse un peu) (voilà, la comparaison s’arrête là puisque ces deux hommes n’ont, me semble-t-il, que leur prénom en commun).
Ce n’est qu’au début des années 1950, soit cinq ans après la Deuxième Guerre Mondiale pendant laquelle le fils illégitime
d’Hitler a combattu aux côtés des français contre les allemands, que la mère confiera à son fils l’identité de son père biologique. Imagine l’ambiance : entre le soulagement de pouvoir enfin mettre un nom et un visage sur son ascendance et le désespoir, voire le dégoût de savoir que son père était un dictateur nazi, il y a de quoi devenir borderline. Le Point cite d’ailleurs un passage du livre que M. Loret a fait publier dans les années 1970, où il raconte qu’il a passé 20 ans à se noyer dans le travail en prenant soin de ne s’octroyer aucun loisir « afin de ne pas tomber dans l’anxiété ».
Si Jean-Marie Loret a essayé de faire officialiser son ascendance paternelle à la fin des années 1970, il a finalement choisi d’écouter les conseils de ses enfants et de son avocat et d’abandonner les démarches.
C’est fou, non ? Pour en savoir plus sur cette affaire aussi triste qu’insolite, je t’invite à lire en entier l’article du Point, publié ce matin.
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires