C’est l’heure de la sélection ciné !
Tamara Vol. 2, le teen-movie à la française
Deux ans après avoir quitté son ex, Tamara coupe le cordon et s’installe à la capitale avec sa meilleure amie. Alors qu’elles galèrent à trouver un appartement, elles décident d’emménager avec Wagner.
Mais là, horreur et damnation, Diego y vit aussi. Et il a une nouvelle copine…
Je t’avoue n’avoir pas vu Tamara, mais Clémence s’en est chargée et voilà ce qu’elle en dit :
« Ce deuxième volet de Tamara, dont madmoiZelle est la fière partenaire, aborde une multitude de sujets. Moi qui suis friande de teen movies à l’américaine, j’ai toujours regretté la faiblesse du genre en France.
J’aime les histoires de jeunes adultes qui gèrent des fortunes, ou les dépensent sans compter, les hésitations amoureuses de lycéen·nes ou encore les choix cornéliens d’étudiant·es persuadé·es de jouer toute leur existence sur un choix de master.
À de rares exceptions, je trouve que le teen movie version française manque de ce charme excentrique. Et c’est exactement ce que j’ai trouvé dans Tamara 2 : cet improbable qui me séduit, me fait rêver.
Tamara se rêve une nouvelle vie à Paris, et effectivement, elle ne se laisse aucune limite. Elle oscille entre l’excès et la contrainte en permanence.
Cette intensité est d’autant plus forte qu’en contraste, Sam entre en première année de médecine. On ne la voit pas du film, sinon en train de s’enterrer dans ses études. Hors de question de se planter.
Elle bosse comme bossent ceux qui n’ont pas le loisir d’échouer.
À côté, Tamara expérimente tout ce qu’elle peut, et la question qu’elle se pose c’est : « quelle est la meilleure manière de réussir ? » et non pas « comment faire pour ne pas échouer ».
Tamara volume 2 est LE film que j’aurais voulu voir à 20 ans, à ces moments de ma vie où j’avais trop d’envies pour pouvoir choisir lesquelles suivre.
Et voir ce film maintenant m’a rappelé que j’avais toujours le droit de suivre ces envies.
Il suffit de ne pas avoir peur d’aller vers l’inconnu. »
Au cas où tu serais passée à côté de l’info : ça lui a plu !
Les Indestructibles 2, moderne et féministe
Quatorze ans après les avoir rencontrés pour la dernière fois, ils sont de retour !
Mr. Indestructible, Elastigirl, Violette, Flêche et bébé Jack-Jack sont désormais sans le sou et forcés à vivre dans un motel miteux. Plus personne ne croit en leurs pouvoirs, et ça les attriste beaucoup.
Néanmoins, ils se font un jour contacter par un chef d’entreprise qui a à cœur de redorer leur blason. Ainsi, il leur propose une nouvelle mission, sauf qu’elle ne peut être endosser que par une seule personne, et ce sera Elastigirl.
C’est donc la maman de la petite troupe qui ira sur le terrain tandis que Mr. Indestructible s’occupera des enfants.
Le schéma classique de la famille traditionnelle vole donc en éclats et laisse place à un récit moderne et féministe !
J’ai foncé en salles hier matin pour découvrir ce nouvel opus et j’ai été séduite !
Je t’en parle d’ailleurs plus longuement dans mon troisième épisode de Kalindi à Chaud, séries de vidéos dans lesquelles je te chante mon amour pour un film que je viens tout juste de voir, sans avoir préparer quoi que ce soit.
L’objectif : que ce soit simple, accessible à tous, et surtout qu’il y ait l’émotion brute du moment où tu sors de salle. N’hésite pas à cliquer et à me donner ton avis !
À la dérive, une romance en eaux troubles
Tami sillonne le monde pour laisser son passé derrière elle.
À Tahiti, elle rencontre Richard, de 9 ans son aîné, qui navigue à bord de son propre bateau.
Ils tombent amoureux et décident de rapatrier le voilier d’un couple d’amis à San Diego, en Californie, d’où Tami est originaire.
Mais quand une tempête frappe, Tami et Richard, gravement blessé, se retrouvent à la dérive dans un océan Pacifique hostile…
Voilà ce que notre Mymy nationale en a pensé :
« J’ai souvent retenu mon souffle et laissé échapper quelques larmes.
L’héroïne est compétente, alerte, utile, sans être une super-héroïne : elle souffre, elle doute, elle sue, mais doit agir pour sauver sa vie et celle de son compagnon.
Les scènes de tempête sont puissantes et m’ont collée à mon siège.
Sam Claflin, moins « mignon » que dans de précédents rôles, s’affirme comme un acteur adulte, avec une présence forte, parfois quasi-intimidante.
En face, Shailene Woodley prend naturellement sa place dans l’oeuvre sans se laisser voler la vedette !
Une belle réussite qui m’a laissée haletante ! »
American Nightmare 4, un prequel violent
Après 3 volets qui se suivaient, l’intrigue fait cette fois-ci un bond en arrière, et nous plonge au coeur de la première purge.
Ce quatrième volet, réalisé par Gerard McMurray, s’intéresse donc à la genèse du projet, à ses origines.
Plutôt malin. De cette manière, la saga se densifie et vient encore compléter son univers global.
Je trouve ça important, d’un point de vue de la cohérence.
Enfin, nous assisterons à la première nuit, celle où l’Amérique a pu se défouler pour la toute première fois.
Je suis sortie de ce film avec un sentiment mitigé. Certes, l’ambiance globale des trois premiers volets étaient respectée, mais je n’ai pas trouvé ce nouvel opus hyper important pour la saga.
Cependant, j’ai passé un moment distrayant, et niveau violence et suspens, j’en ai eu pour mon argent.
Voilà mon esturgeon, c’est tout pour aujourd’hui mais on se retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles découvertes ciné !
En attendant passe un bon week-end, dans les salles obscures !
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