C’est l’heure de la sélection ciné hebdomadaire ! Et cette semaine, je vous emmène verser une larme devant quelques drames avant de vous propulser dans les tréfonds de l’océan, où personne ne vous entendra crier ! Héhé !
Le Château de Verre, la poésie dans le ciel
Cette semaine, madmoiZelle est la fière partenaire du Château de Verre, un film poétique qui a conquis le coeur des rédactrices et du public lors du dernier cinémadZ.
Je suis allée voir ce long-métrage signé Destin Daniel Cretton il y a quelques semaines en projection presse. Le coup de coeur a été immédiat.
Adapté de la vie et du livre de Jeannette Walls, une chroniqueuse mondaine hors du commun, Le Château de Verre suit les aventures d’une famille pas comme les autres.
Brie Larson interprète Jeannette Walls, une jeune femme ambitieuse qui écume les soirées lors desquelles elle fait forte impression. Mais Jeannette cache un lourd secret : son enfance a été bien différente de celles des gens qu’elle fréquente.
Élevée par une mère fantasque (Naomi Watts) et un père excentrique (Woody Harrelson) qui promettait de lui construire un château de verre pour qu’elle puisse voir le soleil le jour et les étoiles la nuit, Jeannette a dû très tôt s’occuper de ses frères et soeurs.
Le Château de Verre, c’est un récit souvent tendre et parfois violent qui ne peut que laisser songeur.
Malgré toutes les failles de leur famille, il ne fait aucun doute que Jeanette et sa troupe s’aiment d’un amour sincère. Un amour qui nous transporte dans les grands espaces américains, à hurler avec eux comme des loups.
47 Meters Down, l’enfer des profondeurs
En théorie, j’adore les requins
. Enfin, je les adorais avant de me retrouver nez à nez avec un individu de type grandes dents lors d’une plongée à l’Île Maurice.
Tout de suite, j’étais un peu moins jouasse que devant mon écran. Finalement, le squale s’en est allé pépère bouffer quelques poissons plus loin sans m’accorder le moindre crédit de potentielle brochette humaine.
Malgré une rencontre sans encombre, je suis remontée sur le bateau toute tremblante. Notre entrevue m’avait marquée pour toujours.
En dépit de mon effroi, j’ai encore du mal avec les films qui « diabolisent » les requins.
J’avais donc un peu peur avant de voir 47 Meters Down d’atterrir devant un objet filmique qui donne dans le sensationnel facile et accuse l’animal de tous les maux.
Mais ce long-métrage signé Johannes Roberts n’est pas de ceux-là, enfin pas complètement.
47 Meters Down, c’est l’histoire de deux soeurs (Mandy Moore et Claire Holt) qui partent en vacances au Mexique.
Elles y rencontrent deux types hyper gaulés qui leur proposent une excursion à laquelle j’aurais immédiatement dit non : plonger parmi les requins blancs, protégées par une cage.
D’abord effrayées, elles finissent par accepter. Seulement voilà, le câble qui relie la cage au bateau se rompt et les deux jeunes femmes se retrouvent larguées au fond de l’océan, à 47 mètres de profondeur. Autour d’elles rodent les requins blancs, et il ne leur reste plus qu’une heure d’oxygène dans leurs bouteilles…
Bien sûr, 47 Meters Down donne dans le grand spectacle. C’est ce qu’on attend de lui !
Mais tout son intérêt réside dans le fait qu’il en est presque pédagogue. J’ai appris plein de choses sur les comportements à adopter si j’étais un jour amenée à me retrouver dans cette situation.
Même si je ne serais jamais suffisamment inconsciente pour monter dans une cage toute rouillée sur les conseils de types que je connais depuis 2 minutes 50. Mais bon…
47 Meters Down est disponible en e-cinéma. C’est à dire sur les plateformes de VOD suivantes : SFR VOD, ITunes, Playstation, VOD TF1, FilmoTV, PluzzVAD, RakutenTV, GooglePlay, CANAL VOD, et Vidéo à la demande Orange.
Le cinéma sans bouger de chez toi, c’est un peu le futur !
Espèces menacées : l’amour, la violence et l’irréparable
Voilà trois récits familiaux qui se mêlent et s’entremêlent. Des parents inquiets pour leur gamine battue à bras raccourcis, un père exaspéré par le choix de sa fille de se marier avec un homme plus vieux que lui, et un fils qui affronte la fragilité psychologique de sa mère.
Espèces menacées, c’est une histoire de familles. Les destins croisés d’individus qui doivent faire face aux aspérités de l’existence.
Si j’étais plutôt perplexe au début, le film a fini par me prendre. Les personnages sont touchants et réalistes.
Espèces menacées réussi le pari d’être à la fois doux et terriblement âpre. Les comportements humains sont passés au crible avec une grande justesse.
Portés par un casting français 4 étoiles : Alice Isaaz, Vincent Rottiers, et Eric Elmosnino (entre autres talents), ce long-métrage signé Gilles Bourdos décontenance à certains moments mais vaut vraiment le coup d’oeil !
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