Cette semaine, les cinémas français croulent sous les bons films, donc je te préviens, le choix sera très difficile.
Entre les chef-d’œuvres spatiaux et les drames historiques, impossible de ne pas trouver ton bonheur.
Ad Astra, le chef-d’œuvre spatial de James Gray
Conseillé par Alix
J’ai été complètement absorbée par le nouveau film de James Gray, que j’aimais déjà de tout mon cœur pour La Nuit nous appartient, Little Odessa ou encore The Lost City of Z.
Toujours là où je ne l’attends pas, le cinéaste revient ici avec une odyssée spatiale happante.
Dans un futur proche, Roy McBride, magistralement interprété par Brad Pitt, est un astronaute envoyé à la recherche de son père (Tommy Lee Jones), lui aussi astronaute, alors qu’il a disparu depuis des années aux confins de notre système solaire.
Ad Astra déconstruit le mythe viril masculin (qui de mieux que Brad Pitt pour l’incarner ?) à travers une aventure incroyable, pleine de rebondissements, qui remet l’homme à sa place de grain de sable dans l’univers infini.
Ad Astra, c’est un film philosophique qui traite de la relation entre les hommes et Dieu, entre les hommes et la Terre, et entre un fils et son père.
Si l’image est stupéfiante, Ad Astra est cependant loin de la carte postale spatiale, car le voyage émotionnel de Roy McBride y est étudié de près.
La musique tout en sobriété signée Max Richter (The Leftovers) saura te transporter, et souligner les silences de la solitude d’un astronaute mis face à ses démons.
Tu sais quoi ? Je vais peut-être aller le revoir cette semaine, tiens.
Le chardonneret, la tragédie à son paroxysme
Conseillé par Kalindi
Depuis que la première bande-annonce a été diffusée, j’avais le cœur battant à l’idée de découvrir Le chardonneret, de l’Irlandais John Crowley.
Adapté du roman éponyme de Donna Tartt qui a gagné le Pulitzer de la fiction en 2014, ce film porté par les brillants Ansel Elgort et Oakes Fegley, entre autres talents, m’a sans étonnement mis la boule au ventre.
Et pour cause, Le chardonneret, c’est l’histoire de Theodore Decker, qui n’a que 13 ans quand sa mère est tuée dans une explosion au Metropolitan Museum of Art.
Cette tragédie va bouleverser sa vie : passant de la détresse à la culpabilité, il se reconstruit peu à peu et découvre même l’amour.
Tout au long de son périple vers l’âge adulte, il conserve précieusement une relique de ce jour funeste qui lui permet de ne pas perdre espoir : un tableau d’un minuscule oiseau enchaîné à son perchoir.
Je t’encourage fortement à foncer le voir au cinéma, si toutefois tu te sens les épaules pour mater un gros drame.
Portrait de la jeune fille en feu, le talent de conteuse de Céline Sciamma
Conseillé par Kalindi
Tu la connais peut-être pour avoir réalisé Naissance des pieuvres, Tomboy ou encore Bande de filles.
Après 4 ans d’absence, la cinéaste revient derrière la caméra pour capturer une histoire édifiante : celle de Marianne, une peintre qui en 1770 a dû réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui venait de quitter le couvent.
Héloïse a résisté à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne a donc dû la peindre en secret alors qu’elle se faisait passer pour sa dame de compagnie.
Portrait de la jeune fille en feu a cette année séduit le festival de Cannes où il a obtenu le Prix du scénario.
Un film édifiant à la très belle photographie, auquel je te suggère de prêter 2h de ton temps.
Alors lectrice, le choix n’est-il pas particulièrement difficile cette semaine ? Et si tu allais les voir tous, alors ?
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