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Culture

3 films sortis la semaine du 15 mars 2017

Au cinéma cette semaine, l’exploration d’une jungle impénétrable, et celle d’un élément encore plus mystérieux : les émotions humaines. Et un fantastique film de genre qu’on vous conseille absolument !

Bonjour ! Avant de découvrir les deux autres films qu’on vous conseille cette semaine, je me fends d’un laïus pour expliquer à quel point il est important de soutenir Grave.

  • Premier long-métrage pour cette réalisatrice française : Julia Ducournau
  • Film de genre français et on en a trop peu
  • Réussir avec un film de genre à traiter de thèmes essentiels

Dans sa critique, Clémence vous explique en détails pourquoi le film a été un véritable coup de cœur pour elle. Et vous savez, malgré l’unanimité critique et public, les films de genre attirent peu de gens en salles, donc n’hésitez pas à y aller !

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The Lost City of Z, la belle aventure au cinéma

The Lost City of Z pourrait devenir un classique cinématographique. Il est simple et beau. Le dernier projet de James Gray nous embarque pour un aller simple en Bolivie et dans sa jungle amazonienne.

Milieu du XXe siècle, la carte du monde est encore peu précise et il reste des territoires à découvrir et à cartographier. Percival Fawcett (Charlie Hunnam), espérant monter en grade au sein de l’armée anglaise, va explorer la Bolivie.

Dans la veine des Indiana Jones mais avec un réalisme rare, The Lost City of Z va vous surprendre plus d’une fois. Il prend son temps pour vous montrer la richesse de la jungle mais aussi le tourment incessant de l’explorateur.

Pas d’animaux terrifiants ni d’effets incroyables, juste la vie et l’authenticité des gens de là-bas. On est dans un film d’aventure, oui, mais pas d’action.

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James Gray adapte ici le livre de David Grann sur Percival Fawcett. Il ne s’agit pas d’une fiction, mais plus d’une biographie documentée, ainsi Gray peut se permettre de romancer son histoire bien plus fortement.

Plus loin qu’une découverte scientifique, c’est une véritable quête spirituelle que subit Fawcett durant trente ans avec son Lost City of Z, et peut-être que pour son Graal, il a sacrifié d’autres facettes de sa vie.

Charlie Hunnam est hanté par son rêve et l’acteur a définitivement quitté sa veste de bikers de Sons of Anarchy. Mention spéciale à Sienna Miller également dont le personnage féministe est complètement avant-gardiste vu l’époque du film.

The Lost City of Z

se regarde comme une épopée dont la fin ne ravira pas tout le monde.

1:54, analyse d’un harcèlement

Tim et son meilleur ami sont fans de physique, et se retrouvent le soir dans un parc pour faire des expériences ou juste traîner ensemble. Au lycée, ça fait quatre ans qu’ils sont victimes de harcèlement, et après un incident, Tim décide de reprendre les choses en main.

1:54, c’est le temps qu’il faut faire pour parcourir les 800 m afin d’être qualifié pour la finale.

Mélissa ne tarit pas d’éloges sur ce drame puissant et poignant. Film excellent, acteurs géniaux (le jeune Antoine-Olivier Pilon de Mommy et Sophie Nélisse), super réalisation, scénario qui déjoue les attentes du spectateur habitué à certaines trames.

À ne pas rater !

1-54

1:54 réussit habilement à se déjouer des lieux communs, qui n’épargnent pas le spectateur. On nous montre comment, face au harcèlement, se taire c’est encourager, en soulignant particulièrement la peur des témoins d’en devenir les victimes, ou le côté « je ne veux pas voir ce qu’il se passe juste devant moi et ce que cela risque de provoquer ».

Les adultes ne se rendent pas compte, sont assez largués, et les recours… quasi inexistants.

Message très fort en tout cas. Allez le voir.

À lire aussi : Harcèlement scolaire : parole aux « harceleuses »

Et à l’affiche également

À part ça, cette semaine on retrouve Alexandra Lamy dans L’embarras du choix, et sachez qu’entre Arnaud Ducret et Jamie Bamber, perso, mon choix est fait (bon, j’avoue, Ducret joue un chef cuisinier, ça fait pencher la balance).

Un autre film qui a attisé ma curiosité, c’est Mate-me Por Favor.

« Une vague de meurtres tourmente une génération d’adolescents esseulée tout autant fascinée par la sexualité que par la mort, les selfies et… Jésus… »

Je pense que ça donne une bonne idée…

À lire aussi : Cinq films sortis la semaine du 8 mars 2017


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