C’est l’heure de la sélection ciné ! Et cette semaine, je ne suis pas seule à avoir arpenté les salles.
Esther a déniché une pépite documentaire, quant à Manu, elle a été la première de la rédac’ à voir le nouveau Marvel.
Finding Phong, de découverte en découverte
https://www.youtube.com/watch?v=1oSAXi4QJQA
Tu n’as peut-être pas entendu parler de Finding Phong, réalisé par Phuong Thao Tran et Swann Dubus-Mallet. Et pour cause, ce petit film vietnamien n’a joui que d’une très petite publicité à Paris.
Cependant, je t’encourage vraiment à sortir des sentiers battus !
Par là, j’entends t’éloigner un peu des salles très fréquentées, car tu ne le trouveras pas à l’affiche. À Paris, il ne joue que dans deux salles : L’Espace Saint-Michel et le MK2 Beaubourg.
Et en province je n’en ai aucune idée.
Mais j’ai envie de t’en parler parce qu’il faut aller le voir. Je pense sincèrement qu’il est nécessaire de soutenir les petits films documentaires. D’aller les voir, d’en parler aux autres, de les pousser à y aller.
Pour ne pas que leurs témoignages meurent.
Finding Phong est de ces témoignages qui émeuvent et éduquent.
C’est l’histoire de Phong, benjamine d’une famille de six enfants, qui a grandi dans une petite ville au centre du Vietnam. Elle ne s’est jamais sentie bien dans son corps. Depuis sa prime enfance, elle se sent prisonnière d’un corps de garçon.
Lorsqu’elle débarque à Hanoï, elle se rend compte qu’elle n’est pas seule. Elle entame alors un processus de réconciliation avec elle-même.
La caméra s’introduit au plus près de son grand dilemme : subir ou non une opération chirurgicale de réatribution sexuelle…
Un jour, ça ira, social et important
Hello, ici Esther !
J’avais littéralement les larmes aux yeux dès la 3ème seconde de Un Jour, ça ira.
Il s’agit d’un film documentaire sur des enfants qui vivent dans un centre d’hébergement d’urgence car ils sont à la rue.
On suit en particulier deux d’entre eux, leur quotidien mais surtout les ateliers qui leur sont proposés pour se sortir de celui-ci : écriture de chanson et chant / écriture d’articles publiés dans libération.
Le parcours et l’histoire de ces enfants sont vraiment touchants, j’ai réellement eu l’impression d’une immersion dans leur quotidien, et je me suis de suite sentie en empathie avec eux.
La réalisation aide sans doutes à cela, avec les voix off et la bande son composée à partir des chansons des enfants ainsi que de leurs textes, mais même évoluer avec leurs parents, au rythme du centre qui s’apprête à fermer : c’est fou.
Je trouve le tout relativement militant aussi : on montre une prise en charge correcte, mais il faut garder à l’esprit qu’énormément de gens restent non pris en charge justement.
Black Panther, le blockbuster de ce début d’année
Cette semaine marque aussi la sortie de Black Panther, le dernier blockbuster des studios Marvel.
On y suit les aventures de T’challa, personnage introduit aux aficionados de Marvel dans Captain America: Civil War .
Héritier du trône du Wakanda, nation africaine qui vit recluses du monde afin de cacher ses prouesses technologiques, il doit faire face aux erreurs du passé tout en affrontant un nouvel ennemi.
Si les super-héros c’est pas vraiment ta came, tu vas quand même possiblement kiffer sur les personnages féminins.
Je porte un amour démesuré à la générale Okoye, guerrière ultime, garde du corps et cheffe des Dora Milaje, la garde royale exclusivement composée de femmes. Danai Gurira excelle dans ce rôle de femme puissante et magnifique.
Et c’est juste un exemple parmi tant d’autres car que dire de la reine Rozonda interprétée par Angela Basset ou Nakia, incarnée par Lupita Nyongo’o?
La grande découverte niveau casting restera surtout Leticia Wright qui joue le rôle de Shuri, la petite soeur impertinente de T’Challa mais aussi l’ingénieure en chef du royaume.
Ce personnage apporte beaucoup de fraîcheur et d’humour mais surtout c’est très satisfaisant d’avoir un personnage féminin reconnu pour son intellect supérieur et ses prouesses scientifiques.
Le réalisateur a également réussi à créer de toute pièce une culture africaine entière et c’est du beau travail. La culture wakandaise est faite de mythes, de traditions, de rites tribaux comme toute culture.
Un travail de recherche a été fait pour trouver les décors magnifiques et créer les costumes. La passionnée de mode que je suis a craqué devant la richesses des couleurs et des tissus.
En conclusion, Black Panther est un peu plus qu’un énième film de super-héros, c’est surtout un espoir de voir à l’avenir des films plus inclusifs et multiculturels avec des personnages complexes.
Voilà ma bonne dame, c’est tout pour aujourd’hui. On se retrouve la semaine prochaine pour découvrir de nouvelles merveilles.
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