C’est l’heure de la sélection ciné !
L’Île aux chiens, la nouvelle création animée de Wes Anderson
Le dandy Wes Anderson, qui ne réalise QUE des films géniaux, est encore une fois fidèle à sa réputation.
Plusieurs années après son joli Fantastic Mr. Fox, il retourne enfin au stop motion avec L’Île aux chiens, dont madmoiZelle est la très fière partenaire.
De quoi ça parle ?
La grippe canine se répand comme la peste, dans la ville de Megasaki, au Japon. Le maire prend une décision radicale : la mise en quarantaine de tous les chiens, sur une île au large de la ville.
Les animaux pleins de puces y vivent parmi les déchets, se bâtent pour de la bouffe, et se grattent toute la journée.
En parallèle, Atari, un jeune garçon de 12 ans, vole un avion et fonce sur l’Île aux chiens. Son objectif ? Retrouver son fidèle toutou : le brave Spots.
Arrivé sur l’île, Atari rencontre 5 chiens qui l’aideront à rechercher son compagnon et à démêler la sombre conspiration menaçant l’île, Megasaki, et leur survie…
L’Île aux chiens est une grande aventure, une odyssée tendre, à la découverte de l’amour que portent les chiens à leurs maitres et réciproquement.
Luna, l’adolescence fiévreuse
Luna est une ado du Sud, manipulée par Ruben, son fuckboy de copain pour qui elle est prête à tout.
Ce qu’elle aime, c’est traîner avec son groupe de potes, faire du scooter, soutenir son mec et boire de l’alcool.
Un soir très arrosé, elle se rend complice de l’agression d’Alex, un jeune homme maltraité par la bande.
Quelques semaines plus tard, celui-ci devient son collègue…
Luna parle des dérives de la fête, des relations amoureuses, de sexualité, et d’orientation professionnelle.
Un gros programme plutôt maitrisé par Elsa Diringer, dont c’est pourtant le tout premier film.
Il s’agit également du premier rôle à l’écran de Laëtitia Clément, l’héroïne de ce drame adolescent, dont madmoiZelle est la fière partenaire.
Kings, inspiré de violents faits réels
En 2015, Deniz Gamze Ergüven bouleversait le festival de Cannes en signant Mustang, un film d’une puissance folle sur l’emprisonnement de cinq soeurs, aux confins de la Turquie.
La réalisatrice féministe revient aujourd’hui avec un tout nouveau long-métrage, brutal mais indispensable.
Je ne connaissais pas cette période sombre de l’histoire américaine. C’est désormais chose faite.
1992, un quartier défavorisé de Los Angeles.
Millie s’occupe seule de plusieurs enfants. Certains sont les siens, d’autres dont ceux qu’elle recueille, en attendant qu’ils soient adoptés ou que leurs parents sortent de prison.
Elle ne fait aucune différence entre eux, les aime tous de manière égale.
Mais dans une ville secouée par de violentes émeutes, son équilibre familial se fragilise, s’effrite rapidement.
Pour rappel, Rodney King était un jeune homme afro-américain, passé à tabac par la police.
Après l’avoir violenté et laissé presque mort, les membres de la brigade ont été acquittés, provoquant la colère de la population.
Porté par Halle Berry et Daniel Craig, Kings m’a d’abord déboussolé avant de me convaincre. En effet, les images s’enchainent très vite. La caméra n’arrête pas de bouger, provoquant chez moi un léger tournis.
Mais tout ceci est là pour montrer l’urgence de la population, la rapidité avec laquelle on peut céder à la violence.
Je t’encourage mille fois à découvrir le nouveau Deniz Gamze Ergüven. Tu ne seras pas déçue, je pense.
Voilà ma bonne dame, c’est tout pour aujourd’hui. On se retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles découvertes !
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Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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