Live now
Live now
Masquer
films-semaine-14-12-2016
Culture

Trois films sortis la semaine du 14 décembre 2016

Cette semaine, la sélection s’attaque à Personal Shopper, Ballerina et La Jeune Fille sans mains dans les salles obscures actuellement !

C’est l’heure de la sélection des films à voir cette semaine du 14 décembre !

On vous a parlé de Cigarettes et chocolat chaud, Manchester by the Sea et Rogue One : A Star Wars Story, il est temps d’évoquer d’autres sorties : Ballerina, Personal Shopper et La Jeune Fille sans mains !

Personal Shopper, un titre qui ne révèle rien

Pour Amy, amatrice des films contemplatifs, Personal Shopper est étonnant. En y allant avec seulement le nom en tête, on est loin d’imaginer qu’on va se confronter en même temps à un thriller, à des ressorts de film d’horreur, à du spiritisme, à une critique de la société de consommation, à l’Art et j’en passe.

Sur le papier, l’histoire se concentre autour de Maureen, Américaine vivant à Paris, et personal shoppeuse d’une célébrité. Elle n’aime pas son job, mais fait avec. Sa vie bascule quand elle commence à recevoir des messages étranges sur son téléphone, qu’elle pense provenir de son frère décédé…

En réalité, il peut sembler par moment un peu « fourre-tout ». Cependant, l’image et la musique sont à tomber et le jeu de Kristen Stewart est remarquable ; j’ai vraiment l’impression qu’avec les années qui passent, elle s’améliore de rôle en rôle.

Si vous avez aimé Sils Maria, le précédent film d’Olivier Assayas avec la même actrice, vous apprécierez sans doute Personal Shopper qui pousse d’un cran le mysticisme, l’ambiguïté des personnages et les questions existentielles

.

Quelques scènes m’ont semblé un peu bancales — généralement celles avec les fantômes, mais le long-métrage a le mérite d’être un OVNI qui laisse à réfléchir. Il change des films qui sortent généralement à cette période de Noël !

Ballerina, le rêve d’étoile à portée de mains

Une réalisation franco-canadienne pour cette gamine qui rêve de l’Opéra de Paris. Félicie et Victor sont des meilleurs amis qui vont s’aventurer à Paris, l’une pour rejoindre les étoiles du ballet et l’autre pour créer toujours plus de nouvelles inventions.

La joie et l’optimisme, c’est ce que respire Félicie quand elle aspire à devenir rat de l’Opéra. Et c’est aussi ce qu’on ressent en voyant le conte de fées qui se déroule sous nos yeux. Victor et Félicie surmontent les obstacles qui se dressent sur leur route grâce à l’entraide mais aussi à des mentors qui les soutiennent.

À lire aussi : Quatre films touchants avec des mentors

Et que serait une histoire de réussite sans la rivalité qui l’entoure ? La compétition entre Félicie et Camille existe bel et bien et ça insuffle une dynamique bien différente. Pour aboutir, il faut travailler, persévérer et ne jamais abandonner ! Ce n’est pas un manque de talent parfois !

Le décor début XXe siècle contredit par une musique plus pop donne un bon coup de boost au film d’Éric Summer et d’Éric Warin, et Ballerina met des étoiles plein les yeux !

Réflexion personnelle : c’est Camille Cottin qui double Félicie, et sa voix bien particulière renforce le caractère du personnage je trouve. C’est une voix un peu rauque, pas toujours aussi claire que ce dont on a l’habitude d’entendre dans un dessin animé familial. Pour faire une comparaison, la version canadienne du personnage est doublée par Elle Fanning par exemple !

La Jeune Fille sans mains, l’animation autrement

Une deuxième animation cette semaine dans la sélection ! Le graphisme absolument fantastique place La Jeune Fille sans mains comme un projet extraordinaire et hors du commun. Sébastien Laudenbach va vous ébranler avec cette réalisation différente des autres.

L’adaptation du conte des frères Grimm sur grand écran passe par le médium du film d’animation avec des dessins à l’encre de Chine qui expriment à merveille la cruauté de cette histoire. Un meunier, dans le désespoir le plus complet, coupe les mains de sa fille pour la vendre au diable. Oui, horrible. Et ce n’est que le début.

Rien que la bande-annonce laisse présager une imagination incroyable où l’on suit les péripéties de l’héroïne… Graphiquement en plus, c’est d’une beauté extraordinaire !

Bon, vous allez voir quoi ce week-end, vous ?


Les Commentaires

3
Avatar de cleo-etc
18 décembre 2016 à 16h12
cleo-etc
La jeune fille sans mains <3<3<3
C'est magnifique, et intelligent, et poétique, c'est doux et cruel, c'est un véritable conte initiatique sur une jeune fille qui s'émancipe et trouve sa propre voie.

Je n'ai pas vu Ballerina mais ça me semble un peu fade et cliché, en comparaison...
0
Voir les 3 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin