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Culture

Douze films pour réfléchir à ton couple (à tes risques et périls)

Les films ne sont peut-être pas la vraie vie, mais ils peuvent vous faire réfléchir. Notamment sur votre couple, et c’est ce que reflète cette sélection choisie par la rédac.

L’aspect romantique d’un film n’est pas à négliger. Rares sont les fictions projetées dans les salles obscures qui n’incluent pas un arc narratif autour de la romance entre plusieurs protagonistes ou qui l’analysent d’une façon ou d’une autre.

Alors forcément, quand on voit les personnages évoluer à l’écran, ça peut faire réfléchir à notre propre situation et parfois influencer notre façon d’envisager le couple. Positivement ou négativement d’ailleurs !

Quand on y regarde de près, ce ne sont pas toujours les films d’amour qui apprennent des leçons mais tous les genres possibles… comme en témoigne le premier choix de cette sélection !

À lire aussi : Sélection de jolis films d’amour sans supplément niaiserie

Cloverfield m’a fait réaliser que je ne l’aimais pas tant que ça

  • Un choix anonyme qui ne veut pas blesser l’autre

Cloverfield raconte l’histoire d’une bande d’ami•es qui se retrouvent à une fête de départ en 2007 à New York. Ils s’amusent bien quand soudain, un monstre apparaît dans la ville et détruit tout sur son passage…

Caméra au poing, ils traversent l’île de Manhattan au péril de leur vie pour aller sauver la fille que l’un d’entre eux aime follement.

J’ai vu ce film avec mon ex, alors que nous étions ensemble depuis plusieurs années. Dans cette histoire, l’amour n’est qu’un prétexte, mais cela m’a fait l’effet d’un électrochoc : je me suis dit que je serais incapable de me mettre autant en danger pour mon copain.

Peut-être qu’avant je l’aurais été mais là, non.

Il faut dire que jusque-là, tout se passait bien entre nous. Je n’avais rien à lui reprocher. C’est juste que l’amour s’était discrètement envolé.

Alors voilà, Cloverfield m’a permis de réaliser que je n’étais peut-être plus très épanouie dans cette position confortable.

Quelques semaines après, nous nous sommes séparés.

[NdAki : j’ai juste envie de dire « oups » à cette personne. J’espère en tout cas pour l’avenir qu’elle n’aura pas à devoir subir la fin du monde pour réaliser que l’amour n’est pas présent au sein de son couple !]

Sweet November m’a fait profiter de l’instant présent

Sweet November est un petit film pas super connu que j’ai regardé quand j’étais en pleine période Keanu Reeves forever (c’était après Leonardo DiCaprio et avant Tom Hardy, pour situer).

C’est la charmante histoire d’une femme positive et délurée qui fait un pacte avec un homme surmené et très négatif. Pendant un mois, il va vivre à son rythme et apprendre de sa philosophie.

Évidemment, ils tombent amoureux… mais ce n’est pas si gnangnan, en fait. C’est un de mes films romantiques préférés !

Et en plus, il y a Jason « Lucius Malefoy » Isaacs en robe, donc j’espère vous avoir convaincu•es.

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Sweet November m’a fait comprendre une chose : il vaut mieux vivre un bonheur éphémère que ne jamais connaître le bonheur tout court, même si ça fait mal quand ça s’arrête.

À lire aussi : L’oublier, je n’y arrive pas — Celui qui est toujours dans un coin de ma tête

Je trouve que c’est important, dans un couple, de savoir prendre des risques, profiter de tous les bonheurs du quotidien, grands comme petits, et de ne pas regretter ce qu’on a vécu une fois que c’est terminé.

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Même si une rupture survient, les choses qu’on a vécues restent en nous, et il est possible de les chérir !

Je pleure toujours devant Sweet November, à cause du caractère doux-amer de ce bonheur qui ne peut pas durer. Et j’essaie de profiter, au quotidien, de toutes les petites choses que l’amour m’apporte.

[NdAki : ce qui est le plus poignant pour moi, c’est qu’en tant que spectatrice, même en sachant pertinemment que leur amour est voué à l’échec, j’ai quand même envie de les soutenir et de m’investir émotionnellement dans leur relation.]

À lire aussi : Les adorables illustrations de Puuung rappellent que l’amour est fait de petites choses

500 jours ensemble, le film qui m’a fait comprendre qu’en amour il ne fallait pas s’acharner

  • Le choix de Marina, cheffe de rubrique beauté

Ce n’est pas un spoiler si j’annonce que les deux protagonistes de 500 jours ensemble, Summer et Tom, ne se marièrent pas et eurent encore moins une flopée d’enfants, puisque dans la bande-annonce, on te livre déjà cette info.

Ce film je l’ai regardé et re-re-regardé quand j’étais célibataire, et il fait particulièrement écho en moi aujourd’hui alors que je suis heureuse en couple, car Tom (incarné par Joseph Gordon-Levitt) me rappelle la moi d’avant.

500 jours ensemble m’a fait comprendre qu’en amour il ne fallait pas s’acharner, et que parfois on commence une histoire et on réalise que l’on se rend malheureux, malgré toute la bonne volonté du monde pour faire en sorte que ça fonctionne.

Et puis la bande originale de ce film est une pure merveille ce qui ne gâche rien.

[NdAki : il paraît que « To die by your side is such a heavenly way to die… », mais bon, référons-nous au premier choix de la sélection, j’ai pas vraiment envie de mourir avec toi.]

À lire aussi : REPLAY — Comment les films d’amour nous ont-ils influencées ?

La La Land, le film qui m’a fait penser à mes priorités

  • Le choix de Margaux, cheffe de rubrique food & cuisine

Quand j’ai vu La La Land, j’étais en plein doute sur à peu près mille aspects de mon vie. Je savais à peu près ce que je voulais faire mais je ne savais pas comment, j’avais peur de blesser mon copain que j’aime de toutes mes forces.

Attention, JE VAIS SPOILER LA LA LAND, RENDEZ-VOUS À L’INTERTITRE SUIVANT SI VOUS VOULEZ PAS SAVOIR.

En sortant du ciné, j’ai pleuré sans m’arrêter pendant plusieurs jours.

J’ai pleuré parce que j’avais compris un truc hyper important : c’est pas parce qu’on aime quelqu’un qu’on va finir avec, ou qu’on va avoir un happy ending de comédie romantique.

J’ai compris qu’aimer quelqu’un c’était aussi le laisser partir pour son bien, le pousser vers le meilleur, même si la vie alternative aurait aussi pu être cool.

Je suis toujours avec mon copain, on est toujours amoureux, je sais que c’est ça que je veux pour mon couple : se tirer mutuellement vers le haut et se rendre heureux… même si ça veut dire être sans l’autre.

Je sais que si le jour de la séparation arrive, je ne regretterai jamais cette histoire et ce mec merveilleux qui se trouve être mon copain depuis plus de 5 ans.

À lire aussi : Le jour où j’ai réalisé que ma vie n’était pas un film

Mr et Mrs Smith, pourquoi mentir n’est pas une bonne idée

  • Le choix de Clémence, rédactrice en chef

Mr et Mrs Smith est sorti au cinéma en 2005, et je l’ai adoré, car je suis une grande fan de Brad Pitt ET d’Angelina Jolie, j’étais donc amplement servie avec ce casting royal.

En plus, même si j’étais encore loin d’être féministe en ces temps reculés, j’affectionnais déjà les films et séries mettant en scène des héroïnes badass. Or la Mrs Smith de cette histoire est tout sauf une potiche cantonnée aux pires stéréotypes de la ménagère de moins de 50 ans.

Angelina « fucking badass » Jolie interprète une espionne contractuelle, sorte d’agent secret en freelance. Et c’est là que l’histoire devient intéressante : elle rencontre le fameux « Mr Smith », qui se trouve également pratiquer la même activité professionnelle.

Ils vivent néanmoins une histoire assez terne de couple chiant en banlieue, jusqu’à ce que leurs clients respectifs les missionnent… pour s’entretuer. Boulette…

Spoiler alerte (mais c’est sorti en 2005 donc je vais dire qu’il y a prescription), Mr et Mrs Smith finissent par découvrir qu’ils sont tous les deux agents secrets, et qu’en vrai… ça les rapproche encore plus.

NON SANS BLAGUE ! Vous essayez de me dire que l’honnêteté et la franchise au sein d’un couple, ça soude davantage que se mentir mutuellement ?

Pardon, je me calme sur le sarcasme et je reprends : oui, Mr et Mrs Smith m’a fait comprendre cette vérité toute simple.

Mentir à quelqu’un, ça peut marcher 5 minutes, au début, c’est sûr que c’est beaucoup plus simple que d’expliquer à ton crush tout ton bagage personnel (pour Angie, c’est d’être agent secret, mais chacun sa croix j’ai envie de dire).

Sauf que si je mise sur le long terme, mentir me fera perdre du temps : c’est comme chercher à bâtir quelque chose sur des fondations branlantes… Tôt ou tard, ça finira par chanceler et s’effondrer.

Et si au cinéma, nombre d’histoires commencées par un énorme mensonge finissent bien, c’est peut-être pour nous donner le courage d’assumer et de confier à l’autre les vérités qui nous coûtent plus cher à avouer. 

Vu l’appétence d’Hollywood pour ce ressort scénaristique, j’ai l’impression qu’on a vraiment besoin d’entendre plusieurs répétitions de cette leçon.

Allons-y, alors.

Un homme idéal, pourquoi mentir n’est VRAIMENT pas une bonne idée

  • Toujours le choix de Clémence

Dans ce film, Pierre Niney publie un roman à partir du journal intime d’un Harki décédé. Ça devient un succès phénoménal, il se met en couple avec une femme tombée sous son charme d’auteur si sensible et doué…

Tu vois venir la chute ? EH OUI. Un mensonge, deux mensonges, dix mensonges plus tard le personnage de Pierre Niney est vraiment BIEN dans la merde.

Moralité ? Mentir n’est VRAIMENT PAS une bonne idée.

Hors de prix, pourquoi mentir c’est CLAIREMENT pas une bonne idée

  • Le choix très obstiné de Clémence

https://youtu.be/2ixOAaYGgps

Gad Elmaleh interprète le rôle de Jean, serveur dans un grand hôtel. Il rencontre Irène (Audrey Tautou), qui le prend pour un milliardaire… Et au lieu de lui dire :

« Ah mais pardon madame, il y a méprise, je n’ai absolument pas le compte en banque de Mark Zuckerberg, si c’est la maille qui vous fait bander, passez votre chemin j’en suis désolé (mais pas trop parce que bonjour la vénalité s’il faut avoir plus de six zéros au solde du compte courant pour mériter dix minutes de votre attention, sauf votre respect). »

Non, Jean se dit, vlà l’idée de génie, je vais me faire passer pour un milliardaire, donc.

MAUVAISE IDÉE ON VOUS A DIT.

Hitch, expert en séduction, pourquoi mentir c’est PAS la bonne stratégie on vous dit

  • Le choix de Clémence « persiste et signe » Bodoc

Je continue ? Bon. Ce fameux « expert en séduction » commence à s’enticher de la journaliste qui… va enquêter sur lui. Et quand il s’en rend compte, va-t-il s’empresser de corriger cette méprise gênante ?

Je fatigue.

Aladdin, au cas où ce serait toujours pas clair : stop le mensonge

  • Le choix « j’vous en remets une couche » de Clémence

Faut-il vraiment s’arrêter sur Aladdin ? Je veux dire, c’est un Disney, une histoire racontée aux enfants, et on vous DIT que c’est PAS un comportement socialement acceptable de MENTIR sur qui on est pour serrer de la meuf séduire sa promise.

Anastasia, car désolée Dimitri, t’as aucune excuse

  • Le choix de Clémence jusqu’à ce que tout le monde ait bien capté que mentir c’est mal

Ne nous méprenons pas, j’adore Anastasia, je suis super saucée par chaque nouvelle annonce de la comédie musicale à venir, aucune hostilité à cette franchise de ma part.

Mais Dimitri, sérieux mon gars, assume un peu. T’es un escroc à la petite semaine, c’est la vérité, donc pourquoi tu essaies d’embrouiller Anastasia comme ça ?

La prunelle de mes yeux, parce que j’ai plus aucune patience

  • Le choix de Clémence « persiste et signe et j’insiste pour la forme » Bodoc

Dans La prunelle de mes yeuxla première rencontre est une confrontation : Théo trouve Élise insolente, alors il lui parle assez mal en retour.

La jeune femme est aveugle, ce qui n’attendrit pas le moins du monde son voisin ; non pas que le handicap ait quoi que ce soit d’attendrissant, mais simplement qu’un peu d’empathie d’humain à humain n’a jamais fait de mal.

Chemin faisant, Théo commence à être intéressé par Elise… Mais il ne trouve rien de mieux pour l’approcher que de prétendre perdre la vue lui aussi.

ALERTE FUCKBOY. Ne faites pas ça chez vous.

Passengers, parce que eh ouais, mentir n’est TOUJOURS PAS romantique, même dans le futur C’EST TOUJOURS UN NON

  • Le choix de Clémence « c’est bon je pense qu’on a compris mais un dernier pour la route quand même » Bodoc

Je vais pas vous spoiler la fin de Passengers, parce qu’il vient de sortir en salles. Je vais juste révéler UN élément de l’intrigue, qui n’est pas suggéré sur les affiches et les bandes-annonces.

Donc.

En regardant cette bande-annonce, on se dit « trop romantique », deux naufragés de l’espace se retrouvent et tombent amoureux, sur ce radeau intergalactique à la dérive.

La chute du trailer est une fausse promesse, vraiment :

« Ils ne se sont pas réveillés par hasard. »

Ah mais effectivement.

Jim (Chris Pratt) est réveillé par accident, mais Aurora (Jennifer Lawrence) est sortie de son hibernation… Par Jim, que la solitude rendait fou au bout d’un an à errer seul sur le vaisseau, et qui, un soir, tombe ébahi sur le sarcophage d’Aurora, magnifique princesse endormie, mélange féérique de Blanche-Neige et de la Belle au bois dormant.

Mais bien sûr, à son réveil, Jim-pas-fiérot-fiérot-quand-même se garde bien d’avouer à Aurora que ce n’est pas le destin qui vient de la condamner à mort à vivre piégée sur l’Avalon : C’EST LUI ! Parce qu’il était tout seul le pauvre.

Je vous dis pas si Jim finit par cracher le morceau, ni comment cette belle romance cet énorme mensonge de relation manipulée évolue au cours du film, mais je dirais juste : mentir, vraiment, c’est pas une bonne idée, point.

En conclusion…

C’est fou le nombre de films qui amènent à réfléchir sérieusement à son rapport à l’autre dans un couple, de la rencontre à la séparation le cas échéant.

Mais surtout sur le mensonge quand même.

Et toi, quels sont les films qui t’ont mis une claque, en te faisant prendre conscience d’un truc à propos de toi, de ton couple ou de ton crush ?

À lire aussi : 8 films qui mettent une claque, et que tu n’oublieras jamais


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Les Commentaires

10
Avatar de PetiteMenade
2 octobre 2017 à 11h10
PetiteMenade
Aussi étonnant que cela puisse paraitre : How to Be Single
Apprendre à se connaitre à s'aimer soi-même avant toute chose, savoir vivre son célibat avec sérénité, prendre le temps de faire des choses pour soi et -surtout- ne pas se laisser absorber dans un vortex phallique !
4
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