À toi qui ne sais jamais quoi regarder pour épater tes potes, je te propose trois films dingues, chacun dans leur style. C’est tipar !
Arnaques, crimes et botanique, la crème de la crème de l’humour so British
Tout le monde connaît Snatch, qui n’est à mon sens qu’une pâle copie de son grand frère Arnaques, crimes et botanique — ou, dans sa version originale, Lock, Stock and Two Smoking Barrels. Déjà, c’est réalisé et scénarisé par Guy Ritchie.
À lire aussi : La série télé Snatch a sa bande-annonce (TAIMLÉCHIEN ?)
Et si tu es un peu pointilleux•se et que cet argument ne se suffit pas à lui-même (comment est-ce possible, saperlipopette ?!), j’ajouterais qu’il y a Jason Statham Sting — le chanteur, farpaitement — dedans et qu’à mon avis, Guy (oui je l’appelle par son petit nom, kestuvafaire ?) a repiqué le concept pour faire Snatch deux ans après.
C’est le quiproquo magnifique et délirant créé par quatre grands couillons, et amis d’enfance, à la suite d’une partie de poker à l’issue malheureuse.
Arnaques, crimes et botanique, c’est le quiproquo magnifique et délirant créé par quatre grands couillons, et amis d’enfance, à la suite d’une partie de poker à l’issue malheureuse. Je te préviens, il y a beaucoup de personnages hauts en couleurs et tu pourrais faire une insuffisance respiratoire à force de rire.
Mon seul regret est que ce film ne passe pas, mais alors vraiment pas, le Bechdel Test, puisqu’il n’y a en tout et pour tout que deux personnages féminins (sur les quinze et quelques… je ne te félicite pas Guy) d’une importance très relative.
Le Complexe du castor, le film tragicomique sur la dépression
Mel Gibson dans un rôle qui ne fait pas rire, le tout dans un film réalisé par Jodie Foster, produit par Summit qui avait également produit… Arnaques, crimes et botanique. De rien. Honnêtement, tous les acteurs de ce film jouent impeccablement, et même les personnages secondaires sont creusés et complexes.
C’est un film avec un élément fantaisiste qui parle de choses bien sérieuses et pas forcément très gaies.
C’est un film avec un élément fantaisiste qui parle de choses bien sérieuses et pas forcément très gaies. Je précise qu’il y a Jennifer Lawrence dedans, dans un rôle secondaire pas du tout inintéressant (oui, je cherche à t’appâter mais fais-moi un peu confiance, boudiou)…
Le pitch est assez barré à première vue : Walter, un quadragénaire avec une famille plutôt équilibrée et une boîte légèrement en perdition, est totalement déprimé. Pire, il est dépressif.
À lire aussi : Je suis dépressive — Témoignage
Alors qu’il touche le fond, il tente de se suicider… et se rate, avec en sanction une télé sur la gueule (littéralement). À son réveil, il se met à faire parler la marionnette-peluche en forme de castor à son bras et va s’en servir comme d’une thérapie. À moins qu’il ne s’agisse que d’une échappatoire… bref, du complexe du castor (nous y voilà). Vous m’en direz des nouvelles.
La Piel que Habito, entre obsession et complexe de Dieu
Je t’ai mis un teaser parce que je n’aime pas la bande-annonce qui, je trouve, spoile un peu des trucs importants, mais tu peux quand même la voir en cliquant ici.
Le titre signifie littéralement La Peau que j’Habite (je retranscris les majuscules), et c’est assez représentatif de ce film très intense et qui me donne une impression très aseptisée, presque clinique, et filmé d’un œil assez froid.
Il a été réalisé par Pedro Almodóvar, mais c’est probablement le plus accessible et le moins… almodovarien de sa filmographie.
Alors, il a été réalisé par Pedro Almodóvar, mais c’est probablement le plus accessible et le moins… almodovarien de sa filmographie (ovarien hihihi) (je me fatigue). Disons qu’en tant que personne vraiment pas fan du cinéma d’Almodóvar, j’ai quand même beaucoup aimé ce film cru et cruel mais qui fait cogiter, notamment sur le complexe de Dieu.
À lire aussi : « Les Amants Passagers » : du grand Almodóvar
Le film s’ouvre sur une femme. On ne sait pas trop si elle est captive ou patiente en cours de guérison. Il y a également ce médecin qui semble obsédé par elle et, visiblement, trimballe un gros bagage derrière lui.
Un événement violent va très rapidement surgir et nous plonger encore plus profondément dans la confusion. Et c’est via des bonds dans le temps que petit à petit on apprend à connaître et à comprendre les personnages, sans pour autant les relier les uns aux autres.
Oui, je suis très cryptique parce que j’ai eu la chance de regarder ce film en n’ayant uniquement vu le teaser et les effets du film étaient donc entiers. Si tu aimes ce suspense de malade, fais comme moi… Sinon, je te rappelle que j’ai glissé la bande-annonce ci-dessus et que ton ami Internet pourra te renseigner.
Sur ces notes légèrement déprimantes, voilà de quoi te gausser jusqu’à tes vieux jours, ou à défaut de quoi pousser des petits « Aaaaawww » attendris :
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Sinon ils me paraissent assez connus ces films non ? Des réalisateurs bien connus ( Almodovar, Ritchie ), un film avec Mel Gibson... je m'attendais à des films un peu moins connus que ça, je les ai tous vu donc je suis un peu déçue mais c'est vrai qu'ils sont bien