Hier, je scrollais assidûment sur un site dédié au cinéma pour trouver LE film de noël que je n’aurais pas déjà vu 150 fois, et c’était LONG.
Car j’avoue en avoir ma claque des Love Actually, The Holiday, Maman j’ai raté l’avion, Les Goonies, et autres Gremlins. Je les aime toujours d’amour, surtout le dernier cité, entendons nous bien, mais j’ai envie d’étoffer la liste.
Et comme je suis une personne hautement dévouée, j’ai pensé :
« Eh ben dis donc, pourquoi que j’irais pas faire une liste pour les lectrices ? »
Et bam, là voilà !
Krampus, le plus horrifique des films de Noël
Vous parler de cette bonne connerie made in USA me réjouit.
Krampus, c’est un produit tout ce qu’il y a de plus américain, sorte de conte de Noël mi-horrifique, mi-humoristique.
Sans être une oeuvre mémorable, et sans non plus être de grande qualité, Krampus possède tous les éléments du film de Noël un peu crétin, idéal à regarder le soir, sous un plaid chauffant (si ça existe, j’en ai un, soyez pas jalouses), en compagnie d’une copine, de muffins au Nutella et d’une bouteille de pinard.
Son casting d’une perfection toute jouissive (Adam Scott, ce bon débile d’amour, Toni Collette, David Koechner, entre autres talents) fait la part belle à l’humour.
Krampus, ça parle de quoi ?
Max a une famille dysfonctionnelle.
Alors que le comportement des uns et des autres l’embarasse, le garçon décide d’ignorer la célébration, attirant alors les foudres de Krampus, une créature mythique anthropomorphe et munie de cornes…
Le Labyrinthe de Pan, le plus rêveur des films de Noël
Si, c’est un film de Noël. Parce que Noël, c’est le moment des contes. Ceux qui ont peuplé nos nuits d’hiver quand nous étions petites.
Le Labyrinthe de Pan est une sorte de fable onirique, tout droit sortie de l’imagination du grand Guillermo Del Toro.
Certaines des créatures qu’il a portées à l’écran viennent des rêves qu’il faisait enfant. Le Faune, par exemple, a hanté ses nuits. Il en fera donc l’un de ses personnages principaux.
Il est important de (re)visiter Le Labyrinthe de Pan, et tous les personnages qui l’habitent, car c’est un lieu magnifique, pilier d’un film grandiose, récompensé par 3 Oscars.
Le Labyrinthe de Pan, ça parle de quoi ?
Ofélia s’installe chez le nouveau mari de sa mère, dans l’Espagne de l’après-guerre.
La petite fille a du mal à se faire à cette nouvelle vie et à l’homme qui en fait dorénavant partie.
Elle découvre, non loin de la demeure familiale, un labyrinthe mystérieux. Le gardien des lieux lui révèle un bien étrange secret : elle est la princesse disparue d’un royaume enchanté…
Les Parapluies de Cherbourg, le plus musical des films de Noël
ALORS. Les Parapluies de Cherbourg est l’un de mes films préférés depuis que j’ai 6 ans.
Je l’avais découvert dans la vidéothèque familiale de ma meilleure amie.
À court de dessins animés, et après s’être encanaillées en regardant Tout ce que vous avez jamais voulu savoir sur le sexe, nous sommes tombées sur une jaquette bleu turquoise.
Dessus, Catherine Deneuve s’abrite d’une pluie imaginaire avec Nino Castelnuovo…
C’était mon premier Jacques Demy. Et c’était surtout le début d’une belle histoire d’amour. Ma plus longue relation, à vraie dire. Car je n’ai cessé de l’aimer depuis.
Les Parapluies de Cherbourg a été salué par la critique et par le public lors de sa sortie en 1964. Il a même remporté la Palme d’Or et s’est ainsi fait pour toujours une place dans le coeur immense mais impitoyable du cinéma.
Moi, sur le canapé, j’étais séduite par les notes, les images, les voix, les couleurs. J’ai aimé que l’on me raconte l’amour, le grand, celui dont on ne guérit pas.
N’est-elle pas la PLUS DÉPRIMANTE mais aussi la plus jolie des comédies musicales françaises ?
Les Parapluies de Cherbourg, de quoi ça parle ?
En novembre 1957, à Cherbourg, Geneviève et sa mère Madame Emery tiennent une boutique de parapluies.
Geneviève est amoureuse de Guy, un garagiste. Mais il doit partir faire la guerre dAlgérie. Geneviève tombe enceinte et, poussée par sa mère, finit par céder à la demande en mariage de Roland, un riche bijoutier…
Les Parapluies de Cherbourg, c’est l’histoire d’un amour résigné, qui s’inscrit parfaitement dans son époque.
Si l’image, les codes, et la société qu’il dépeint ne paraissent plus très modernes, ce bijou musical reste un classique indétrônable du cinéma, qu’il fait bon regarder quand tombe la neige.
Voilà mes petites ouailles, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter un joyeux Noël placé sous le signe du 7ème Art !
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Un magnifique nanar de Noël avec des effets spéciaux de toute beauté et une musique qui reste en tête. A voir et à revoir! (Dispo sur youtube)