— Article initialement publié le 14 mars 2016
Vous connaissez probablement les Grease, West Side Story, Les demoiselles de Rochefort, Mamma Mia!, le plus récent Pitch Perfect (y a un 2 au fait) et autres douceurs musicales, j’en rajoute une couche avec une nouvelle sélection !
Mon petit péché mignon c’est quand ça chanteee, de la comédie musicale aux films en passant par les séries. Et comme les hirondelles font le printemps, j’ai sorti de l’océan de choix quatre films musicaux pas toujours très connus !
Je comprends le rejet fréquent de l’aspect ringard du genre, mais je blâme principalement l’image donnée en France, qui n’a plus grand-chose de potable depuis Les chansons d’amour… car on a une mauvaise vision de ce genre dans l’Hexagone. Pourtant, on peut y trouver de petites pépites qui illumineront votre journée.
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Bien sûr, il faut absolument chanter avec les personnages pour annoncer le beau temps (ou si vous êtes comme moi et que vous chantez très faux, ce sera pour annoncer la pluie). Si vous n’êtes pas encore familiers avec ces chansons, ne vous inquiétez pas, elles rentreront bientôt dans votre tête et votre iPod !
Rent (2005) – Ils ne voleront jamais notre liberté
- Pourquoi c’est chouette ?
C’est le premier film musical « pour adulte » (pas un Disney, quoi) que j’ai vu au cinéma. Et c’est avec lui que j’ai compris qu’un musical n’avait ni besoin d’être un dessin animé, ni d’être nunuche, mais pouvait être un drame social autour de sujets sérieux.
Rent traite du SIDA, de la transidentité, du squat… tout ça sur un décor posé à New York, dans l’East Village, qui n’est pas aussi glamour que dans Gossip Girl. Alors certes, derrière le film on décerne un véritable message moral qui frôle la leçon, mais qui ne dérange pas. Surtout quand derrière la caméra se place Chris Colombus, juste après avoir fini les deux premiers Harry Potter.
L’œuvre originale au théâtre avait été considérée à sa sortie en 1995 comme un chef-d’œuvre qui méritait le titre de meilleur spectacle de la décennie et avait forcément remporté le Tony du meilleur musical. Il faut dire que son auteur, Jonathan Larson, avait remporté le prix Pulitzer du meilleur drame. Malheureusement, il a succombé avant de voir son œuvre portée sur les planches…
- Qui chante ?
Ben quelques noms connus figurez-vous ! Idina Menzel par exemple, ou encore Jesse L. Martin (actuellement dans The Flash) sont tous deux présents dans la première version théâtrale de 1996, mais aussi Rosario Dawson, Taye Diggs, etc. Des acteurs, chanteurs, comédiens, multi-talents !
- Le titre le plus connu
Pour le coup, étant une adaptation de comédie musicale, le style est très broadwayesque, avec des passages rock. Le gros plus de Rent c’est sa dynamique de groupe, même s’il y a quelques solos sur les pistes !
Once (2007) – La ballade des gens sincères
- Pourquoi c’est chouette ?
Quand on est habitué•e aux productions à plus gros budget, avec des danses qui en jettent, Once dégage une simplicité très brute avec sa caméra qui accompagne deux personnes de la vie quotidienne.
Un artiste des rues de Dublin, fraîchement célibataire, rencontre par hasard une immigrante tchèque, musicienne également, qu’il va convaincre de chanter avec lui. Dans leurs ballades, il y a deux voix qui se complètent parfaitement, sans chichis. Un duo fonctionne quand une voix ne prend pas le dessus sur l’autre…
Ça a tellement marché qu’ils ont sorti une adaptation en comédie musicale ! Mais c’est surtout l’aspect « réaliste » qui représente le gros attrait de ce film. Vous avez peut-être déjà vu l’autre film musical du réalisateur John Carney, qui s’intitule New York Melody (avec Keira Knightley et Mark Ruffalo), et dégage ce même ressenti. Ode à la musique, comédie romantique qui ne tombe pas dans la niaiserie, Once brandit l’étendard du genre indépendant léger.
- Qui chante ?
Eh bien des acteurs inconnus, mais des têtes pas si inconnues puisqu’ils sont en fait chanteurs, qui répondent aux noms de Marketa Irglova et Glen Hansard. L’adaptation en comédie musicale à Broadway incluait Cristin Milioti (la mère de How I Met Your Mother) dans le rôle principal.
À la base, le personnage masculin avait été proposé à Cillian Murphy qui avait considéré que ses talents vocaux n’étaient pas à la hauteur des exigences du film. Et tant mieux, car sinon ça aurait perdu de l’authenticité de la banalité de la rencontre, qui parle à tout un chacun !
God Help The Girl (2013) – La mélancolie qui vient qui coule…
https://www.youtube.com/watch?v=12OD7DfVJp4
- Pourquoi c’est chouette ?
God Help the Girl c’est assez récent, pourtant ses personnages s’habillent comme Bonnie et Clyde… en vrai, ils sont juste super hipsters, mais surtout très passionnés. Toutes les chansons ont été composées par Stuart Murdoch, le leader du groupe pop-folk britannique Belle and Sebastian que vous avez potentiellement entendu dans Juno.
S’il n’en a pas fait un album, c’est qu’il trouvait le ton trop dépressif par rapport à la ligne de son groupe, et il a finalement décidé d’en faire un film qu’il a réalisé pour notre plus grand plaisir avec une image bien à lui qui correspond à son univers.
God Help the Girl comporte un charme fou, avec des paysages de Glasgow dignes des plus belles cartes postales. Eve, passionnée de musique et parolière de talent, est internée dans un centre hospitalier pour un trouble du comportement alimentaire.
À sa sortie, elle va faire la connaissance de James jeune guitariste puriste et élitiste avec lequel elle va emménager. Celui-ci va la présenter à Cassie, et le trio va former un groupe, God Help the Girl, avec la voix particulière d’Eve.
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- Qui chante ?
Eh bien un chanteur, déjà : le type mignon meneur de Years & Years appelé Olly Alexander, vu dans Penny Dreadful ou encore Skins. Ce n’est pas le seul acteur de la série de E4 puisqu’il y a aussi Hannah Murray (Game of Thrones), mais ils n’ont pas joué dans les mêmes saisons. Il y a aussi Emily Browning qui avait déjà poussé la chansonnette dans une reprise de Sweet Dreams dans Sucker Punch !
- Sinon, Belle and Sebastian, c’est ça
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Sunshine on Leith (2013) – I will walk 500 miles !
https://www.youtube.com/watch?v=yHkSiFqEID0
- Pourquoi c’est chouette ?
Cette fois-ci, découvrez The Proclaimers, le groupe écossais qui vous fera marcher 500 miles. Ce film est sans doute le plus réussi de cette sélection sur le plan de la mise en scène et la cohérence de l’intrigue.
Les personnages secondaires ont leur petit moment musical avec un couplet par-ci et par-là, mais surtout, l’histoire (d’amour et d’amitié) qui se passe à Édimbourg, reflète vraiment l’essence des Proclaimers dans leur attachement à la ville et ce côté bon enfant. C’est drôle et touchant.
Quel feel-good movie ! Les chorés sont assez simplistes pour être accessibles à des danseurs amateurs, et ça rajoute une touche de charme kitsch. Les acteurs-chanteurs s’en sortent super bien, ils s’éclatent, et nous on les écoute et regarde en fredonnant. Clairement, ça faisait longtemps que j’avais pas été autant emballée par un film musical aussi guilleret.
- Qui chante ?
George MacKay, le petit de Pride, mais aussi plein d’acteurs britanniques dont vous connaissez le visage mais pas forcément le nom : Jason Flemyng, Peter Mullan (Boy A), Freya Mavor (Skins) entre autres, avec un fort accent écossais pour la plupart. La différence avec les autres films, c’est que là, on dirait que ce ne sont pas de grands chanteurs, mais Dieu qu’ils s’amusent, et ça m’a enthousiasmée !
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