Aujourd’hui, c’est la journée du bonheur. Célébrons la comme il se doit !
Allez, on lève les yeux vers le soleil d’un air inspiré, on prend une profonde inspiration, on sourit, et on est content.
Voilà quelques films qui te donneront peut-être envie de te jeter sur le premier lampadaire venu, pour entamer avec lui une jolie valse. Comme tous les connards heureux dans les films (merci d’arrêter tout de suite avec ce poncif).
Good Morning England, le plus rock’n’roll
Réalisé par Richard Curtis et porté par un joli gratin en les personnes de Tom Sturridge, Philip Seymour Hoffman, Rhys Ifans, pour ne citer qu’eux, Good Morning England a enchanté la critique et le public lors de sa sortie en 2009.
À l’époque, l’intégralité de mon entourage me beuglait des « mais meuf, faut que t’ailles voir ce fiiiiiiilm » et des « c’est la meilleure chose sur terre » ou encore des « oh my goooooooood ».
Je me suis donc empressée de ne pas le voir, par esprit de contradiction, et de changer d’amis (c’est faux, si vous me lisez, je vous aime).
J’ai donc découvert cette merveille d’humour, de loufoquerie et de rock’n’roll sur le tard, parce que je suis relou.
Mais franchement, je suis tellement heureuse d’avoir un jour acheté le DVD.
Good Morning England, c’est 2h15 de bonheur pur. L’histoire de joyeux lurons, sur un bateau perdu en mer du nord, qui animent une radio pirate. EN TRÈS TRÈS GROS.
Si ce n’est pas encore fait, je te conseille de le voir, puis de l’oublier, pour avoir le plaisir de le redécouvrir dans quelques années (ma passion).
La vie rêvée de Walter Mitty, le plus onirique
J’ai rencontré Ben Stiller (virtuellement bien sûr), en 2001 au cinéma. J’allais voir Zoolander et clairement, j’étais pas prête. Zoolander = génie. C’est ma seule certitude dans la vie.
Depuis, j’ai aimé presque chacune de ses comédies, qu’il soit à la réalisation ou à l’acting.
En 2014, l’homme aux 200 casquettes s’est lancé dans la création d’un film qui a illuminé le box-office. Une fiction ambitieuse et audacieuse, sorte d’OVNI dans un paysage cinématographique parfois très uniforme.
Ce cocktail philosophique, blindé de métaphores, d’allégories et d’éléments du rêve est porté par Ben Stiller lui-même, ainsi que par Kristen Wiig et Shirley MacLaine.
De quoi ça parle ? De Walter Mitty, un homme ordinaire au quotidien banal. Il n’est heureux que lorsqu’il s’évade dans ses rêves, se perd dans ses pensées.
Mais un événement survenu dans la réalité le pousse à reconnecter. Il se lance alors dans une aventure extraordinaire, qui va marquer sa vie pour toujours.
Deux heures après avoir embarqué à bord de cette odyssée onirique, tu auras un sourire béat, j’en suis certaine.
Moonrise Kingdom, le plus… le plus… andersonien
Honnêtement, quand je pense Moonrise Kingdom, je pense Wes Anderson. Parfois, certains films sont assez dissociables de leurs créateurs. C’est à dire qu’on ne sait pas forcément qui les a réalisés. Et qu’on s’en fiche.
Parfois, c’est l’inverse.
Par exemple, il suffit à n’importe quel spectateur un peu habitué au cinéma d’Anderson pour reconnaitre ses oeuvres au bout de 2 secondes.
Quelque chose dans le traitement des couleurs, dans le cadrage, dans la composition des personnages et dans la gestion du récit.
C’est le cas de Moonrise Kingdom. Deux secondes suffisent à démasquer son démiurge.
Tu ne l’as pas vu ? Voilà de quoi il s’agit :
Sur une île au large de la Nouvelle-Angleterre, au cœur de l’été 1965, Suzy et Sam, douze ans, tombent amoureux.
Ils concluent alors un pacte secret : s’enfuir ensemble. Mais c’était sans compter sur leur famille, qui fait tout pour les retrouver.
Seulement voilà, une tempête qui s’approche des côtés va semer le trouble dans la vie de la communauté…
Alors ouais bon, ça a pas l’air hyper feel-good dit comme ça. Mais en fait, ça l’est à 200 pour cent.
Comme d’habitude, la magie de Wes Anderson opère, et le bonheur nait. Oui, tu m’as démasqué, c’est moi qui écris les discours des Miss France !
Nos Jours heureux, le plus français
Voilà, il y a « heureux » dans le titre. Ce qui justifie déjà la présence de ce film dans cette sélection.
Réalisé par le joyeux duo Eric Toledano et Olivier Nakache, Nos jours heureux m’a fait hurler de rire lors de sa sortie en salles, notamment pour ses quelques répliques cultes comme :
ou encore :
VOILÀ. Je suis déjà hilare.
Je revois cette bonne tranche de connerie et de tendresse au moins une fois par an, et j’en sors toujours avec un air de ravie de la crèche. Telle est ma vie.
Le pitch ?
C’est la première fois que Vincent Rousseau dirige une colonie de vacances.
À peine arrivés à bord du bus, certains gosses commencent déjà à lui casser les bonbons.
Entouré d’une belle bande de grands enfants, en la personne des moniteurs, Vincent va devoir gérer tous les aléas d’un camp de vacances.
L’humour de Nos jours heureux fonctionne toujours autant sur moi, même après le millième visionnage. J’aime chacune de ses vannes à la con, et chacun des acteurs.
Grâce à lui, je retourne mentalement en colonie de vacances, où petite je ne voulais jamais allée mais d’où finalement j’étais toujours triste de revenir.
Nos jours heureux sent l’été. Celui des rires, des activités nulles à chier et surtout des premiers roulages de pelles approximatifs.
Big Fish, le plus merveilleux
Big Fish est une fable généreuse signée Tim Burton, conteur devant l’éternel.
Un film où vivent librement les sorcières, les géants, les loups-garous et l’amour immortel. Entre réalité et fantasmagorie, Burton laisse planer l’ombre de la délicatesse.
Le synopsis ?
Edward Bloom est un père aimant mais fantasque.
Son fils William adorait écouter les histoires qu’il lui racontait lorsqu’il était petit. Seulement voilà, William est désormais adulte, il est même marié, et ne supporte plus les histoires de son père.
Pour lui, elles ne sont que fadaises. Mais Edward étant atteint d’un cancer dévastateur, William retourne à son chevet, après des années d’absence.
Enfin disposé à écouter son père, William et sa femme (Marion Cotillard) le laissent leur conter l’histoire de sa vie, en essayant de discerner le vrai du faux.
Dans Big Fish, réalité et fantasme se mêlent, s’entremêlent et se réconcilient. La frontière entre l’un et l’autre n’existe plus. Plus rien ne compte que le bonheur.
Et on va conclure là-dessus.
Je te souhaite le meilleur des jours du bonheur possible.
N’hésite pas à sourire à ton prochain, même si celui-ci est un parfait trou de balle. On pourra refaire la gueule les 364 jours prochains.
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