Des poupées, on en a eues sur nos étagères, dans nos malles à jouets et parfois même dans notre lit. Pourtant, elles s’avèrent parfois être de bien mauvaises compagnes comme le prouvent ces 5 films dont elles sont les héroïnes.
The Boy, le film d’horreur (avec une poupée) le plus audacieux
The Boy, c’est la bonne surprise de l’année 2016. Une belle photographie, un rythme haletant et une actrice de talent (Lauren Cohan, connue pour son rôle de Maggie dans The Walking Dead) viennent renforcer un scénario de qualité.
- Ça parle de quoi ?
Greta Evans, une superbe jeune femme, vient de décrocher un job plutôt étrange. Un couple de personnes âgées lui confie la mission de baby-sitter… une poupée.
Un travail qu’elle prend un peu à la rigolade et dont elle néglige certains aspects avant de se retrouver confrontée à des situations de plus en plus bizarres.
L’horreur s’immisce alors doucement dans le film avant d’exploser avec virtuosité. Brillant jusqu’au bout, le réalisateur William Brent Bell nous bringuebale d’illusion en illusion en déjouant parfaitement les pièges du film d’horreur dans lesquels il est souvent facile de tomber.
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Annabelle, le film d’horreur (avec une poupée) le plus cauchemardesque
Annabelle, le film sur la poupée de The Conjuring, est devenu, en l’espace de quelques années, résolument incontournable.
Réalisé par John R. Leonetti, il peut aussi bien faire cauchemarder les enfants que les parents. Et pour cause, Annabelle joue sans cesse sur la problématique des relations parents/enfants.
Encouragée par le succès de ce premier spin-off, la société New Line Cinéma s’est lancée dans la production d’un deuxième volet, cette fois-ci réalisé par David F. Sandberg (déjà derrière le bien flippant Dans le noir). Annabelle : la création du mal est d’ores et déjà sorti dans les salles obscures.
- Ça parle de quoi ?
Mia est enceinte de son premier enfant. Un soir, son mari John rentre du travail avec un immense paquet cadeau. Dedans, une grande poupée.
Un présent qui ravit Mia car il va venir compléter sa collection de figurines en porcelaine.
La nuit, le jeune couple se fait agresser par deux membres d’une secte satanique. La femme qui les attaque finit par mourir et une goutte de son sang coule dans l’œil de la poupée. À partir de ce moment-là, Mia va être témoin d’événements de plus en plus étranges. Le calvaire de la future maman commence.
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Dead Silence, le film d’horreur (avec une poupée) le plus sexy
Réalisé par James Wan (le nouveau maître de l’horreur qui se cache notamment derrière The Conjuring I et II et les deux premiers volets d’Insidious), Dead Silence met à l’honneur l’adorable bouille de RYAN KWANTEN (mais si, souvenez-vous, c’est Jay dans Summerland).
- Ça parle de quoi ?
Un homme (RYAN KWANTEN) revient dans sa ville natale bien décidé à élucider le mystère qui plane autour de la mort de sa femme.
Il comprend rapidement que sa chère et tendre aurait été victime d’un fantôme ventriloque qui continuerait à vivre à travers ses marionnettes… Un scénario a priori bien perché qui s’avère finalement plus rigolo que flippant.
Jeu d’enfant, le film d’horreur (avec une poupée) le plus classique
Chucky et sa face pleine de cicatrices ont fait transpirer des générations de pauvres chérubins. Jeu d’enfant, réalisé par Tom Holland, est le tout premier volet d’une saga longue comme le bras (on compte pas moins de 6 opus). Un long-métrage qui s’est imposé au fil des années comme l’indétrônable du film d’horreur pour enfants.
Et devinez quoi ? le cauchemar n’est pas terminé ! Chucky reviendra en grandes pompes courant 2017 pour nous glacer de nouveau le sang dans Cult of Chucky.
- Ça parle de quoi ?
C’est l’anniversaire d’Andy Barclay. Et pour ses 6 ans, sa mère a décidé de frapper fort. Elle lui offre une poupée parlante bien en joues prénommée Chucky. Et le petit garçon voue un véritable culte à son nouvel ami. Lui seul connaît le secret de Chucky : il a plein de talents, notamment celui de commettre des crimes…
https://www.youtube.com/watch?v=yy9y0lsk6JA
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Les poupées du diable, le film d’horreur (avec une poupée) le plus vintage
Réalisé par Tod Browning, cinéaste de génie qui est à l’origine de monuments d’épouvante (Dracula, La monstrueuse parade, pour ne citer qu’eux), Les Poupées du Diable est un classique du genre.
Sorti en 1936, ce long-métrage est un petit bijou de cinéma à la fois délicat et furieusement flippant (pour un film en noir et blanc).
Point de ressorts horrifiques superflus (STOP AU JUMP SCARE, PAR PITIÉ) mais plutôt de la suggestion et de l’élégance. Un film qui selon moi mérite le titre de chef-d’œuvre.
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- Ça parle de quoi ?
Dix-sept ans après avoir été injustement jeté en prison, un ex-banquier parvient à s’évader avec son compagnon de cellule. Un savant fou qui travaille sur un procédé permettant de miniaturiser les hommes et de leur faire obéir aveuglément à ses ordres. À en faire des pantins, en somme…
Je vous vois venir. Ok, il n’y a pas vraiment de poupées dans ce film. Seulement des hommes miniaturisés et asservis. Mais j’avais envie de vous faire découvrir cette merveille.
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