Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat commercial avec Metropolitan. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Le genre du fantastique ne connaît pas de limite créative, et il comporte souvent des univers où on a aimé et où on aime toujours s’échapper. Des films considérés comme cultes à la corde nostalgique, la rédac vous présente ses titres favoris pour rester dans l’ambiance de Quelques minutes après minuit qui sort le 4 janvier.
L’imagination d’un enfant est une source inépuisable de créativité, et c’est pourquoi on suit avidement les contes avec Conor, à travers ses yeux. Il faut dire que le gros avantage de ces histoires c’est de pouvoir les interpréter selon ton niveau de lecture, et on ne comprend pas tous la même chose.
En tout cas, le film de J.A. Bayona a su donner une réflexion nouvelle et s’adresse aux petits et aux grands.
Si tu le souhaites le voir en avant-première à Paris, rendez-vous au CinémadZ le mardi 3 janvier à 20h Réserve ta place maintenant !
À lire aussi : Quelques minutes après minuit, du papier à l’écran
Souvent, les films qui nous ont marquées le plus remontent à notre enfance, quand le visionnage nous a apporté émerveillement et magie. L’adaptation cinématographique du livre de Patrick Ness pourrait bien produire le même effet sur vous, même si vous n’êtes plus un•e enfant !
Edward aux mains d’argent
La sélection commence par du culte, du très culte, nul autre que le film que Tim Burton conseille lui-même aux gens qui n’ont jamais vu l’une de ses réalisations : Edward aux mains d’argent. Et Fanny confirme le choix du maître.
À lire aussi : Nos Tim Burton préférés : tour d’horizon d’un réalisateur culte
Comment te dire, Edward aux mains d’argent ? Que j’ai découvert par hasard, à la télé, parce qu’il n’y avait rien d’autre. Et qui est juste le meilleur film de tous les temps. Et je ne faisais que pleurer, et j’avais envie d’être pote avec lui, et je voulais absolument des buissons taillés en forme de dinosaure dans mon jardin.
Je comprends mieux sa passion pour le DIY maintenant. Laïla confirme que le film ne fait pas vraiment peur, mais pleurer, clairement.
Jumanji
Dans le terrifiant drôle, Louise, notre chargée des podcasts, cite Jumanji. Forcément. Et il donne des cauchemars et il te coupe l’envie de jouer à des jeux de plateau pendant un moment, mais bon.
Le rôle culte de Robin Williams ne sera jamais oublié tout simplement parce que le film passe encore chaque année à la télé, et il y a fort à parier qu’il sera difficile à détrôner parmi les classiques du cinéma.
Jumanji mettait les enfants assez mal à l’aise et intriguait tellement les adultes, c’était aussi un film qui s’adressait à toutes les générations avec cette morale : il faut affronter ses peurs.
En plus, comme ça se passait dans la vraie vie, Louise reconnaît que le film ne la rassurait pas vraiment quand même.
https://www.youtube.com/watch?v=QJe_5UJc7j8
Tellement bien. J’avais un peu peur aussi, j’avoue. Ce jeu me fascinait, mais en même temps, je me disais toujours « mais pourquoi vous jouez à ça alors que vous risquez votre putain de vie ? ». Bon, je ne disais peut-être pas « putain » à 10 ans.
J’en profite pour rappeler au passage que Jumanji se voit doter d’un remake qui sortira l’an prochain avec Dwayne Johnson et que ce n’est plus un jeu de société mais un jeu vidéo ! Ah la technologie…
Le Labyrinthe de Pan
Quant à Amy, elle plonge encore plus dans la frayeur, et c’était clairement pas une flipette quand elle était gamine.
Je suis peu films fantastiques maintenant, à 23 ans, mais quand j’étais petite j’en regardais beaucoup plus. J’ai toujours été fascinée par Le Labyrinthe de Pan, et surtout cette histoire de tracer une porte avec de la craie pour t’emmener partout : j’adore ce projet.
Il est vrai que le film de Guillermo Del Toro ne s’adresse pas forcément à un public très jeune, même si l’héroïne l’est assez. D’ailleurs, J.A. Bayona avec L’orphelinat avait attiré l’attention de Del Toro qui figurait comme co-producteur du long-métrage. L’ambiance et l’atmosphère sombre sont assez similaires.
À vrai dire, certaines personnes ont comparé Quelques minutes après minuit et Le Labyrinthe de Pan, à cause des noms attachés aux deux projets bien entendu, mais aussi grâce à l’esthétisme du monstre. Pour ma part, je pense que le second est quand même plus effrayant que le premier, et qu’ils sont assez différents dans les thèmes abordés.
À lire aussi : 5 films d’Halloween qui font frissonner (mais pas que)
Charlie et la chocolaterie
On enchaîne sur un film, avec deux versions, qui prend sa place dans cette sélection. Il s’agit de Charlie et la chocolaterie, la première version datant de 1971 sous le titre Willy Wonka and the Chocolate Factory en VO alors que la version de 2005 adaptée du livre de Roald Dahl s’intitulait tout simplement Charlie et la chocolaterie.
Ce sont Esther et Louise qui le mentionnent comme un souvenir indélébile, que ce soit les couleurs pop de la version plus récente ou les fantastiques salles de la chocolaterie dans la précédente.
Dans mon enfance, un des films fantastiques préférés qui arrive direct, c’est Charlie et la chocolaterie. J’aimais tellement l’histoire de Charlie et tous les personnages autour !
Le nombre de blagues faites à mes parents sur l’idée de « Daddy, je veux un écureuil », et j’étais presque jalouse de la petite qui devient élastique après s’être transformée en grosse baie (je faisais de la gym et la voir aussi flexible c’était merveilleux).
Charlie et la Chocolaterie — mais le vieux, hein ! Je l’ai regardé en boucle ! Je voulais tellement goûter toutes les confiseries et j’adorais le mec qui jouait Willy Wonka, même si chaque fois, à la fin, je ne comprenais pas pourquoi il devenait hyper méchant, et j’espérais que ça change la fois d’après… j’avais pas compris le concept du film.
À lire aussi : Test – Quel héros de film fantastique vintage es-tu ?
L’Histoire sans fin
Enfin, en dernier, je vais pour ma part citer L’Histoire sans fin, avec le fameux Bastien Balthazar Bux. Comme plusieurs œuvres citées dans cette sélection, et comme Quelques minutes après minuit, il s’agit d’une adaptation de livre.
L’histoire contient une mise en abyme également, ici Bastien plongeait dans L’Histoire sans fin, alors que dans le nouveau film de J.A. Bayona, le monstre raconte des contes à Conor.
https://www.youtube.com/watch?v=naGPEX1dbVQ
Je me rappellerai toujours du moment où Atreyu voit son poney Artrax mourir pour survivre aux marécages de la mélancolie… Et cette phrase culte, « Ceci est une autre histoire, qui sera contée une autre fois »…
Il y a des véritables messages qui t’aident à grandir, et ça m’avait fascinée à l’époque comment ce garçon commun et carrément pas héroïque se retrouvait transformé et sublimé dans une aventure fantastique, et je me disais que moi aussi, je pouvais être l’héroïne de ma propre histoire, ou du moins, changer les choses.
C’est pareil pour Conor, il veut voir les choses évoluer pour lui, et il n’a pas à affronter les obstacles seul. À la fin de l’histoire, il en sortira grandi, comme tout le public quel que soit son âge. Pour le héros et son entourage, la leçon peut s’avérer dure, mais le film n’en devient que plus beau.
Et vous, quels sont vos films fantastiques favoris dont vous vous rappellerez toujours ?
Quelques minutes après minuit sortira le 4 janvier !
Les Commentaires