The Paperboy, de Lee Daniels
Le réalisateur de Precious change de registre avec The Paperboy (adaptation du roman éponyme de Pete Dexter), un thriller moite se déroulant en Floride en 1969. On y suit le reporter Ward James (Matthew McConaughey) et son frère Jack (Zac Efron) enquêtant sur un condamné à mort, Hillary Van Wetter (John Cusack), à la demande de sa sulfureuse compagne Charlotte (Nicole Kidman) qui le croit innocent.
Un grand merci à Fab qui m’a aidée à enrichir cette chronique en qualifiant le film de « Mouaaaarf« . Si la salle semblait mitigée à l’issue de la projection, mélange de huées et d’applaudissements, les critiques en ligne sont unanimes : trop trash, trop de provoc’ facile, mais une performance à saluer de la part de Nicole Kidman, pour qui on parlerait déjà de nomination aux Oscars.
Post Tenebras Lux, de Carlos Reygadas
Reygadas est un cinéaste majeur au Mexique et un habitué de Cannes, puisque
Post Tenebras Lux est son troisième film (sur quatre, excusez du peu) à y être présenté en compétition officielle. Il est célèbre pour son cinéma contemplatif et esthétiquement très poussé, ce qui peut en rebuter certain(e)s. Dans cette nouvelle œuvre, il conte la vie de Juan et de sa famille, « émigrés » de Mexico vers la campagne profonde, un nouveau monde à la fois hostile, superbe et fascinant.
Certaines critiques sont positives: on parle d’un film profond, « confus mais sublime« . Mais sans surprise, un tel film d’auteur en laisse beaucoup frustrés ou indifférents : on bâille chez Le Figaro, on s’agace sur Ecran Large. Post Tenebras Lux est réservé à ceux et celles qui n’ont pas peur du cinéma contemplatif, complexe, voire expérimental.
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