Article initialement publié le 15 avril 2019
En partenariat avec Eurozoom (notre Manifeste)
Si tu as été bercée au rythme des Hayao Miyazaki, mais aussi des Katsuhiro Ōtomo, des Masaaki Yuasa et autres Isao Takahata, tu dois être avide de trouver de nouveaux films d’animation japonaise à voir ! Quelle meilleure occasion pour cela que le 28 octobre, Journée mondiale du cinéma d’animation.
Quelques films d’animation japonaise pour compléter ta collection
L’animation japonaise a quelque chose de particulier, une saveur nostalgique, des couleurs exaltantes, qui personnellement me titillent un bouton dans le cerveau.
J’éprouve un sentiment d’exaltation quand je fais avaler le DVD de Souvenirs goutte à goutte à mon ordinateur, par exemple (même si le film est désormais disponible sur Netflix !)
Et si je dois admettre être un peu restée bloquée dans les années 90 en matière d’animation japonaise, certains films plus récents sont eux aussi parvenus à se faire une place au soleil de mon cœur.
En voici quelques uns qui s’attaquent à un sujet complexe et essentiel : l’adolescence.
Liz et l’oiseau bleu, le plus musical
Hyper poétique, Liz et l’oiseau bleu suit les pérégrinations adolescentes de deux jeunes femmes liées par une forte amitié.
Nozomi et Mizore sont toutes les deux musiciennes. Elles sont à la fois très semblables mais aussi différentes sur plusieurs points.
Par exemple, Nozomi est une jeune femme extravertie et très populaire à l’école, doublée d’une talentueuse flûtiste.
Mizore quant à elle est beaucoup plus discrète, presque timide, et joue du hautbois. Mizore admire Nozomi sa camarade, sans trop la jalouser, même si l’envie se lit parfois dans ses grands yeux.
Mizore vit dans la crainte que leur dernière année de lycée ne signe aussi la fin de leur amitié…
Heureusement, quand leur orchestre commence à travailler sur Liz und ein Blauer Vogel (Liz et l’oiseau bleu), Nozomi et Mizore croient voir dans cette œuvre romanesque le reflet de leur histoire adolescente.
Liz et l’oiseau bleu c’est un film follement délicat qui saura te toucher en plein dans ton petit cœur.
Cette nouvelle réalisation de Naoko Yamada, qui avait signé l’année dernière l’excellent Silent Voice, est hyper émouvante et m’a personnellement arraché quelques larmes. En plus, le film est disponible sur Prime Video.
Fireworks, le plus romantique
Fireworks, c’est le film d’animation qui a créé l’événement début 2018.
Romance fantastique produite par le studio Shaft, Fireworks nous a fait vivre un jour d’été en plein hiver.
Nazuna, une très jolie et discrète collégienne, trouve un singulier objet sur le bord d’une plage.
De retour à l’école, elle propose à Norimichi, un jeune homme épris d’elle, de s’enfuir en sa compagnie. L’objet trouvé le matin même pourrait bien alors changer leur destin…
Délicat et soigné,Fireworks propose une vraie belle réflexion sur le bazar que met l’amour dans le cœur des adolescents.
Romantique sans être cucul et bien rythmé, Fireworks saura sucrer tes soirées moroses à paresser devant la télé.
Your Name, le plus rêveur
Your Name est mon coup de cœur animé de 2016.
Il était sorti au mois de décembre, un peu avant Noël. Période pendant laquelle j’avais bien besoin de rêverie et surtout de couleurs, pour contrer les paysages ternes de la capitale.
Your Name a agi comme un coup de fouet, ou plutôt comme une potion magique fuschia et turquoise, aux couleurs de l’affiche.
J’en suis ressortie avec des étoiles plein les yeux et l’envie d’aller me coucher pour rêver comme Mitsuha et Taki.
Your Name, c’est l’histoire de Mitsuha, une adolescente emprisonnée dans une existence qui ne lui correspond pas.
Elle aimerait quitter ses montagnes natales pour s’installer dans la grande ville.
Taki, un jeune homme qui vit à Tokyo, ne veut quant à lui qu’une seule chose : vivre à la montagne.
Lorsqu’elle rêve, Mitsuha vit dans le corps de Taki, à Tokyo. Un rêve si limpide qu’il semble réel… Le garçon rêve, pour sa part, qu’il est dans le corps de Mitsuha.
Your Name, c’est un vrai remède anti-déprime et surtout une juste analyse des sentiments humains.
Je me suis pas mal retrouvée dans le personnage de Mitsuha, cette adolescente qui fantasme tout ce qu’elle n’a pas.
Makoto Shinkai a réalisé un film qui rend justice aux tourments (amoureux ?) qu’on rumine quand on a 17 ans !
Voilà douce lectrice, tu as désormais de quoi nourrir encore ta passion pour l’animation japonaise.
Tu en as d’autres d’ailleurs, toi, des films d’animation sur l’adolescence à me conseiller ?
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Crédit de l’image à la Une : © TOHO CO., LTD.
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