Live now
Live now
Masquer
film-amour-juive-guerre-mondiale
Culture

« Je suis enchanté » raconte une histoire d’amour en 1942 (et ça fait frissonner)

L’amour prend parfois une tournure tragique. Je suis enchanté raconte l’histoire de Paul et Eva pendant la Seconde Guerre mondiale. Un seul conseil : préparez vos mouchoirs.

Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec le Nikon Film Festival. Conformément à notre Manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.

Mise à jour du 1e février 2017 — Ce court-métrage figure parmi les finalistes pour Prix du Jury du Nikon Film Festival 2017 ! Tu peux retrouver la liste des finalistes du Nikon ici.

Article initialement publié le 29 novembre 2016Je suis enchanté, c’est l’histoire de Paul et Eva. Un couple amoureux qui décide, après deux ans, de se fiancer. Pour eux, ce n’est malheureusement pas la bonne époque. La jeune femme est juive et nous sommes en France, au début des années 40.

S’aimer n’est pas suffisant quand le père de Paul décide de dénoncer dans une lettre Eva afin de l’éloigner de son fils.

« Il est évident que cette jeune femme cherche à rehausser sa condition en se mariant avec un aryen. »

Ce film présenté au Nikon Film Festival a été réalisé par le collectif OA. Il ne dure que 2 minutes et 19 secondes. Le temps d’une très longue claque.

je-suis-enchante-nikon-film-festival

Pour regarder Je suis enchanté, cliquez sur l’image (il faut désactiver Adblock)

Les lettres de dénonciation, une réalité souvent ignorée

Les lettres de dénonciation sont une réalité souvent occultée de la guerre. On apprend pourtant, dans un article datant de 2013 de Rue89, qu’on peut aisément en trouver.

Si on en a aussi peu entendu parler, c’est qu’un dossier judiciaire ne peut être consulté qu’au bout de 75 ans. Pour ceux datant de 1940, il aura donc fallu attendre 2015, une date relativement récente.

Un autre souci, c’est la difficulté pratique d’y accéder. Certaines sont mal inventoriées, d’autres simplement placées dans des endroits méconnus du grand public.

Alors, si cette histoire vous a touché•es, vous pouvez voter pour soutenir le film en cliquant ici !

big-court-metrage-alzheimer-nikon-film-festival


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.

Les Commentaires

2
Avatar de GrandeMarine
5 février 2017 à 09h02
GrandeMarine
C'est tiré d'une histoire vrai non?
J'avais entendue parler d'une histoire très très semblable dans un reportage sur la 2nde Guerre Mondiale
0
Voir les 2 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin