La photosynthèse est le nom du processus par lequel les végétaux chlorophylliens (les plantes vertes) absorbent le dioxyde de carbone présent dans l’air, et rejettent de l’oxygène. Cette réaction se produit sous l’effet de la lumière du soleil.
C’est pour cette raison que l’on respire beaucoup mieux quand on se promène aux abords d’une forêt, mais que ta grand-mère t’as toujours dit qu’il ne faut pas dormir avec trop de plantes vertes dans ta chambre : la nuit (sans lumière du soleil), les plantes ne réalisent pas la photosynthèse, elles ne produisent pas d’oxygène. (en vrai, avant d’asphyxier par plante verte, tu es large).
Pour en savoir plus sur la photosynthèse, tu peux t’infliger cette vidéo courte mais légèrement soporifique (je la vends bien, je sais) :
La photosynthèse est donc un processus plutôt indispensable à la vie. D’où l’importance de ne pas raser les forêts, enfin pas tout de suite, pas tant qu’on n’aura pas trouvé une autre source de production d’oxygène.
Ou une planète de rechange, au choix.
La feuille artificielle, le poumon du futur ?
Julian Melchiorri, un jeune ingénieur du Royal College of Arts, a réussi à développer une feuille de synthèse.
Concrètement, il a utilisé des protéines de soie pour réaliser la structure, et a réussi à y intégrer des extraits de chlorophylle (présents dans les chloroplastes des cellules végétales, et qui sont responsables de la photosynthèse) afin de donner à ces feuilles artificielles les mêmes propriétés que les feuilles naturelles.
Pour les voyages d’exploration dans l’espace ?
Les applications pratiques de cette invention sont TRÈS cool. Il suffit de regarder les images extraites de la vidéo d’explication, qui en présente quelques-unes !
On peut concevoir des lustres et abats-jour en feuilles de synthèses, afin d’augmenter le recyclage de l’air dans les espaces urbains. On peut utiliser ces plantes artificielles pour créer des « poumons » au sein des villes : des façades entièrement recouvertes de feuilles de synthèse, des « nids » sur les toits…
On peut aussi faire ça en augmentant les surfaces dédiées aux espaces verts dans les villes, me direz-vous. Certes. Mais peut-on emmener des espaces verts à bord des vaisseaux d’exploration spatiale ? Pas vraiment.
C’est surtout cette potentielle application concrète qui nourrit mon enthousiasme pour cette découverte. Plusieurs problèmes pratiques rendent pour l’instant impossibles les voyages de très longue durée dans l’espace. Les réserves d’oxygènes en font partie.
Impossible d’emmener des végétaux dans l’espace : les plantes ne peuvent pas se développer à gravité zéro (en apesanteur). Pas de gravité, pas de plantes, pas de plantes, pas de photosynthèse. Pas de palais, pas de palais.
Or ces feuilles artificielles pourraient bien devenir, à terme, une solution de production d’oxygène à destination des voyages d’exploration dans l’espace.
À quel point c’est génial ? Pandora, nous voilà ! (Enfin… Je m’emballe peut-être un peu…)
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
Moi aussi je me suis posé la question de la durée de vie (et de "l'entretien" de ces feuilles. Que se passe-t-il si la boue/la poussière recouvre la feuille ? Est-ce que c'est assez solide pour en faire des abat-jour et des surfaces d'immeuble ?
Je trouve l'idée vraiment bonne mais j'aimerais en savoir plus aussi