Publié le 22 août 2018
Bienvenue dans le monde merveilleux des paraphilies ! Ce terme désigne l’ensemble des intérêts sexuels qui sortent du cadre dit « classique » de la sexualité.
La page Wikipédia qui leur est consacrée en recense plus de 90. Une liste assurément non exhaustive, puisque comme les exemples qui suivent vous le montreront, TOUT est possible.
Parmi ces préférences hors normes, on trouve le bien connu mais pas toujours compris fétichisme des pieds, ou encore le large spectre des pratiques BDSM. Mais les paraphilies, c’est bien plus vaste que ça.
Et puis, il existe des fétichismes dont on n’entend JAMAIS parler et qui peuvent paraitre surprenants tant ils sont éloignés de ce que la société nous présente comme excitant.
Voici 6 paraphilies dont je n’aurais jamais pu soupçonner l’existence.
Je comprends pas mais je respecte
L’éproctophilie, le fétichisme du pet
J’ai découvert le fart fetish en cherchant à savoir s’il y avait du porno sur Instagram.
La réponse est non, sauf donc si voir une meuf péter dans un legging vous excite, et dans ce cas-là le hashtag #gassygirl est fait pour vous.
On trouve aussi des vidéos pour amateurs et amatrices de prouts sur les sites pornos. Ce sont en général des femmes qui pètent, mais certains hommes pratiquent aussi, le plus souvent dans le cadre d’une relation de domination.
Le pet est alors utilisé comme une punition (ce qui a du sens après tout)… et apparemment, plus c’est bruyant et odorant, mieux c’est.
La forniphilie, le kif d’être un meuble
Toujours dans un contexte de soumission/domination, la forniphilie, aussi appelée objectification, est une pratique qui consiste à réduire le partenaire à l’état de meuble.
Cela peut faire appel au bondage pour contraindre et immobiliser le corps de la personne objectifiée qui peut jouer le rôle d’une chaise, d’une table…
Est-ce que les forniphiles se branlent sur le catalogue IKEA ? Je ne sais pas.
Le bouboupisme, ou le plaisir de tâter du téton
Tripoter les tétons de son ou sa partenaire est considéré comme une paraphilie « mineure » car assez répandue.
Je savais déjà qu’il était possible de jouir par les seins, mais j’ignorais que ce penchant portais un nom aussi marrant. Perso, j’ai hâte de pouvoir le caser dans une conversation.
La fierté de connaitre des mots compliqués
Le godivisme (mais c’est peut-être un mythe)
Au risque de décevoir les passionnés de barbecue, le godivisme n’a rien à voir avec les godiveaux. Pas de lien non plus avec l’utilisation de godes d’ailleurs.
Cela désignerait en fait l’excitation sexuelle provoquée par le fait de se montrer nu·e sur un cheval, et par extension sur un vélo ou une moto.
Des trolls demandent sur des forums comment concilier leur godivisme et leur phobie du cheval, mais à part ça aucune source fiable ne confirme l’existence réelle de cette tendance.
Si tu es godiviste, merci de te signaler dans les commentaires !
La formicophilie, comment vous dire…
Ami·es des insectes bonjouuuuur !
La formicophilie est fait pour toi si tu kiffes être chatouillé·e et/ou piqué·e par des insectes (QUI N’AIME PAS ÇA ??).
C’est le fantasme de crouler sous de petits insectes, comme les fourmis. Au quotidien, ça me paraît assez difficile à mettre en œuvre, à moins d’avoir des contacts chez Fort Boyard…
Hey sexy
Le fantasme d’être une vache
Chercheur en sexualité et psychologue, Justin Lehmiller a passé 2 ans à interroger plus de 4000 Américain·es sur leurs fantasmes.
Il en a tiré un livre intitulé Tell me what you want (Dis-moi ce que tu veux) et, bonne âme, il partage quelques-unes de ses découvertes sur son site.
Pour lui, le fantasme le plus intéressant rencontré dans sa grande enquête est celui décrit par une participante comme « la vache humaine ». Il raconte :
« Cette femme voulait être attaché au milieu de la ville où elle aurait été gavée de force aux hormones pour entraîner une lactation constante.
Les gens auraient la possibilité de la traire et d’avoir des relations sexuelles avec elle à n’importe quel moment. »
Tout comme Justin Lehmiller, j’ai découvert par la suite que ce fantasme de la traite n’est pas si rare et bénéficie de catégories dédiées sur certains sites pornos.
Il ne concerne pas seulement les femmes, car des hommes aussi rêvent de se faire traire la bite par une gentille fermière qui récolterait leur « lait » dans un seau. Ainsi soit-il.
C’est pas vegan
Voilà mon chat pervers, j’espère que cette liste t’aura permis de belles découvertes et te fera te sentir moins seul·e si l’un de ses fétichismes te parle !
N’hésite pas à créer un compte anonyme du genre « MeuhMeuhDu43 » si tu n’oses pas raconter tes fixettes sexuelles à visage découvert dans les commentaires !
À lire aussi : Comment j’ai appris à assumer mes fantasmes
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
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