Angoulême 2017, c’est fini ! On y était et c’était intense.
Outre le Grand Prix sur lequel j’ai déjà donné mon avis ici, les gagnant•es du Festival international de la BD ont été dévoilé•es samedi soir. Le tout au cours d’une remise de prix qui a fait moins de furieux•ses que l’année dernière.
Le palmarès d’Angoulême 2017
Voici donc la liste des primé•es :
- Paysage après la bataille par Eric Lambé et Philippe de Pierpont dans la catégorie Fauve d’Or
- L’homme qui tua Lucky Luke de Matthieu Bonhomme pour le prix du public Cultura
- C’est qu’il faut de terre à l’homme de Martin Veyron pour le prix spécial du jury
- Chiisakobé de Minetaro Mochizuki pour le prix de la série
- Mauvaises filles d’Ancco pour le prix révélation
- La jeunesse de Mickey de Tebo pour le prix jeunesse
- Le club des divorcées tome 2 de Kazuo Kamimura pour le prix du patrimoine
- L’été Diabolik d’Alexandre Clérisse et Thierry Smolderen pour le prix du polar SNCF
- Biscoto, le journal plus fort que costaud par l’Association Biscoto éditions pour le prix de la BD alternative
Mes avis sur le palmarès d’Angoulême 2017
J’ai plusieurs avis à propos de ce palmarès !
Je suis un peu déçue par le Fauve d’Or,
pour commencer. Je plaçais toutes mes billes sur Shangri-La de Mathieu Bablet, qui a beaucoup fait parler de lui tout le long du festival.
Pas mal de conférences portaient sur l’album, qu’on retrouvait d’ailleurs dans beaucoup de sacs des visiteurs et visiteuses.
Et puis j’aime beaucoup le travail qui est réalisé au label 619 chez Ankama, l’éditeur à l’origine de l’album, et je trouve qu’il aurait mérité une reconnaissance.
Autre déception : l’absence de comics ! La bande dessinée américaine était pourtant bien présente dans la sélection officielle. Mais aucune ne s’est retrouvée en tête de classement.
On a quand même eu droit à une exposition sur les héros et héroïnes Marvel à l’occasion des 20 ans de Panini, mais ça reste assez léger !
L’Asie à l’honneur au festival d’Angoulême
Par contre, les auteur•es asiatiques étaient à l’honneur cette année ! Entre les japonais Minetaro Mochizuki et Kazuo Kamimura et la coréenne Ancco, le festival d’Angoulême a prouvé que le franco-belge n’était plus son unique valeur.
Moi-même, j’ai acheté une BD japonaise et une autre chinoise dans les rayons du festival. Il y a vraiment du très bon côté BD asiatiques, alors n’hésitez pas à vous y intéresser !
Ainsi s’achève cette 44e édition du Festival international de la bande dessinée. Allez, on dit que l’année prochaine on prime des BD américaines, et plus de femmes bédéistes !
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