Coucou toi !
Ce dimanche c’est Hélène qui vient te parler avec une tendresse nouvelle du bas de son corps : fesses, hanches et cuisses dans ce nouveau Corps à coeur Coeur à corps.
Si tu n’as pas suivi, il s’agit d’une série de témoignages illustrés, mettant en avant des personnes qui ont décidé d’avoir un regard plus positif vis-à-vis de leurs complexes physiques.
Il ne s’agit pas de se sentir bien À TOUT PRIX (ça suffit les injonctions, oh !) ou de dire qu’il y a des complexes plus importants que d’autres, mais d’observer les chemins que prennent différentes personnes pour se sentir plus en paix avec elles-mêmes.
Tous les corps sont différents, ça te dit de les célébrer avec moi chaque semaine ?
Les illustrations sont faites par mes petites mains et à partir de photos envoyées en même temps que le texte. J’en reçois plusieurs et je choisis celle qui m’inspire le plus.
Donc, sans plus attendre, le témoignage de cette semaine.
Je m’appelle Hélène, j’ai 23 ans.
J’ai un rapport un peu conflictuel avec mon corps depuis que je suis gamine. Mais plus le temps passe, plus je l’accepte. En ce moment, je suis de plus en plus confiante en moi.
Malheureusement, certains complexes restent un peu trop bien accrochés dans mon esprit. Le plus gros d’entre eux est la taille de mes fesses et de mes cuisses. De mes hanches aussi, finalement, c’est un tout !
J’ai toujours eu une morphologie fine, ventre plat, petits seins, buste très long, dos musclé grâce à mon travail physique. En bref, j’adore le haut de mon corps.
Mais dès que l’on passe plus bas que la taille, ma morphologie n’a rien à voir. Hanches larges, fesses pas rebondies mais très volumineuses, capitons, vergetures, cuisses larges, jambes très courtes. Un effet « cul bas » qui a tout pour me déplaire.
Depuis le début de mon adolescence, j’ai toujours porté des short de bain à la piscine ou à la plage, parce que j’avais honte. Cela jusqu’à cet été.
Car bien que je n’assume pas le bas de mon corps, mes ex et mon copain actuel adorent mes formes. Je ne sais pas si c’est grâce à leurs compliments, à ma façon de me voir dans leurs yeux, ou simplement par dépit, sachant que je ne changerai jamais de morphologie, mais je commence petit à petit à m’aimer.
J’ai donc commencé à oser mettre un bas de maillot de bain qui montre mes formes, pas trop, juste de façon à ce que je sois à l’aise. Et j’ai poussé un peu plus loin.
Un shooting photo. Avec un photographe que je connais intimement. Poser en sous-vêtements, une première pour moi. Le photographe m’a mise suffisamment en confiance, et ce fut une expérience vraiment dingue.
Les photos me plaisent. Je me plais.
Je me suis trouvée pas si mal, et j’ai décidé que mes complexes n’avaient qu’à aller se rhabiller !
J’ai toujours mes grosses fesses et mes grosses cuisses. Je suis toujours pas très bien proportionnée. J’ai toujours 3 tailles de plus en bas qu’en haut.
Mais je l’accepte. Gentiment.
Je ne fais que conseiller cette expérience aux femmes de mon entourage qui sont complexées par leur corps. Ça n’efface pas le complexe, mais ça permet de se voir à travers l’oeil de quelqu’un d’autre, d’un photographe qui sait voir la beauté du modèle et qui ne voit pas les blessures internes.
Osez !
Témoigner sur ses complexes, ça fait quoi ?
J’ai également demandé à Hélène de faire un retour sur cette expérience : témoigner et voir son corps illustré, ça fait quoi, qu’a-t-elle ressenti ?
Wouhaou j’adooooore ton travail ! Cette illustration est vraiment magnifique je suis sur le cul !
Le fait d’avoir participé à cette expérience mais également d’avoir lu les autres témoignages de cette série m’a fait me rendre compte que finalement, je suis loin d’être la première à avoir des complexes, et que surtout, ce n’est pas grave !
J’ai commencé à aller nager quelques fois par semaine, mon complexe est toujours présent, mais plus faible, plus en retrait. En parler aide, et oser me montrer en maillot devant tout plein d’inconnus m’a prouvé que tout le monde s’en fiche de la taille ou la forme de mon postérieur, et ça libère !
Cette illustration, je la trouve vraiment magnifique. On dirait un case de BD, elle raconte une histoire et c’est vraiment chouette.
Elle met en avant exactement ce qu’il faut et donc je m’y reconnais totalement, et surtout, c’est beau. C’est pas un 34 tout lisse, tout bombé « comme il faut » et peut être que c’est justement là qu’est la beauté. Et quel bien ça fait.
Toi, oui, toi qui as lu avec attention. Toi qui as envie de dire à ton corps que tu veux enterrer la hache de guerre. Que même s’il y a des jours avec et des jours sans, ça serait déjà un premier pas de partager ton expérience.
Bienvenue dans Corps à cœur Cœur à corps !
Concrètement, si tu veux participer, qu’est ce que je te demande ?
Le témoignage sera en 2 parties : un texte et une illustration.
- Le texte, c’est toi qui l’écris : tu m’expliques ton rapport à ce(s) complexe(s), pourquoi tu as envie de changer de regard dessus, comment tu t’y prends…
- Pour l’illustration, j’ai besoin de 5 photos de cette partie de ton corps et/ou de ton corps en entier.
Tu peux les prendre seul·e ou avec un·e proche; l’essentiel est que ça soit ton regard avant de devenir le mien. Ça peut être un exercice difficile, j’en ai conscience, donc je laisse le plus de liberté possible ! Mise en scène, spontanéité… c’est toi qui vois.
Je choisis la photo qui m’inspire le plus et j’en fais une illustration.
Envoie-moi ça à lea.castor[at]madmoizelle.com avec « Corps à cœur Cœur à corps » en objet du mail !
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Les Commentaires
Moi j’aime les maillots de bains à gros nœuds sur les cotés (je crois que je n’ai que ça d’ailleurs), je suis assez satisfaite de l’équilibre : maillot, fesses, nœuds que ça donne.