Live now
Live now
Masquer
femme-celibataire-positive
Développement personnel

4 leçons retenues de mes 3 ans de célibat

Le célibat est souvent peint comme un fardeau dont il faut se défaire au plus vite. Mymy a vécu 3 ans sans flirt, sans sexe, sans mec, célibataire, quoi ! Et elle en a retenu plein de choses.
C’est la Journée Mondiale du Célibat ! Retrouve tous nos articles sur le sujet par ici !

Il y a quelques années, je me suis retrouvée célibataire pour la première fois. Pas la première fois depuis longtemps, non : juste la première fois, en tout cas depuis que j’étais devenue adolescente, depuis mon « premier ».

Pendant près de dix ans, j’ai été cette fille qui navigue de couple en couple, ou qui a toujours au moins un mec avec lequel « c’est compliqué ».

Avec mon lot de relations toxiques ou juste nulles dans le lot.

Et puis après une rupture plutôt propre avec un ex, c’était fini. J’avais rien. Plus rien. Pas de plan cul, pas de mec à qui envoyer un sexto impromptu, pas de flirt par Messenger.

Au niveau sentimental comme sexuel, j’étais seule.

Ça a duré trois ans, et il y a eu des moments compliqués, je ne vais pas vous le cacher. Sur la fin, surtout, le célibat me lassait.

Je commençais à croire qu’il y avait un problème avec moi, pour qu’aucun garçon ne veuille partager plus qu’une relation sexuelle légère. Je n’étais pas simplement seule : je me sentais seule.

Et puis j’ai rencontré mon amoureux (yay OkCupid), et je suis heureuse.

Mais pendant la majorité de cette période, j’ai été heureuse aussi ! Pleinement, complètement. Voici ce que j’ai découvert en 3 ans de célibat.

Je n’ai pas autant besoin de sexe que ce que je pensais

Je me suis toujours considéré comme une personne plutôt portée sur le sexe. J’aime le pratiquer, j’aime en parler, je ne suis pas spécialement pudique sur le sujet.

J’aime le sexe tout doux, le sexe sans lendemain, le sexe avec du BDSM dedans, le sexe même un peu raté.

big-sexualite-positive-saine

Mais je n’ai pas besoin de sexe, pas autant que ce que je pensais, en tout cas.

Pendant la moitié de ces 3 ans de célibat, je n’ai eu aucune relation sexuelle. Chaque soir, je me couchais seule ; chaque matin, je me réveillais seule.

Et ça ne me manquait pas.

Je n’ai pas cherché à en avoir. Je ne suis pas sortie dans des bars, en talons et rouge à lèvres. Je n’ai pas squatté les sites de rencontre.

Je n’ai pas écrit un petit « Coucou ♥ » à chacun de mes anciens partenaires en espérant que l’un d’entre eux soit dans le coin.

J’ai appris que je peux tout à fait vivre longtemps sans sexe et sans frustration, tant que ma vie me convient en général.

À lire aussi : Le sexe n’est pas sacré pour moi, et c’est pas grave, promis

Notez bien que je distingue le sexe de la masturbation, qui a toujours et fera toujours, je pense, partie de ma vie quasi-quotidienne !

Au bout d’un moment, c’est revenu. À la fois tout doucement, et tout d’un coup.

Au sortir d’un dîner, un garçon m’a embrassée. Quelques semaines plus tard, il est venu chez moi, et on a fait l’amour sur mon lit éclaboussé de soleil.

Pour l’anecdote, j’étais munie d’un magnifique (non) plâtre à cause d’une double fracture de la cheville. Ça ne nous a pas empêchés de nous amuser !

Ensuite, il est parti. Et je n’ai plus eu d’autre relation sexuelle pendant encore plusieurs mois. Ça ne me manquait toujours pas !

Je suis contente de savoir que le sexe est un plaisir que j’apprécie, mais dont je n’ai pas besoin pour être épanouie.

Et en parlant de ça…

J’ai appris à être heureuse avec moi-même

Ce qui est bizarre, c’est que comme j’avais toujours été en couple, depuis un jeune âge, je ne me « connaissais » pas vraiment.

Je ne savais pas qui était l’adulte que j’étais devenue, pas totalement en tout cas. J’étais toujours « l’amoureuse de », en plus d’être juste moi.

big-age-adulte-decouvertes

J’ai passé 3 ans avec juste moi.

Je connaissais mes défauts, bien sûr, mes sales manies et mes petites habitudes, mes sensibilités et mes goûts. Mais là, j’étais la seule à vivre avec.

Je pense qu’être célibataire pendant des années m’à aidée à m’aimer, mais aussi à m’améliorer. Pas pour quelqu’un d’autre, cette fois-ci. Pas pour trouver l’amour non plus.

Juste pour moi.

J’ai fait des longueurs de piscine chaque semaine, pendant un moment. J’ai fait grandir des amitiés. J’ai cuisiné. J’ai écrit. J’ai lu. Rien que pour moi.

L’adage dit qu’on ne peut pas être heureux avec quelqu’un tant qu’on est pas heureux avec soi-même ; je suis assez d’accord.

C’est d’ailleurs ce qui a fini par me blesser, quand je me sentais seule et que les garçons ne voulaient pas de moi. Le fait d’avoir enfin réussi à me trouver super-chouette… et que les mecs qui me plaisent ne partagent pas mon avis !

big-confiance-en-soi-couple

J’ai appris que je me monte trop vite la tête

Comme je vous l’ai dit, au bout d’un moment, j’ai eu envie d’être de nouveau en couple.

Ce lien me manquait, cette confiance en l’autre, cette relation à entretenir comme une graine qui un jour deviendra un arbre centenaire.

J’ai pris pour des preuves d’amour de petites tendresses anodines, j’ai cru avoir un « truc spécial » avec environ chaque garçon qui visitait mes draps…

Je me suis pris la tête, j’ai souffert et j’ai pleuré parce que je me montais le chou alors qu’avec le recul, il était évident que ces mecs ne voulaient pas de relation sérieuse avec moi.

big-rupture-amour-non-reciproque

Et ce n’est même pas comme s’ils me le cachaient : la plupart me l’ont très clairement dit !

Quand j’ai fini par rencontrer mon amoureux, les choses ont été vite, et surtout de façon très calme, très sereine.

Je n’avais plus à rester éveillée la nuit en décortiquant chaque geste, chaque texto, chaque parole. C’était plutôt clair qu’on se plaisait.

Alors maintenant, parce que j’ai pris cher à cause de mes propres conneries, je me remets plus souvent en question.

Je me souviens que parfois, ce que je prends pour des certitudes ne sont que mes propres interprétations, flouées par mes propres désirs et mes propres espoirs.

À lire aussi : Cinq leçons de couple que j’ai apprises avant de rompre

J’ai appris à ne plus avoir peur d’être célibataire

Je n’avais pas spécialement peur d’être célibataire, mais je ne savais pas à quoi ça ressemblait. Avoir un mec, pour moi c’était aussi évident qu’avoir deux bras, deux jambes, que de respirer !

Je craignais un peu de super-mal vivre le célibat le jour où j’y serais. D’être cette meuf qui pleure en regardant Love Actually avec son chat.

big-temoignages-celibat-perles-loses

Et puis j’ai été célibataire pendant 3 ans. Célibataire, et heureuse. Avec mes moments de seum, ouais, comme toujours dans la vie. Avec mes joies et mes fiertés, aussi.

Alors même si je ne souhaite pour rien au monde me séparer de mon copain, je ne suis plus inquiète à l’idée d’être célibataire.

Je sais que mon statut amoureux ne me définit pas, que je sois seule ou non. Je ne suis ni « la meuf de », ni « la meuf célibataire ».

Je suis une femme, une amie, une pote, une collègue, une cheffe, une confidente, une soeur, une fille, une ex, une auteure.

C’est quand même vachement plus intéressant, les choses nuancées, non ?

À lire aussi : Tu es la seule célibataire de ton entourage ? Ce n’est pas sale


Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

Les Commentaires

14
Avatar de Magali_2705
13 novembre 2017 à 19h11
Magali_2705
Merci d'avoir eu le courage de dévoiler ton intimité tout en gardant beaucoup de pudeur.Beaucoup de filles se reconnaîtront, moi la première (je ne suis plus célibataire depuis 3 ans mais je l'ai été pendant 7 ans).Ton article permettra je pense aux célibataires de prendre du recul et de dédramatiser ;-)
2
Voir les 14 commentaires

Plus de contenus Développement personnel

priscilla-du-preez-nF8xhLMmg0c-unsplash
Développement personnel

Bye bye les jugements : 6 astuces pour vivre sa vie sans se préoccuper des autres

1
niklas-hamann-Pe4gh8a8mBY-unsplash
Développement personnel

Épuisée mais satisfaite : l’art de bien terminer sa journée

david-clode-0lwa8Dprrzs-unsplash
Bien-être

Parler de tout et de rien à ses amis : pourquoi ça fait du bien

Group_of_girls_friends_sunny_happy_–ar_32_–stylize_0_145ed698-37ae-4333-9936-5edb99a9d068
Développement personnel

Comment trouver des amis qui vous soutiennent et vous inspirent ?

41
pexels-liza-summer-6382633
Santé mentale

« Ma psy m’a appris à comprendre et accepter mes émotions sans lutter contre elles » : Louise a testé cette nouvelle façon de suivre une thérapie

Source : @Photo de David Eluwole
Bien-être

Avoir un passe-temps régulier serait bon pour la santé mentale et c’est la science qui le dit 

pexels-koolshooters-attente waiting mode – format vertical
Développement personnel

Waiting mode : pourquoi sommes-nous bloqués toute la journée lorsqu’on attend un rendez-vous ?

15
Faites-ce-test-et-on-vous-dira-quelle-très-mauvaise-résolution-prendre-pour-2022
Développement personnel

Faites ce test et on vous dira quelle très mauvaise résolution prendre pour 2024

9
Maré-Mananga-la-chorale-afro-féministe-qui-va-vous-donner-envie-de-donner-de-la-voix
Musique

Attention, cette chorale afroféministe va vous donner envie d’en rejoindre une direct

5-langages-amour-test
Développement personnel

Langage de l’amour : ce test révèle votre manière préférée de donner et recevoir de l’amour

27

La vie s'écrit au féminin