Ce vendredi 15 octobre, France 5 diffuse le documentaire Une femme à la tête de Dior, par Loïc Prigent, autour de Maria Grazia Chiuri. À la fois pionnière et clivante, la grande couturière se révèle sur plusieurs mois.
Elle fait partie des rarissimes femmes à la tête d’une grande maison du luxe français aujourd’hui. Maria Grazia Chiuri a en effet été nommée directrice artistique de Dior en 2016.
Fondée en 1947 par Christian Dior, la marque habille les femmes depuis près de 75 ans. Mais elle n’avait jamais été dirigée par l’une d’entre elles, avant Maria Grazia Chiuri. C’est donc presque une révolution en soi.
Et celle-ci méritait bien un documentaire, Une femme à la tête de Diorde Loïc Prigent. De quoi mieux comprendre cet événement historique à l’échelle de l’industrie.
Maria Grazia Chiuri, première femme directrice artistique de la maison Dior
Un haut qui a fait couler beaucoup d’encre (et qui est toujours en vente aujourd’hui, pour la modique somme de 620€ sur l’eshop de Dior).
Si certaines personnes crient au féminisme-washing, Maria Grazia Chiuri continue de mettre en avant des femmes artistes, intellectuelles, et artisanes, à travers chacune de ses collections, et de visibiliser le féminisme via les décors de ses défilés, des séries de podcasts (les Dior Talks) et des ouvrages.
Mais peut-on faire du féminisme un fonds de commerce comme un autre ?
Le documentaire Une femme à la tête de Dior suit et interroge le female gaze de Maria Grazia Chiuri
C’est cette dynamique féministe qu’interroge aujourd’hui le journaliste mode Loïc Prigent à travers un documentaire diffusé ce vendredi 15 octobre 2021 sur France 5 à 22h25 : Une femme à la tête de Dior.
Le documentariste a suivi Maria Grazia Chiuri pendant plusieurs mois, pendant la création de la collection Dior Croisière 2022 (qui a défilé en mai 2021).
Plus que la confection de différents vêtements, notamment inspirées de la mythologie grecque, c’est donc aussi une interrogation de ce qui tient ou non du female gaze et du féminisme, depuis l’épicentre du luxe, au sein d’une industrie bâtie par, pour, mais aussi contre le corps des femmes, où les hommes font beaucoup trop la loi.
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