Publié le 12 octobre 2018.
J’aime bien sucer.
C’est d’ailleurs une pratique que je prends très au sérieux. Je m’applique, je veux faire plaisir, je veux faire ça bien. Je me considère comme une excellente suceuse de zizi, si j’en crois les retours de mes partenaires sexuels.
Il faut dire que je me suis largement documentée sur des sites comme madmoiZelle et auprès de potes experts et expertes du sujet. Ma garantie : chacune de mes pipes sera meilleure que la précédente.
Mais à vouloir voler trop près du soleil on finit par se brûler les ailes (ou la gorge).
À boire et à manger
Je suis à un anniversaire avec mon partenaire du moment. Nous sortons ensemble depuis presque un an et connaissons assez bien le corps de l’autre.
Pendant la soirée, après deux bonnes pintes de bières, j’ai un petit creux, mon copain aussi. Nous commandons des pizzas qui seront livrées très rapidement au bar où nos amis sont réunis. La fête bat son plein, j’ai bien mangé, j’ai bien bu, j’ai la peau du ventre bien tendue… et je me sens d’humeur un peu coquine.
J’ai très envie de faire des galipettes sous les draps avec mon bien-aimé, aussi je lui propose de rentrer au plus vite, afin que l’on s’adonne à notre passe-temps privé. Ce dernier est ravi, et appelle un taxi aussitôt.
En rejoignant la voiture, je me rends compte que je titube un peu. C’est sûrement cette troisième bière qui me monte à la tête.
Dans la voiture, nous essayons de bien nous tenir mais la main de mon mec se glisse doucement vers mon genou jusqu’à atteindre mon entrejambe.
Je suis toute excitée et il me tarde d’arriver à bon port.
Une fois débarqués, nous rejoignons la chambre, tous deux pompettes, et là commencent nos ébats.
Du sexe intense, et sportif
On se tourne, se retourne, on se met à l’endroit à l’envers, on change de position, on alterne entre nos visages, nos sexes, nos jambes. C’est sûrement l’une des parties de baise les plus sportives que j’ai connues. Surprenant, venant de deux personnes un peu beurrées !
J’ai bien envie de sucer le sexe en érection de mon mec. Il me susurre qu’il voudrait qu’on s’offre un fameux 69.
Il est allongé sur le lit et n’attend plus que moi. Je me mets en position, le visage face à son pénis que je trouve fort joli. Et je m’attelle à ma tâche. J’aime beaucoup mon mec et je veux lui montrer. Je compte bien lui faire la fellation la plus historique de toute sa vie…
Elle le sera, mais pas comme je le souhaite.
Une pipe qui marquera les esprits… Pour de mauvaises raisons
Je suis focus. Je pompe avec toute l’ardeur dont je suis capable, pendant que mon copain s’occupe de l’autre côté de mon corps. Il kiffe, je l’entends, je le sens, alors je continue. Plus vite, plus intensément, et plus profondément.
Il s’avère qu’il adore quand je prends sa bite vraiment très loin dans ma bouche, presque à jusqu’à la gorge. Je la sens ma glotte. J’ai un premier hoquet.
Cela m’est déjà arrivé par le passé, et je me dis que c’est normal, parfois d’avoir des haut-le-cœur pendant une pipe. C’est un simple réflexe humain, comme lorsqu’on approche sa main d’une flamme : c’est chaud, ça brûle, la main se retire automatiquement.
Malheureusement pour moi, j’ai préféré ignorer les signaux que m’a envoyés mon corps, trop absorbée par mon objectif : effectuer une fellation digne de ce nom.
J’ignore que mon corps me parle
J’ai un premier haut-le-cœur, puis un suivant et le dernier, je ne l’ai pas vu venir. Mon estomac est tout retourné de nos ébats des quelques minutes auparavant. Ajoutons à cela les trois bières et la pizza que je tente de digérer…
L’issue de cette histoire se profile à l’horizon.
Ce dernier hoquet n’était pas comme ses deux prédécesseurs. J’ai senti tout le contenu de mon ventre remonter et c’est le drame.
Je ne parviens pas à tout retenir, pourtant j’essaie, mais trop tard, mon corps a déjà essayé de m’avertir deux fois.
Oh non.
Le chaos, la catastrophe… Le vomi
J’ai gerbé sur la teub de mon copain.
Pas grand chose, vraiment, presque rien, mais suffisamment pour que ça sente très mauvais. Je reste pantoise, j’ai encore sa bite dans la bouche. Je me redresse soudainement, la main sur le visage en retenant ce qui n’est pas sorti.
Mes yeux jaillissent presque de leurs orbites tant je suis horrifiée par la situation.
Mon partenaire lève la tête et déclare :
« Bah quoi ? »
Je saute du lit, me précipite nue comme un vers dans les toilettes pour y cracher la bile que j’ai dans la bouche.
Mon mec est effrayé et vient frapper à la porte, j’en sors avec un rouleau de papier cul pour lui dire :
« Je t’ai vomi sur la bite. »
Dramaaaaaaaaa.
Il rit, s’empare du papier toilette, s’essuie et me répond simplement :
« Ce n’est pas grave, ce sont sûrement des choses qui arrivent à plein de gens. »
On dédramatise, c’est la vie
J’ai encore honte mais la réaction de mon mec me rassure. Nous finissons sous la douche, dans les bras l’un de l’autre après s’être savonnés.
Moralité de cette histoire : j’écouterai mieux mon corps à l’avenir et ne chercherai plus à atteindre une perfection qui n’existe pas.
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Les Commentaires
Après chacun ses kink hein, je suis sûre que yen a que ça emballe