Dans les jeunes années de mon couple, à l’heure où mon Jean-Pénis et moi habitions encore chez nos parents, j’avais pour coutume d’aller leur rendre visite de manière fréquente, et pour plusieurs jours en été.
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Découvrir du pays
Il faut aussi savoir qu’à l’époque, nous étions en relation à distance et le peu d’occasions de nous voir étaient un concentré de notre frustration sexuelle accumulée pendant des mois. Forcément, quand on se voyait, on était aussi vigoureux qu’un des biceps de Jason Momoa (dans le milieu, on nous appelait le Khalasar).
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Un soir, il faisait chaud comme jamais, alors Jean-Bite a décidé de me faire visiter son village natal (vraiment, hein : c’est pas une métaphore pour parler de son slip). Il faisait bon, on riait, on se prenait en photo tout en faisant le tour du propriétaire. Il me montrait les vignes, l’endroit où il faisait des cascades en vélo…
Et puis, une chose en entraînant une autre, sa teub.
Bon, en vrai il est quand même plus fin que ça le bestiau, il la joue nostalgique attendrissant ! On arrive devant son ancien collège, une belle bâtisse (pas du tout). On discute, on se roule des galoches, enfin programme normal quoi, puis on se chuchote des trucs de cul à l’oreille parce qu’on avait pas froid aux yeux (c’est l’été, faut suivre).
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Apprenons nos gammes et nos arpèges
« Trouvez le paradis dans mon bain chaud et rempli de mon jazz » (peu ou prou ce que mon mec m’a dit)
Une chose en entraînant une autre, je lui propose un petit air de Duke Ellington, là dans le coin. Une pipe, quoi. On se recule dans la nuit noire, parce que ne pas avoir froid aux yeux c’est pas une raison pour offenser ceux des passant•es, et je commence à faire ma petite affaire.
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J’ai toujours été très première de la classe, alors je donne tout ce que j’ai. Je ne me laisse déconcentrer ni par les cigales, ni par l’herbe qui gratte sous mes genoux et encore moins par ce groupe de quinqua qui passe soudainement derrière le buisson.
Trop occupés à parler du charme de la région et des problèmes de couple de Thierry et Murielle, ils ne savent pas qu’à quelques mètres, une jeune femme pompe le péni’ de Jean-Quéquette avec autant d’ardeur que si c’était sa première flûte Maped.
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Bref je m’applique jusqu’à ce que Jean-Couille jouisse non pas sur mon t-shirt (parce que je suis pas farouche mais quand même un peu soigneuse), mais bien dans ma bouche (avec mon consentement n’est-ce-pas). Comme je n’aime pas le goût du sperme, je crache le petit cadeau dans l’herbe, me relève et continue la balade comme si de rien n’était.
Avec grâce, et tête haute.
Arrière-goût dans l’arrière-pays
Maïté conseille de rajouter des herbes mais je suis pas convaincue dans mon cas
Si je devais retenir une chose de cette histoire, c’est que quand on se promène, il ne faut jamais négliger l’importance d’une bouteille d’eau ou d’un Tic Tac extra mentholé. On peut toujours avoir un imprévu, envie de boire ou juste de sucer son mec. Et c’est un coup à se taper tout le trajet de retour avec un arrière-goût de semence entre le palais et la langue.
J’ai donc achevé cette promenade en rêvant de ma brosse à dents et de mon Colgate tandis que Jean-Chibre continuait de me montrer les merveilles de l’arrière-pays dont j’avais déjà l’impression d’avoir fait le tour niveau gastronomie.
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On est gentiment rentrés dans la maison parentale. Ses darons ont sympathiquement tapé la discute un petit moment avant que je puisse foncer dans la salle de bains et arrêter de sourire poliment en retenant mon haleine de liquide séminal.
Cette anecdote reste encore à ce jour connue sous le nom de « la pipe devant ton collège ». C’est beau l’amour.
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