Le glamour, la classe… toutes ces choses n’étaient pas le dénominateur commun des années 2000. Si cette période n’était pas la tienne, laisse moi être ton guide dans ce qu’on appelle encore aujourd’hui « le Moyen-Âge » du style.
Mes années 2000 ne sont pas forcément ce qu’ont été les tiennes (oui on m’appelle Captain Obvious au bureau), et j’aimerais être là pour te décrire comment j’envisageais la beauté à cette époque.
Virginie avait elle aussi évoqué les tendances beauté qui avaient marqué son adolescence et, en digne successeur de la rubrique BG, je me dois de te conter ce qu’il en était de mon côté. Allez viens c’est parti !
Pour que plus jamais cela ne se reproduise.
La raie en zig-zag
J’ai 26 ans en cette fin 2016. Mes années 2000 ont vraiment été semées d’embûches. Dans mon collège, la grande classe c’était d’arborer une très belle raie en zig-zag : c’est seulement à partir de ce moment précis que tu pesais dans le game capillaire.
C’était même pas la peine d’espérer être quelqu’un si t’avais une raie droite. Non tu n’étais personne et tu n’avais personne à qui écrire « big bisous bien baveux » dans une lettre…
Christina Aguilera aurait eu un succès fou dans mon collège.
Les Color Pulse de L’Oréal
J’aurais préféré ne pas croiser le chemin de ces colorations temporaires. J’ai fait des pieds et des mains à ma mère pour qu’elle m’en achète. Évidemment, j’aurais pu opter pour une couleur passe-partout, pour nuancer mon blond, mais que nenni, j’ai trouvé bon de choisir la teinte funky pourpre.
Ah bah pour être funky, je l’étais ça c’est sur !
Je me revois me cacher sous la capuche de mon manteau Umbro blanc, parce que je n’assumais pas du tout ce rouge vif qui avait bien pris sur ma base très claire.
Je tourne de l’œil rien qu’à la vue du packaging — choc traumatique, sûrement.
Le mascara pour cheveux
Ah mais tant qu’on y est ! Le mascara pour cheveux, dans des couleurs vives, me semblait être une riche idée à l’époque. Spoiler alert : non ça ne l’était pas, la pigmentation n’était pas au rendez-vous et me laissait des traces colorées suspectes dans les cheveux.
Depuis j’ai appris de mes erreurs et je ne touche plus au mascara pour cheveux.
Les parfums Eau Jeune
Mon adolescence entière pourrait se résumer à un seul produit : les eaux de toilette de la marque Eau Jeune. Surtout celle appelée Double Je, un parfum très sucré en 2 phases qu’il fallait mélanger, et qui était censé représenter les 2 facettes de la personnalité de chacune.
C’était l’atout ultime de féminité à mes yeux, mettre du parfum. Bon là en l’occurrence, on était très loin d’un univers glamour puisque je l’avais acheté (à l’époque) dans le supermarché le plus proche.
De tous mes faux pas en matière de beauté, c’est celui que je ne regrette pas, je dois bien l’avouer…
C’est avec beaucoup d’émotion que je termine cet article, parce que malgré tout, c’était la belle époque. Aujourd’hui ça me fait rire de revoir des photos de classe ratées par mes péripéties capillaires.
Et toi, raconte moi quels sont les pires faux pas beauté perpétrés dans tes plus jeunes années ?
À lire aussi : Les stars des années 2000, que sont-elles devenues ? #3
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Les Commentaires
Truc passablement atroce qu'on a toutes fait dans mon collège: l'idée de s'attacher les cheveux en laissant libres les deux grosses mèches de devant qui font des antennes de fourmi
@Alnilam je réagis à ton commentaire 10 000 ans plus tard, mais je connais l'eau de toilette dont tu parles: il s'agit de Clin d'Oeil Cosmic Girl (je crois que c'était une sous-marque de Bourjois). Je l'ai reçu à mes douze ans par une copine de classe, que de souvenirs et souvent des femmes adultes le demandaient "mais, tu sens le Lolita Lempicka?!" Force est de constater qu'il lui ressemble beaucoup, en plus léger