En 2010, Michaël Youn sortait Fatal, un film parodique sans filtres ni limites. Une pépite d’humour potache qui fait marrer Kalindi et auquel elle rend hommage dans son « Classique de la semaine ».
Certaines évidences sont parfois sujetes à controverse alors qu’elles devraient faire consensus.
Par exemple :Fatal = génie atomique.
Voilà, inutile de se beurrer la raie pour faire passer le chiche-kebab. Quand c’est bien, c’est bien. Et il n’y a pas besoin de tergiverser.
Je sais : dans mes critiques, surtout dans Kalindi à chaud, j’ai tendance à encenser des films qui font l’unanimité auprès de la critique et généralement du public. Des films d’auteur pour la plupart, qui font la part belle à l’intelligence et la créativité.
Mais telle Double-Face, j’ai… une double face (wow) plus trouble, et surtout moins assumée.
J’aime les films cons.
De ceux qui n’ont aucune limite dans la mise en avant de blagues médiocres, d’intrigues abracadabrantesques, et de situations DÉBILES.
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Récemment, j’ai eu une épiphanie : le film con peut être très qualitatif.
Prends les œuvres de Sacha Baron Cohen par exemple : certains d’entre eux sont brillants, tout en allant très loin dans l’humour gras, potache et les clichés homophobes/racistes.
Pour moi, Fatal est de cet acabit(e).
Avec un message social couillu, le premier film de Michaël Youn en impose par son n’importe quoi maîtrisé couplé à une grossièreté presque gracieuse.
Tu ne l’as jamais vu ? Ou alors tu l’as trouvé mauvais ? Laisse-moi essayer de te faire changer d’avis.
Fatal (de Michaël Youn), de quoi ça parle ?
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Fatal (Bazooka) est un rappeur qui a la folie des grandeurs. Chez lui, tout est démesuré, de ses (femmes) fontaines déversant du champagne à ses teufs, en passant par ses rapports humains.
Avec sa compagne Athena Novotel (huhu), une grande et sublime blonde qui aime un peu les animaux et beaucoup l’argent, il mène une vie bling-bling.
Seulement… Fatal n’est pas celui qu’il prétend être. Absolument pas né dans un ghetto mais plutôt sous le soleil franc de Haute-Savoie, au beau milieu des vaches qui paissent et autres chèvres bêlantes, il n’a à l’origine rien d’un gangsta.
Un détail qu’il se garde bien de révéler au monde, trop occupé de toute manière à scander son slogan : Numéro Uno.
Car oui, Fatal est premier partout, et compte bien le rester. Mais c’était sans compter l’apparition de Chris Prolls, un chanteur écolo et un brin subversif qui lui vole sa place de favori auprès du public et de sa maison de disques.
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Fatal dégringole rapidement. Après un comportement inacceptable aux Music Awards de la musique, il est viré, ruiné, et sa meuf le quitte.
Au fond du trou, et sans le sou, il décide de renouer avec ses racines et retourne s’installer chez sa mère en Haute-Savoie.
Fatal, idiot et malin à la fois
Fatal, c’est très con. Mais intelligemment con !
Prends la scène des Music Awards de la musique par exemple : chacun des portraits des « chanteurs » parodie les typologies de stars dont les tubes passent en boucle à la radio.
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Vraie satire du milieu de la musique mâtinée d’autodérision, le film de Youn ose et ça fait du bien.
Fatal est né au Morning Live
Bien avant d’envahir les salles de cinéma, Fatal était d’abord un personnage de radio, créé en 2002 lors du
Morning Live.
Une émission pendant laquelle Michaël Youn emmerdait des gens, que ce soit des passants ou son ex-copine, en hurlant cul nu dans des mégaphones.
EN GROS.
Lors de cette matinale, il a quand même eu quelques idées intéressantes. Parmi elles, le rappeur Fatal Bazooka, qui a par la suite sorti plusieurs singles, dont un avec Pascal Obispo (Mauvaise foi nocturne) et un avec Yelle (Parle à ma main).
Certains ont traversé les années comme Fous ta cagoule, chef-d’œuvre devant l’Éternel.
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L’un des acolytes de Fatal est son coach, campé par Jerome Le Banner. Tu n’as jamais entendu parler de lui ? Laisse-moi éclairer ta lanterne.
Jerome Le Banner est un champion de kick boxing, qui casse des gueules à bras-raccourcis de manière professionnelle.
Le rôle de grand costaud qu’il endosse dans le film n’est donc pas si éloigné de la réalité. Impossible de savoir toutefois si son cœur est aussi tendre que dans la fiction de Youn.
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D’après mes confrères du site Allociné, l’ambition de Michaël Youn aurait été de dénoncer le sexisme des clips de rap et de hip-hop dont la télévision nous abreuve.
Ça se tient !
De quels films s’est inspiré Michaël Youn pour Fatal ?
Dans une interview donnée en 2009, l’artiste aux mille casquettes déclare :
« J’aimerais que le film ressemble aux comédies de Ben Stiller ou de Peter et Bobby Farrelly. Ce sont mes influences. »
De jolies inspirations, en somme. Et d’après moi, Fatal n’a rien à envier aux comédies de Ben Stiller. On retrouve d’ailleurs un peu de Zoolander dans cette satire musicale française !
La célébrité déchue était déjà un thème affectionné par Ben Stiller dans son film culte. Michaël Youn n’a pas à rougir de sa version made in France, qui s’en inspire visiblement sans jamais la copier.
Bref, même si la critique a été impitoyable avec le cinéaste, mon avis demeure inchangé. Fatal est un vivier à idées (inégales, mais bon) qui ne prétend pas faire dans la dentelle mais pose ses grosses couilles chromées sur la table.
En tout, le film aura rapporté quelques 10 millions d’euros au box-office et marqué un joli lot de téléspectateurs dont Mymy et moi, qui ne perdons jamais une occasion de chanter Pédo file.
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