Publié initialement le 15 décembre 2014.
C’était LE grand évènement des NRJ Music Awards de ce week-end : le retour de Fatal Bazooka, des années après Mauvaise Foi Nocturne ou Fous Ta Cagoule.
Interprété par Michaël Youn, Fatal revient avec un morceau super profond sur la vie et les raisons qui nous font prendre la rosette premier prix quand on a une envie de charcuterie. Une chanson partagée par Bernard Pivot, qui l’a tweetée avec pour légende « Je ne laisserai plus jamais personne dire de mal de la chanson française #chefdoeuvre #humeurféline ».
Quand Fatal Bazooka revient
Il va sans dire que tout ceci est faux (la réflexion sur la vie, Bernard Pivot, tout ça) : le retour de Fatal Bazooka se fait via une chanson qui s’intitule Ce soir, Sans mon SEXE
et est illustré par un clip de 8 min. On y découvre l’histoire de Fatal/Michaël, qui décide de sortir sans son sexe pour ne pas « ramener des thons ou des MST », pour ne pas « tromper sa meuf » et pour sortir en boîte rien que pour danser.
Voici un condensé des ressorts comiques utilisés si t’as la flemme de regarder ou que tu peux pas parce que t’es en cours. Je les liste de manière très détachée, sans même faire transparaître mon opinion. Promis :
- Le clip est « réalisé » par Martine Scorsèze.
- Michaël Youn pleure devant Titanic et quelqu’un hors champ dit qu’il aime bien les tétons de « Kékette Winslet ».
- En fait la voix-off, c’est Michaël Youn déguisé en pénis.
- Fatal aime bien danser. Son pénis lui répond que lui aussi, mais à l’horizontale.
- Fatal a des tatouages avec des fautes dedans.
- Fatal réalise qu’il peut faire des belles rencontres même quand c’est des filles pas à son goût physiquement (pardon, des tas — il dit « des tas »).
- Le zboub promet à Fatal de cracher à la gueule de la fille avec qui Fatal discute.
- Sa meuf le quitte parce qu’il a un string autour du cou mais elle s’en fout parce qu’il y a que sa bite qui l’intéresse.
- Au lieu de To be continued c’est écrit To bite continued.
Bien. Voilà. Je te laisse te faire ton avis, je te laisse aimer si tu aimes, je te laisse te mordre très fort l’intérieur des joues en soupirant sinon, et je retourne regarder des vidéos de chiens qui pètent pour me remettre d’aplomb.
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