Le fantasme d’Annelise : Benedict Cumberbatch
Comme tout le monde, j’ai un jour zappé sur Sherlock. Je me suis dit « Tiens, il a une drôle de tête quand même l’acteur, un peu genre il s’est lifté avec la flamme d’un briquet ou je ne sais quoi« . Deuxième épisode : « Ok, il est trop sexy avec sa redingote et ses petites bouclettes, je retire tout ce que j’ai dit et je pars me fouetter avec une vieille casquette« . Que celle qui n’a jamais changé d’avis sur un acteur me jette la première pierre.
Il faut dire que Benedict en fait beaucoup pour rendre Sherlock désirable : une grosse dose de névrose, des regards emplis de tendresse, un sourire malicieux et une voix qui rendrait sexy un récital de liste de course. Le tout enrobé d’une classe à toute épreuve. En gros, Benedict, c’est ça (attention, scènes comportant des fesses de monsieur) :
Vous vous en êtes remises ? Pas moi.
Dans la vraie vie, Benedict ne se trouve pas très attirant, et attend avec impatience d’avoir des enfants. Trop d’humilité, trop de mignonnerie.
Le fantasme de Sophie-Pierre Pernaut : Audrey Fleurot
J’hésite toujours à dire que je trouve une rousse sexy parce que j’ai peur qu’on me trouve sectaire ou qu’on me réponde « non mais genre, tu t’identifies en fait ». Il serait difficile pour moi de m’identifier à Audrey Fleurot, tant elle a ce genre de beauté qui impressionne et qui donne envie de se faire tout petit. Un jour, j’ai lu le témoignage d’un des réalisateurs d’Intouchables qui racontait que tous les hommes de l’équipe se recoiffaient discrètement quand on les prévenait au talkie-walkie de l’arrivée de l’interprète de Magali sur le plateau. Ce qui pourrait difficilement m’arriver puisque :
- Je vois difficilement dans quel cas de figure on devrait annoncer mon arrivée au talkie-walkie.
- Les mecs auraient plus tendance à se demander si j’ai pensé à ramener des bières.
Tout ça pour dire : oui, je trouve Audrey Fleurot sexy et non, je ne me compare pas à elle. Maintenant que vous êtes convaincues de cela, passons aux choses sérieuses : entre sa voix à la fois rauque, chaude et douce qui me fait autant d’effet que l’odeur d’un poulet rôti sortant du four, ses taches de rousseur, sa classe naturelle et son sourire qui rendrait dingue un pigeon mort depuis dix jours, Audrey Fleurot pourrait facilement me faire changer d’orientation sexuelle tant elle m’inspire à la fois le respect et les palpitations vulvaires l’admiration.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires