Certains faits divers sont plus marquants que d’autres : ils ont l’air totalement inventés tellement ils sont improbables. Ils nous racontent des anecdotes parfois drôles, parfois fascinantes, parfois absurdes et tristes à la fois, mais en tout cas, ils laissent rarement de marbre ou de carrelage mural.
Pour cette huitième édition des faits divers les plus WTF, je vous ai concocté une petite sélection avec un peu de tout, histoire que ça fasse une sorte de rollercoaster. Un rollercoaster constitué de journaux de la presse quotidienne régionale, mais aussi de gens qui meurent et de gens qui survivent.
Un rollercoaster imagé, hein, pas un vrai, parce que sinon, ce serait vraiment le plus glauque de toute la planète Terre.
Chat of the dead
Bart est un chat, pas un personnage des Simpson. Peut-être qu’il a été baptisé Bart en hommage au personnage des Simpson, hein, je dis pas que c’est formellement impossible, mais ce n’est en tout cas vraiment pas le propos ici. Vraiment, t’imagines un peu si c’était le sujet du faits divers ? Je sélectionnerais les trois faits divers les plus improbables de ces dernières semaines et, dedans, je rajouterais « Un chat s’appelle comme un personnage des Simpson », et ce serait tout ? Non, évidemment que non : ce serait nul à en cracher des molards par les yeux, comme histoire à raconter.
Bart (le chat, pas le personnage des Simpson) a été percuté par une voiture. Son maître a retrouvé l’animal agonisant. Il ne bougeait plus, il ne respirait plus… Vraisemblablement pas suffisamment intéressé par la taxidermie pour l’empailler, il a choisi de l’enterrer. Incapable de le faire lui-même parce qu’il était tout triste, il a demandé à un voisin de s’en charger.
Sauf que cinq jours plus tard, quelle ne fut pas la surprise d’une voisine du maître du chat quand elle aperçut l’animal : elle explique, dans une vidéo relayée par Sud Ouest, qu’elle savait que quelque chose n’allait pas« parce qu’il avait été enterré cinq jours plus tôt ». C’est elle qui l’a rapporté à son maître, lequel était tout choqué.
https://www.youtube.com/watch?v=PiFY7cI1FRg
Bart avait faim, ce qui n’a rien de surprenant, surtout pas pour moi qui mange toutes les quatre minutes sous peine de malaise (un malaise totalement simulé pour qu’on m’apporte un carré de sucre et une tartine de pâté). Cinq jours sans manger. Wow. Et pourquoi pas une semaine sans manger gras ?
Depuis, l’animal a été opéré et se remet petit à petit sur patte. Finalement, cette histoire finit plutôt bien.
Mortelle demande en mariage
Si tu aimes les histoires qui finissent bien, pense très fort à la précédente et envisage de passer celle-ci, parce qu’elle se finit tragiquement.
Une jeune femme de 29 ans a récemment rejoint son petit ami à Ibiza, où il travaille. Déjà, Ibiza, c’est joli. Retrouver son mec après une séparation pour des raisons professionnelles, c’est joli aussi. Retrouver son mec après une séparation pour des raisons professionnelles à Ibiza, ÇA VA, on se met plutôt bien en termes d’histoire qui commence comme un conte de fées.
Histoire de continuer dans le domaine du rêve éveillé, sache qu’elle comptait chercher un travail sur place pour s’installer avec son copain. Les choses sérieuses, le couple amoureux qui n’en peut plus d’être séparé et emménage ensemble, tout ça…
Pour couronner le tout, deux jours après son arrivée, sa moitié l’a emmenée sur une falaise (avec un paysage qu’on imagine magnifique) pour la demander en mariage. MEILLEUR RÉSUMÉ DE COMÉDIE ROMANTIQUE AH OUAIS ?
Bah non.
Parce qu’en sautant de joie, la jeune femme est tombée de la falaise, et la chute de vingt mètres lui a été fatale.
Moi quand j’ai appris la fin de cette histoire. ÇA AURAIT DÛ SE FINIR EN DEMANDE EN MARIAGE MISE EN LIGNE SUR YOUTUBE, BORDEL
Voilà je. Voilà. Ça partait TELLEMENT bien. Mourir en sautant de joie, ça devrait être interdit par l’Agence du Destin. C’est pas NORMAL. C’est bien trop cruel. Quand j’ai pris connaissance de ce décès, j’ai par la suite écouté en boucle Tic Tic Tac de Carrapicho pour me remonter le moral. Pendant quatre heures.
Tu devrais faire de même.
Bien couper le zizi
Couper un pénis, ça arrive (non en vrai, non).
Fin décembre, en Chine, une femme a coupé le pénis de son mari pour se venger de son infidélité. C’est de bonne guerre (non en vrai, non, vraiment non). Elle a sectionné le membre érectile de son époux juste après avoir appris qu’il l’a trompée avec une autre femme.
Je peux comprendre, hein : quand ça rentre pas dans le contrat du couple, apprendre que sa moitié trempe son zigouigoui dans le zigouigoui d’autrui, ça pique, mais couper son pénis, tout de même… Dis donc. Je juge pas hein, je dis juste, « dis donc ».
Mais le désormais sans-pénis a eu un bon réflexe : il a foncé à l’hôpital, où des professionnel-le-s de santé lui ont remis son chibre à la bonne place, dans les temps.
Ça n’a pas beaucoup plu à la femme trompée qui est allée à l’hôpital et a attendu que sa moitié s’endorme pour…
LUI RECOUPER LE PÉNIS.
Écoute, on peut pas lui reprocher de manquer de détermination.
Bon, en tout cas, la femme a eu cette fois-ci l’idée de partir avec la verge de son époux, parce que la police n’a pas pu la retrouver, et que les médecins n’ont donc pas pu lui remettre.
La bonne nouvelle, c’est que ce fait divers finit bizarrement plutôt pas trop mal : cette mésaventure a rapproché le monsieur amputé et sa maîtresse qui ont décidé de se marier. Son absence de pine n’a pas dérangé son amoureuse, puisqu’elle a déclaré, comme on peut le lire sur 20minutes.ch :
« C’est pas grave s’il n’est plus fertile, de toute façon il a déjà cinq enfants. »
C’est un raisonnement qui tient la route.
À lire aussi : L’homme aux deux pénis, une histoire inoPINÉE
Sources : Sud Ouest et 20minutes.ch
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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