— Article initialement publié le 3 août 2015.
Toi-même tu le sais, il y a de nombreux vêtements qui sont très jolis sur le portant, mais absolument relous une fois enfilés. Mais dans la haine que la vie te voue, il y a des niveaux au-dessus. Car, si en le voyant, tu te dis bien qu’un body sans boutons à l’entrejambe va pas forcément être pratique à porter, il y a aussi des habits et accessoires qui ont l’air inoffensifs comme ça, mais qui sont en réalité de gros enfoirés.
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Entre les jeans skinny trop serrés à la cheville que tu dois retourner pour les enlever, le boxer qui te rentre DANS LA VULVE, ou les baskets qui ont l’air super confortables, mais qui ne le sont pas du tout, voici une liste non-exhaustive des fails vestimentaires du quotidien, décrits dans une exagération totale et parfaitement assumée.
Cet article sera placé sous le sceau de la drama queen
Le jean skinny que tu arrives à mettre… Mais pas à retirer
Pour re-situer, un jean skinny est celui qui est encore un peu plus serré que le slim. Là où ce dernier est moulant partout mais un peu moins sur la cheville, son évolution est près du corps y compris sur les mollets. Voilà pour le petit point « lexique de la mode ».
Pour en revenir à nos mutons, je pense que toutes les fans de ces coupes arriveront à reconnaître cette mésaventure malheureusement un peu trop courante.
Celle du jean qui est très serré, un peu galère à mettre mais ça va quand même, et qui est parfois même confortable à porter. Et c’est là que réside toute la fourberie, que dis-je, tout le côté satanique de ce pantalon, car il ne révèle sa vraie nature qu’à la nuit tombée, quand il te faut le retirer.
Si seulement c’était aussi simple…
Parce que tu ne l’avais pas vu, mais les jambes de ce petit enfoiré sont un peu trop serrées au niveau des chevilles. Donc pour l’enfiler, ça va, mais quand il s’agit de retirer le pied, ça se corse. Le talon ne passe pas, et te voilà avec le pantalon enlevé à 90%, si près, mais pourtant si loin du but.
Tu te retrouves donc sur ton lit, à tirer dessus, le jean totalement à l’envers, pleine de sueur et de larmes, en train d’appeler à l’aide, et d’être à deux doigts de composer le numéro des urgences. Le tout, saupoudré de cette débile conviction que ça y est, c’est comme ça que tu vas vivre désormais, à moitié nue, avec un pantalon resté coincé aux chevilles. Et c’est pas le plus joli des avenirs, vous en conviendrez.
Le boxer qui te rentre dans les fesses
Ça, c’est un problème auquel la plupart d’entre nous fait face. Mais bref, pour certaines, ce problème peut être un fléau de tous les jours.
Car si tu es du genre à aimer porter des boxers, ou des culottes un peu plus échancrées dans la vie de ton fessier, tu ne dois pas être sans savoir que la passion pas très secrète de ce genre de sous-vêtements, c’est bien de te rentrer dans les fesses, afin de te créer une sympathique sensation d’inconfort de la raie.
Et là, tu te demandes pourquoi tes sous-vêtements, et surtout la vie, t’en veut autant ? Tu lui as pas piqué sa bouffe, pourtant, ni même son calot en jouant aux billes à la récrée.
Parce que le souci, c’est bien de devoir remettre ça en place, mais généralement, c’est bien quand il y a du monde autour de toi et peu de possibilité pour venir en aide à ton cul que ça arrive.
Voilà comment je marche lorsque mes sous-vêtements me rentrent dans l’intimité
Mais il n’y a pas que les boxers qui font ça, puisque les tangas et les strings s’en amusent aussi. Bien sûr, ils sont pensés pour, mais il ne sont pas non plus dessinés pour squatter ton intimité de telle façon que tu as l’impression qu’ils vont littéralement te couper en deux dans le sens de la longueur. Et ça, bah c’est pas très sympa. Ni très Charlie.
… Et son level-up : celui qui te rentre dans la vulve
Il y a quelques temps, Sophie vous parlait avec brio de la vulvenérabilité, ou ces moments où ton entrejambe prend cher. Je ne rajouterais qu’à cette liste un autre fail de la foufounne : quand ton boxer, ta culotte, ton string ou ton tanga a décidé de monter le troll au maximum, en te rentrant AUSSI dans la vulve.
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Parfois tu as un peu plus de « chance » et il choisit de laisser tes fesses tranquille pour ne s’occuper que de scier en deux ta vulve. Sympa, non franchement, c’est cool.
Déshonneur sur ce slip, déshonneur sur sa famille, déshonneur sur sa vache…
Alors là c’est encore pire, j’ai bien envie de te dire que ça va aller, mais je te mentirais. Un sous-vêtement qui te rentre dans l’entrejambe, je pense pas qu’il y ait pire au niveau de la lose vestimentaire. Surtout si tu ne peux rien faire car ce n’est pas socialement acceptable de se triturer le frifri pour remettre ce traître de slip en place.
Moi j’vous l’dis tout de go, cette culotte qui vous plante un couteau dans le dos (enfin, dans la vulve) comme ça, bah j’aurais pas aimé être sa voisine en 40.
Les vêtements qui te scient le ventre en deux
Dans cet article très drama, on peut aussi parler des pantalons, legging, shorts, collants, jupes… Bref, des bas qui ont décidé, eux, de s’attaquer à ton ventre.
Pour celles qui suivent plus ou moins régulièrement la rubrique mode de madmoiZelle, vous savez peut-être que je suis la première fan des coupes taille haute. Et si je trouve beaucoup plus d’avantages que d’inconvénients à cette coupe par rapport à la version taille basse, il est vrai que certains bas de cette catégorie n’ont pas la ceinture élastique.
Et ceux-là, bah on ne peut pas dire qu’il veulent ton bien. Au contraire.
Pour peu que tu aies un petit peu de ventre, ou simplement que tu sois assise, ils vont commencer gentiment à dire à ton bide d’aller se faire foutre, et se comporter comme des bullies avec lui. Ils vont donc s’amuser à le scier en deux, allant parfois jusqu’à te donner des crampes d’estomac.
Voilà ce qu’il se passe quand je libère enfin mon bide d’un jean trop serré à la ceinture
Ta délivrance ne viendra que lorsque que tu arriveras chez toi pour l’enlever, alors que tu l’auras supporté, que dis-je, souffert pendant toute la journée/soirée/nuit.
Et bien sûr, ça arrive souvent avec le pantalon que tu aimes le plus, alors même s’il se comporte comme un gros enfoiré avec toi, tu continueras de le porter, mais peut-être un peu moins souvent.
Un vrai pervers narcissique ce jean.
Les chaussures qui n’ont de confortable que le nom
Finissons cette petite liste de réjouissances vestimentaires, avec un phénomène qui est une véritable indignation, que dis-je, un crime de lèse-majesté, la plus grande traîtrise que le monde ait pu connaître (au moins).
Je parle bien sûr des chaussures qui ont l’air confortables, qui sont même confortables au début, mais qui, en fait, TE TUENT LES PIEDS.
Si tu n’as pas connu ce calvaire, chanceuse que tu es, je vais te conter une histoire qui m’est arrivée il n’y a pas si longtemps. J’ai des petites baskets basses super sympas, à plateforme comme je les aime, avec un imprimé tropical hyper cool, et qui, mises une première fois, sont limite un petit bonheur pour ta voûte plantaire.
La vie n’est que mensonges et illusions
Et, au fur et à mesure, ces sneakers m’ont trahit petit à petit. Au début, ça ne chauffait qu’un peu, je me suis donc dit que c’était normal, après tout, elles étaient neuves. Et puis j’ai fini avec mille cloques aux talons, une démarche franchement ridicule et l’impression d’avoir passé mes pieds à la ponceuse.
Ah, et l’envie de m’amputer les pieds. C’est pas si pratique que ça, au final, comme partie du corps, si ?
Le pire dans cette histoire, c’est que, me sentant magnanime, je leur ai accordé plein d’autres chances. Et à chaque fois, À CHAQUE FOIS, elle m’ont prise pour un jambon, et ont continué de me brûler mes pauvres petons, parce que les vraies victimes, dans cette histoire, ce sont bien eux.
Et toi, quels sont ces fails vestimentaires que tu subis au quotidien ?
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Les Commentaires
Sinon je +++ la culotte maléfique qui se barre... mais d'un seul coté siouplait sinon c'est pas drole.
Et pour les pantalons qui vous scie le bedou, moi j'ai une technique ultra glamour et imparable, j'ouvre mon bouton
Bon dans le RER c'est pas trop trop possible, mais au bureau aucune hésitation.
Je rajoute le collant qui descend. On sait pas ou il veut aller, mais il descend ce c** !