Facebook s’engage contre le revenge porn ! La belle nouvelle a été annoncée dans Newsroom le 5 avril dernier.
Il s’agit en fait d’un nouvel outil qui permettra de supprimer facilement les photos diffusées sans le consentement de la personne concernée…
Et là où cet outil pourrait vraiment être utile, c’est qu’il fonctionnera également sur Messenger et Instagram. Explications.
Qu’est-ce que le revenge porn ?
Le revenge porn, ou porno par la vengeance en français, consiste à exposer publiquement des photos érotiques d’une personne sans son accord.
L’un des scénarios les plus classiques est celui de l’ex en colère qui balance publiquement des clichés intimes de celle/celui qui était sa moitié. Le but est alors d’humilier, de faire mal et donc de se venger.
Et cela n’a rien d’anodin. En France, cette pratique est punissable de deux ans d’emprisonnement et de 60 000€ d’amende.
À lire aussi : Le « revenge porn » est désormais puni par la loi française !
Comment marchera l’outil de Facebook contre le revenge porn ?
Alors pour lutter contre ce fléau,
Facebook explique simplifier la dénonciation de ce genre de pratique. Un bouton permettra bientôt de signaler une photo de ce type, partagée sans permission.
Ces mêmes photos seront filtrées par des personnes afin de vérifier qu’elles ne correspondent pas aux standards de Facebook. Le réseau social précise que dans la plupart des cas, le compte de la personne qui partage ces images sera bloqué.
Et là où ça devient intéressant, c’est que grâce à la technologie, le géant d’Internet pourra également empêcher de republier cette même photo sur Facebook, Messenger et Instagram. Si quelqu’un essaye de le faire, on le lui interdira.
Dénoncer, mais surtout éduquer contre le revenge porn
Selon une étude publiée en 2016, environs un•e Américain•e qui utilise Internet sur 25 aurait déjà été victime de revenge porn. Alors, même s’il faut bien entendu dénoncer ce phénomène et le punir, il est important également de revenir à sa source : l’éducation.
Ne faisons pas du sexe quelque chose de honteux, surtout lorsqu’il est pratiqué par des femmes. Ne stigmatisons personne sur des photos d’elles/d’eux nu•es.
Encourageons plutôt au consentement et à la sexualité positive. Et n’oublions pas que le problème ne vient pas que des personnes qui diffusent en premier ces photos, mais aussi de celles et ceux qui les regardent et parfois les repartagent derrière.
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Les Commentaires
Quand je vois comment FB traite déjà ce qui enfreint ses standards, ç-à-d en affirmant en toute mauvaise foi que la publication ne les enfreint pas, ça me fait doucement rigoler.