En septembre dernier, Mark Zuckerberg avait répondu aux rumeurs en affirmant que Facebook n’allait pas lancer le « Je n’aime pas » (ou dislike), de peur qu’un tel bouton n’empêche des internautes de poster aussi librement que maintenant. En revanche, il reconnaissait les limites du bouton « J’aime », et annonçait officiellement que le réseau social était en train de travailler sur une alternative qui permettrait d’exprimer son empathie de façon plus appropriée qu’un gros pouce levé à « ma grand-mère est morte » par exemple.
À lire aussi : Lettre ouverte à mes amis Facebook « décomplexés »
Chose promise, chose (pratiquement) due : depuis le jeudi 8 octobre, Facebook commence à tester six nouveaux emojis destinés chacun à afficher une émotion différente.
Si les six nuances de réactions ne sont encore testées qu’en Irlande et en Espagne pour le moment, elles pourraient venir se greffer définitivement au bouton « J’aime » si Facebook s’estimait satisfait de leur réception. Le but ? Permettre aux internautes de faire preuve d’empathie en facilitant les discussions, afin que celles-ci ne laissent pas de place aux quiproquos ou ne virent à l’agressivité.
Sur sa page Facebook, Mark Zuckerberg justifie les emojis en ces termes :
« Les réactions vous permettent d’exprimer votre affection, votre surprise, votre bonne humeur ou votre peine. Ce n’est pas un bouton « Je n’aime pas », mais elles vous donnent néanmoins la possibilité d’exprimer facilement douleur et empathie – aussi bien qu’une grande joie. »
[fb_embed_post href= »https://www.facebook.com/zuck/videos/10102412343501081/?permPage=1/ » width= »550″/]
On pourrait se dire que tout cela représente beaucoup d’efforts et de travail, pour de simples émoticones… Mais les emojis et gifs animés se sont si parfaitement glissés à la base de la communication sur Internet, déjà compliquée, que ce n’est finalement pas si surprenant. Qui n’a jamais rajouté un petit « :) » à la fin d’une phrase pour adoucir un message ? Ou juste envoyé un smiley triste pour répondre à une triste nouvelle, lorsque les mots nous manquent à défaut de pouvoir prendre la personne dans ses bras ?
À lire aussi : Le LOL est mort (à en croire Facebook)
Bref. Facebook passe sa « sociologie du web 101 ».
Ajoutez Madmoizelle à vos favoris sur Google News pour ne rater aucun de nos articles !
Les Commentaires
Je trouve l'idée plutôt sympa sinon.