Sur le papier, la loi française est impitoyable pour les auteurs de mutilations sexuelles (dont l’excision) : 10 ans de prison pour des violences ayant entraîné une infirmité permanente, 15 ans si la victime est mineure, 20 ans lorsque le charcuteur est un parent ou un ascendant.
Sur le papier seulement ? C’est le sentiment que l’on éprouve à la lecture des chiffres que nous livre le Gams (Groupe pour l’Abolition des Mutilations Sexuelles): 30 000 femmes et jeunes filles sont excisées ou menacées de l’être en France.
Valérie Létard, secrétaire d’Etat à la solidarité, engage aujourd’hui une campagne de prévention contre ce « fléau barbare, anachronique et injustifiable » dont voici le visuel.
A ton avis, efficace le message ?
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires
Cependant, souvent l'excision est pratiquée lors d'un retour au pays et donc hors du territoire national.