Des faits similaires sont relevés dans plusieurs grandes capitales d’Europe. Comas éthyliques, arme chimique, ou pâmoison de premier jour de soldes ?
Pas d’inquiétude, vous n’êtes pas menacé-e-s par la dernière grippe mutante : ces évanouissements sont simulés par des membres de l’association AchACT (Actions Consommateurs Travailleurs) pour dénoncer les conditions de travail des ouvrières cambodgiennes qui produisent les vêtements vendus dans ces boutiques. Selon l’association, leur salaire est trop bas pour qu’elles puissent s’acheter à manger correctement : sous-alimentées, elles tombent d’hypoglycémie comme des mouches dans les usines
, parfois par dizaines en même temps.
Pourtant, toujours selon l’association, rehausser les salaires jusqu’à un plafond décent (le salaire de base est à 51 dollars par mois, ce qui reste dérisoire) augmenterait le prix d’un vêtement de moins de 1% seulement : pas de quoi se mettre en faillite !
Loin de vouloir culpabiliser les consommateurs ou les inciter au boycott, AchACT cherche à émouvoir pour faire bouger les choses, comme l’explique Caroline Crabbé, la coordinatrice bruxelloise d’AchACT :
« Avec un consommateur coupable, on ne fait rien (…) Agir, ça veut dire interpeller ses marque préférées pour que les vêtements qu’on a envie d’acheter soient fabriqués dans des conditions qui respectent les droits fondamentaux des travailleurs.«
Pour agir ou en savoir plus, ça se passe ici.
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Les Commentaires
Merci d'éclairer sur le sujet car ça m'énervait les commentaires du genre "50$ c'est pas rien pour le Cambodge faut pas tout ramener à notre échelle" venant de personnes qui n'y ont jamais mis les pieds...