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Culture

Le foot et son aspect fédérateur, au-delà du sport

Que l’on aime le foot ou non, cela reste un sport fédérateur… Surtout pendant les grandes compétitions comme celles-ci ! Juliette vous parle de ce qu’il se passe au-delà du sport, quand on se retrouve tou•tes derrière un écran, à soutenir les Bleus !

Cet article a été publié dans le cadre du lancement de l’Euro 2016. En pleine Coupe du monde de la FIFA, c’est l’occasion de le ressortir !

— Article publié le 10 juin 2016

Ce soir, le coup d’envoi de l’Euro 2016 sera sifflé, et vu que toutes ces réjouissances sportives se passent chez nous, la France se rangera indubitablement autour de l’ambiance foot. 

Pour parler franchement : je suis pas une grande fan de ce sport, qui me laisse complètement indifférente. Si vous voulez parler de disciplines que je kiffe regarder à la téloche, on va partir sur des JO d’hiver (combiné nordique et matches de hockey j’vous aime restez comme vous êtes), et ce bon vieux Roland Garros.

Le sport c’est pas ma passion, mais c’est sacrément fédérateur lors des grandes compétitions.

Mais même si le foot et moi, c’est pas une grande histoire d’amour, je dois tout de même reconnaître que c’est sacrément fédérateur lorsqu’il y a de grandes compétitions qui sont organisées.

Parce que pendant les périodes de grand matchs, même les snobs comme moi sont pas contre le fait de se retrouver entre potes dans un bar ou un salon, et passer de bons moments ensemble.

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Ou même tout•e seul•e !

Alors oui, le ballon rond, c’est pas trop ma tasse de thé, mais il faut dire que les grands rassemblements sportifs comme l’Euro 2016 ont quand même de bon côtés.

Le foot comme moyen de se retrouver…

Eh oui mes ami•e•s qui savent plus trop qui est Valbuena ou dans quel club joue vraiment Zlatan, si on ne s’intéresse pas vraiment au foot pendant le reste de l’année, lorsqu’il y a des grands matchs, il reste LE sport qui rassemble le plus les gens.

J’estime que si effectivement, le tennis ou encore le rugby sont aussi des disciplines qui donnent envie de les regarder en groupe, celui du ballon rond reste le plus accessible à tous. Et ce n’est pas pour rien qu’il est le plus regardé à la télévision, et souvent considéré comme « sport préféré des français ».

Personnellement, si même pendant l’Euro ou la Coupe du Monde, je continue de m’en foutre du foot, je ne dis jamais non au fait de se rassembler entre potes pour regarder un match, bières et limonades à la main.

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Moi quand j’accepte d’aller voir un match avec les potes mais que j’oublie pas d’être snob.

Lucie Kosmala, rédactrice livres de madmoiZelle partage ce sentiment :

« Je m’en fiche du foot à l’année, mais pendant les grands championnats, j’aime beaucoup tout l’enthousiasme que ça génère. »

Léa, cheffe viédaste du site, est carrément hyper enthousiaste quand vient le temps des grandes compétitions autour du ballon rond, alors que comme beaucoup, elle ne suit pas le reste des matchs qui ont lieu :

« Le reste du temps, ce sport ne m’intéresse pas, mais dès qu’il y a un événement comme l’Euro, Coupe du Monde etc, je suis… on fire ! J’adore l’ambiance bonne franquette à base de bars et grands écrans.

C’est l’occasion de se retrouver tous, de faire des rencontres les soirs de matchs… Et simplement de passer un bon moment tous ensemble ».

Parce qu’effectivement, quand on suit un événement sportif tou•tes ensemble devant un écran (et très généralement en soutenant la même équipe) on oublie complètement que l’on ne connaît pas la personne qui lève les bras en même temps que nous quand un but est marqué. On profite, tout simplement.

… Mais aussi pour oublier un peu nos soucis

L’Euro 2016 en France, il faut quand même avouer qu’il tombe à pic.

Parce que l’ombre pourrie des événements de l’année 2015 — et ceux du début d’année pour nos ami•e•s belges — plane toujours, bien salée par nos larmes. Alors un événement sportif et festif, couplé au fait de se tourner vers une seule équipe pour la soutenir et l’encourager pendant l’effort, ça fait du bien.

À lire aussi : Ce vendredi 13 novembre 2015, j’étais au Stade de France — Témoignage

Léa résume elle aussi cette idée :

« Dans un contexte aussi nul que le notre actuellement, je pense que l’Euro 2016 va faire du bien aux français et à la France. J’espère vraiment que notre équipe va gagner ! 

Je suis assez patriote, et je suis heureuse quand je vois que dans ce genre de contexte, pratiquement tous les Français le sont aussi. Ça rapproche les gens et ça réchauffe les cœurs ! ».

Parce que le côté fédérateur du foot, c’est également ça : pouvoir exprimer notre côté chauvin de façon complètement pacifiste — si on met de côté les bagarres et provocations de personnes pas très bien intentionnées, évidemment.

Mais c’est aussi oublier nos différences, et montrer ce qu’est la France de 2016, celle qui célèbre la diversité d’origines et de classes sociales.

Le drapeau français vole aux côté de ceux des pays d’origine des fans de foot ou de leurs parents. Il y a peu de sports qui rassemblent autant !

D’ailleurs, Lucie souligne également que :

« C’est grâce à ce genre d’événements qu’on a le droit à des tubes, du genre de Waka Waka, donc merci le foot ! ».

Une façon de se créer des bons souvenirs

Enfin, le foot, c’est également des bons souvenirs.

Ceux qui sont nés assez tôt pour avoir connu la victoire de la France à la Coupe du Monde de 1998 face au Brésil s’en rappellent encore comme si c’était hier. [Note de Clémence Bodoc : ceux qui sont nés trop tard, je préfère nier votre existence]

Et un… Et deux… Et trois-zé-ro ! Je me rappelle très bien, du haut de mes 6 ans de l’époque, crier « Et… un ! Et… deux ! Et… trois zé-ro ! » le lendemain du match avec mon frère et mon cousin, à travers la fenêtre de la voiture conduite par mon père.

C’est le genre de souvenirs sympas que l’on se construit grâce à de grandes compétitions sportives et à l’enthousiasme que ça provoque.

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Léa se souvient aussi parfaitement de cette époque :

« De 1998, je retiendrais toujours l’image des Bleus arrivant sur les Champs Élysées. Meilleure image, Zizou for ever, la France métissée, le futur. Bim. »

Mais évidemment, il n’y a pas que cette Coupe du Monde qui a rassemblé les coeurs des rédactrices de madmoiZelle.

Anouk se souvient surtout de celle de 2006 :

«  Pendant la coupe du monde en 2006, j’avais 12/13  ans, et à chaque fois que la France gagnait un match on allait sur l’avenue à côté de chez moi faire la fête, c’était trop cool ! On retrouvait des amis du quartier et c’était une bonne excuse pour se rassembler ».

Mais notre rédactrice feel good a aussi un autre souvenir, très fort, autour du monde du ballon rond :

« Quand j’avais 15 ans je suis allé voir un match en Argentine et j’ai vraiment vécu un truc de fou, là bas le foot c’est une religion !

Il y avait une énergie de malade qui sortait des tribunes, tout le monde chantait bras dessus bras dessous, et puis « mon » équipe a gagné ! C’était un super moment. »

Enfin, Chloé P., rédactrice de la rubrique « devenir adulte », se rappelle surtout de la dernière Coupe du Monde, en 2014 :

«  Mon meilleur moment de ma vie-en-foot (alors que je ne suis vraiment pas fan — ça m’emmerde presque), c’était lors de la dernière Coupe du Monde et du match Brésil-Allemagne (pendant lequel l’Allemagne a gagné 7 buts à 0, ndlr), à mourir de rire et où j’ai vraiment kiffé le sport pour le coup, surtout que j’étais avec mes potes ! »

Bref, le foot, qu’on aime ou pas, on ne peut pas vraiment nier que ça reste fédérateur. Qui sait, peut-être qu’on se croisera dans un bar, à encourager les Bleus cette année pour l’Euro 2016 ?

À lire aussi : Je suis une fille et j’aime le foot


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Les Commentaires

36
Avatar de guerredesmiroirs
22 juin 2018 à 21h06
guerredesmiroirs
Moi ce qui m'emmerde, c'est l'obsession pour le foot qui a poussé mes camarades de classe a mettre le match en direct sur grand ecran PENDANT LE COURS et hurler en jetant des cacahuetes partout. Je pouvais a peine entendre ma prof. Et ca a ete la meme chose pour ma coloc, pendant son boulot. Enfin, j'ai l'impression que le Portugal est un peu pllus obsédé que nous avec le foot, je me souviens pas quand j'etais en France, que l'on interrompait les cours pour les matchs.
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